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Les travaux de la Réunion ministérielle de coordination sur l’Initiative internationale de S.M. le Roi Mohammed VI pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique se sont ouverts, samedi à Marrakech, avec la participation du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad.
Ouvrant la séance plénière de cette rencontre, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a exposé la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l'Afrique. Cette vision s'illustre aujourd'hui par l’Initiative inédite du Souverain afin de favoriser l’accès des pays frère du Sahel à l’Océan Atlantique.
Il a par la suite rappelé les initiatives du Souverain pour promouvoir les relations avec pays du Sahel. En effet, S.M. le Roi a toujours valorisé et promu ces liens. Aujourd’hui, l’Initiative Royale s’inscrit dans le prolongement d’un engagement actif et solidaire du Royaume aux côtés des pays frères du Sahel :
Dès le début de Son Règne, Sa Majesté le Roi prend, en 2000, la décision historique d’annuler la dette de tous les pays du Sahel, et d’exonérer leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain ;
Le Souverain a effectué par moins de 5 Visites dans les pays frères du Sahel, avec, à chaque fois, une communion authentique avec les
populations et le lancement de grands projets socio-économiquement impactants.
En 2016, le Souverain prend l’initiative de créer la Commission Climat pour le Sahel, à l’occasion du Sommet africain pour l’action –
tenu à Marrakech, en marge de la COP.22. Depuis, le Souverain porte une attention particulière à la mise en œuvre des recommandations de cette Commission.
Au plus fort de la pandémie du COVID.19, en juin 2020, les 4 pays du Sahel ont été en tête des 21 pays africains frères qui ont bénéficié
du Don Royal d’aide médicale d’urgence, composée d’équipements anti-Covid – qui étaient excessivement rares à ce moment-là.
Aujourd’hui, c’est la Bienveillance Royale qui fait des ressortissants des pays frères du Sahel, les premiers bénéficiaires des formations dans les instituts marocains. Ceci est vrai en matière religieuse, au sein de l’Institut Mohammed VI pour la formation des Imams, Morchidines et Morchidates (500 imams maliens, 200 nigériens et 199 tchadiens). C’est le cas, aussi, dans les établissements publics d’enseignement
supérieur marocains (où le nombre total des boursiers originaires du Sahel s’élève en 2022-2023 à 741 étudiants pour le Mali, 478 pour le Niger, 493 pour le Burkina Faso et 374 pour le Tchad).
La première est que, pour le Souverain, le Sahel n’est pas – et n’a jamais été – une région comme une autre ; encore moins une simple aire de transition entre l’Afrique du Nord et l’Afrique sub-Saharienne. Région nodale, le Sahel est un gisement stratégique de l’économie mondiale, et un épicentre de paix et de sécurité régionale. Il est une aire géostratégique à part entière : avec son capital humain et économique ; avec ses spécificités politiques et sociologiques ; et avec ses contraintes sécuritaires et environnementales.
La seconde conviction de ce triptyque est que Sa Majesté le Roi a toujours cru au potentiel des pays du Sahel :
Là où beaucoup voient des problèmes, Sa Majesté le Roi voit des opportunités ;
Là où d’aucuns parlent de désespoir, Sa Majesté le Roi décèle le potentiel ; et
Là où certains optent pour des solutions de facilité, Sa Majesté le Roi préconise les traitements de fonds pour développer des solutions réelles.
C’est pour cela, et c’est là la troisième conviction, que Sa Majesté le Roi défend que le développement est la clé des problèmes du Sahel :
Seul le développement est holistique, alors que le sécuritaro-militaire – aussi important qu’il soit – reste parcellaire ;
Seul le développement apporte une réponse spécifique, qui ne fait fi ni de l’environnement propre aux pays du Sahel, ni de leur souveraineté politique et décisionnelle ;
Seul le développement porte une réponse véritablement endogène, qui tranche avec le placage de solutions externes sur les réalités locales, ce qui – l’histoire l’a montré – génère des difficultés à retardements et handicape l’émergence de solutions durables.
Au commerce mercantile, le Souverain préfère l’investissement – créateur véritable de richesse commune et durable ;
A l’assistanat anesthésiant, le Souverain préfère les projets structurants et "gagnant-gagnant" ; et
A l’implacable force du tout sécuritaire, le Souverain mise sur l’insoupçonnable puissance de la formation des esprits vaillants.
