Vendredi 22 novembre 2024 a marqué une étape décisive dans le processus d’examen et d’adoption du projet de loi de Finances 2025 (PLF). Lors d’une séance plénière houleuse à la Chambre des représentants, le PLF a été adopté à la majorité, malgré la forte opposition affichée par trois principales formations politique : le Parti du progrès et du socialisme (PPS), le Parti de la justice et du développement (PJD) et l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Les débats étaient intenses et les critiques acerbes, reflétant les divergences profondes entre la majorité et l’opposition sur la politique économique et sociale du gouvernement.
En effet, dans une ambiance électrique, les représentants de l’opposition n’ont pas mâché leurs mots. «Ce projet de loi de Finances est un rendez-vous manqué avec les attentes des citoyens», a tonné Abderrahim Chahid, chef du groupe socialiste, donnant ainsi le la des débats qui allaient suivre et qui ont cristallisé les forts clivages entre majorité et opposition. Abondant dans le même sens, les figures de proue du PJD et du PPS ont livré un réquisitoire au vitriol contre un texte qu’ils ont jugé déconnecté des réalités sociales du pays.
Mais ce n’est pas tout. M. Chahid a également pointé du doigt la marginalisation de l’opposition par l’Exécutif. «Le gouvernement n’a pas pris en compte les 167 amendements proposés par notre groupe, dont 103 étaient essentiels pour améliorer le texte. C’est un manque flagrant de considération pour notre travail», s’est-il indigné. Un constat amer qui en dit long sur le fossé qui sépare les deux camps.
Le Plan Maroc Vert, censé dynamiser le secteur agricole et réduire la dépendance aux importations, a également été la cible de vives critiques pour «absence d’impact tangible» sur le terrain. Dans le même ordre d’idées, M. Chafid a fustigé «la baisse continue du pouvoir d’achat, exacerbée par la hausse des prix des denrées alimentaires de base et des carburants, malgré la baisse des prix du pétrole à l’échelle mondiale».
Mais au-delà des aspects légaux, c’est la gestion même des finances publiques qui semble préoccuper le PJD. «Il y a des incohérences dans les chiffres avancés par le gouvernement. Nous voulons plus de transparence sur les dépenses et les recettes de l’État», a martelé M. Bouanou, mettant en lumière un «manque de confiance» envers l’Exécutif. «Le gouvernement n’est pas capable de gérer efficacement les finances publiques», a-t-il conclu comme pour justifier le rejet par le PJD du projet de budget 2025.
Au-delà des considérations budgétaires, M. Hamouni a appelé à plus de transparence et d’efficience dans la gestion des finances publiques. Pour lui, c’est le seul moyen pour restaurer la confiance dans les institutions et réhabiliter la classe politique qui est perçue de plus en plus comme étant en déphasage avec les préoccupations des citoyens. «Les précédentes lois de Finances n’ont pas donné les résultats escomptés. Comment le citoyen peut-il encore nous faire confiance ?» s’est-il interrogé, mettant le doigt sur un problème de fond qui mine la vie démocratique du pays, celui de la confiance.
En effet, dans une ambiance électrique, les représentants de l’opposition n’ont pas mâché leurs mots. «Ce projet de loi de Finances est un rendez-vous manqué avec les attentes des citoyens», a tonné Abderrahim Chahid, chef du groupe socialiste, donnant ainsi le la des débats qui allaient suivre et qui ont cristallisé les forts clivages entre majorité et opposition. Abondant dans le même sens, les figures de proue du PJD et du PPS ont livré un réquisitoire au vitriol contre un texte qu’ils ont jugé déconnecté des réalités sociales du pays.
L’USFP dénonce un déséquilibre institutionnel et une marginalisation de l’opposition
Abderrahim Chahid, représentant du groupe socialiste de l’USFP, n’a pas fait dans la dentelle en expliquant les raisons du vote des socialistes