promesse que le Maroc apporte toute son énergie, mobilise tous ses efforts et partage tout son savoir-faire. Il s’agit de soutenir les partenaires du Sahel, pour libérer les énormes potentialités de la région et, ainsi, accélérer la croissance et le développement durable et inclusif des économies de la région. "C’est cela la philosophie de la Vision Royale, exprimée à l’occasion du 29ème sommet de l’UA, pour l’émergence d’une Nouvelle Afrique : une Afrique forte ; une Afrique audacieuse qui prend en charge la défense de ses intérêts ; une Afrique
influente dans le concert des Nations", dit M. Bourita. Et d'explique que "l’afro-optimisme du Maroc est, au fond, un afro-pragmatisme. En l’occurrence, il est fondé sur la conviction que la région du Sahel peut devenir l’un des pôles de croissance et de développement en Afrique ; et en a les moyens. Si les forces du mal – terroristes, séparatistes et autres spoilers – arrivent à régionaliser leur menace, il n’est pas de raison que les forces du bien ne puissent pas régionaliser la croissance. C’est tout l’objectif que s’assigne Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour favoriser l’accès des pays frère du Sahel à l’Océan Atlantique. Car, il serait inconcevable aujourd’hui, qu’un terreau aussi fécond que le Sahel, puisse demeurer enclavé, faute de solidarité ou d’audace". Et pour conclure son discours, M. Bourita a rappelé les propos de Sa Majesté le Roi : « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ». "Faisons-le au Sahel", a lancé le ministre.
Comment traduire l’initiative Royale dans la réalité ;
Comment planifier sa mise en œuvre ;
Comment l’inscrire dans les politiques et stratégies nationales ; et
Comment mobiliser les bailleurs de fonds.
La commission devra par la suite élaborer des propositions concrètes à soumettre à Sa Majesté le Roi et aux Chefs d’Etats des pays du Sahel, sur les voies et moyens de mettre en œuvre l’Initiative.
Ouvrant la séance plénière de cette rencontre, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a exposé la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l'Afrique. Cette vision s'illustre aujourd'hui par l’Initiative inédite du Souverain afin de favoriser l’accès des pays frère du Sahel à l’Océan Atlantique.
L’Initiative de S.M. le Roi, la promesse d’un tournant stratégique pour les pays du Sahel
M. Bourita a commencé son discours par répondre à la question : Pourquoi le Sahel, et pourquoi le Maroc ? "Nous aurions pu nous contenter d’un "Parce que c’est Vous, parce que c’est Nous" – comme disait MONTAIGNE en définissant l’amitié. Mais, il y a tant d’autres raisons – substantielles et pragmatiques – qui font de l’Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la promesse d’un tournant stratégique pour nos pays. La première de ces raisons est la tradition de coopération, d’entraide et de solidarité qui a toujours existé entre le Maroc, ses Souverains et les pays frères du Sahel. C’est que les défis du Sahel, sont aussi les nôtres au Maroc – par les lois du voisinage ; du bon voisinage ; du voisinage loyal ; et du vieux voisinage. Depuis les temps médiévaux, nos pays entretiennent des liens solides et constants : politiques, humains, commerciaux, culturels et confessionnels", a noté M. Bourita.Il a par la suite rappelé les initiatives du Souverain pour promouvoir les relations avec pays du Sahel. En effet, S.M. le Roi a toujours valorisé et promu ces liens. Aujourd’hui, l’Initiative Royale s’inscrit dans le prolongement d’un engagement actif et solidaire du Royaume aux côtés des pays frères du Sahel :
Dès le début de Son Règne, Sa Majesté le Roi prend, en 2000, la décision historique d’annuler la dette de tous les pays du Sahel, et d’exonérer leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain ;
Le Souverain a effectué par moins de 5 Visites dans les pays frères du Sahel, avec, à chaque fois, une communion authentique avec les
populations et le lancement de grands projets socio-économiquement impactants.
En 2016, le Souverain prend l’initiative de créer la Commission Climat pour le Sahel, à l’occasion du Sommet africain pour l’action –
tenu à Marrakech, en marge de la COP.22. Depuis, le Souverain porte une attention particulière à la mise en œuvre des recommandations de cette Commission.
Au plus fort de la pandémie du COVID.19, en juin 2020, les 4 pays du Sahel ont été en tête des 21 pays africains frères qui ont bénéficié
du Don Royal d’aide médicale d’urgence, composée d’équipements anti-Covid – qui étaient excessivement rares à ce moment-là.
Aujourd’hui, c’est la Bienveillance Royale qui fait des ressortissants des pays frères du Sahel, les premiers bénéficiaires des formations dans les instituts marocains. Ceci est vrai en matière religieuse, au sein de l’Institut Mohammed VI pour la formation des Imams, Morchidines et Morchidates (500 imams maliens, 200 nigériens et 199 tchadiens). C’est le cas, aussi, dans les établissements publics d’enseignement
supérieur marocains (où le nombre total des boursiers originaires du Sahel s’élève en 2022-2023 à 741 étudiants pour le Mali, 478 pour le Niger, 493 pour le Burkina Faso et 374 pour le Tchad).
Les bases de l'Approche Royale pour l'Afrique
A travers toutes ces initiatives, at autres, le Maroc entend capitaliser sur une tradition de coopération solidaire, pour démontrer une triple conviction qui sous-tend l’Approche Royale :La première est que, pour le Souverain, le Sahel n’est pas – et n’a jamais été – une région comme une autre ; encore moins une simple aire de transition entre l’Afrique du Nord et l’Afrique sub-Saharienne. Région nodale, le Sahel est un gisement stratégique de l’économie mondiale, et un épicentre de paix et de sécurité régionale. Il est une aire géostratégique à part entière : avec son capital humain et économique ; avec ses spécificités politiques et sociologiques ; et avec ses contraintes sécuritaires et environnementales.
La seconde conviction de ce triptyque est que Sa Majesté le Roi a toujours cru au potentiel des pays du Sahel :
Là où beaucoup voient des problèmes, Sa Majesté le Roi voit des opportunités ;
Là où d’aucuns parlent de désespoir, Sa Majesté le Roi décèle le potentiel ; et
Là où certains optent pour des solutions de facilité, Sa Majesté le Roi préconise les traitements de fonds pour développer des solutions réelles.
C’est pour cela, et c’est là la troisième conviction, que Sa Majesté le Roi défend que le développement est la clé des problèmes du Sahel :
Seul le développement est holistique, alors que le sécuritaro-militaire – aussi important qu’il soit – reste parcellaire ;
Seul le développement apporte une réponse spécifique, qui ne fait fi ni de l’environnement propre aux pays du Sahel, ni de leur souveraineté politique et décisionnelle ;
Seul le développement porte une réponse véritablement endogène, qui tranche avec le placage de solutions externes sur les réalités locales, ce qui – l’histoire l’a montré – génère des difficultés à retardements et handicape l’émergence de solutions durables.
Quelles sont les solutions pour accélérer le développement des pays du Sahel
Comme l'a expliqué Nasser Bourita, l’Initiative Royale, propose de repenser le paradigme et de construire, ensemble, des solutions créatives et courageuses : Au commerce mercantile, le Souverain préfère l’investissement – créateur véritable de richesse commune et durable ;
A l’assistanat anesthésiant, le Souverain préfère les projets structurants et "gagnant-gagnant" ; et
A l’implacable force du tout sécuritaire, le Souverain mise sur l’insoupçonnable puissance de la formation des esprits vaillants.
Le Sahel au cœur de la politique africaine du Maroc
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a toujours placé le Sahel au cœur de la politique africaine du Maroc, avec ce prérequis impératif : "il n’y a pas de solidarité qui tienne la durée, sans un investissement dans des relations politiques étroites, combinées à des partenariats économiques gagnant-gagnant, avec un impact social concret au service des populations locales". Dans cette ligne, l’Initiative Royale est lapromesse que le Maroc apporte toute son énergie, mobilise tous ses efforts et partage tout son savoir-faire. Il s’agit de soutenir les partenaires du Sahel, pour libérer les énormes potentialités de la région et, ainsi, accélérer la croissance et le développement durable et inclusif des économies de la région. "C’est cela la philosophie de la Vision Royale, exprimée à l’occasion du 29ème sommet de l’UA, pour l’émergence d’une Nouvelle Afrique : une Afrique forte ; une Afrique audacieuse qui prend en charge la défense de ses intérêts ; une Afrique
influente dans le concert des Nations", dit M. Bourita. Et d'explique que "l’afro-optimisme du Maroc est, au fond, un afro-pragmatisme. En l’occurrence, il est fondé sur la conviction que la région du Sahel peut devenir l’un des pôles de croissance et de développement en Afrique ; et en a les moyens. Si les forces du mal – terroristes, séparatistes et autres spoilers – arrivent à régionaliser leur menace, il n’est pas de raison que les forces du bien ne puissent pas régionaliser la croissance. C’est tout l’objectif que s’assigne Initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour favoriser l’accès des pays frère du Sahel à l’Océan Atlantique. Car, il serait inconcevable aujourd’hui, qu’un terreau aussi fécond que le Sahel, puisse demeurer enclavé, faute de solidarité ou d’audace". Et pour conclure son discours, M. Bourita a rappelé les propos de Sa Majesté le Roi : « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ». "Faisons-le au Sahel", a lancé le ministre.
Le rôle de la commission ministérielle
L’objet de la réunion ministérielle de coordination sur l’initiative internationale de S.M. le Roi pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique est de mener une réflexion active, collective et concrète, sur : Comment traduire l’initiative Royale dans la réalité ;
Comment planifier sa mise en œuvre ;
Comment l’inscrire dans les politiques et stratégies nationales ; et
Comment mobiliser les bailleurs de fonds.
La commission devra par la suite élaborer des propositions concrètes à soumettre à Sa Majesté le Roi et aux Chefs d’Etats des pays du Sahel, sur les voies et moyens de mettre en œuvre l’Initiative.
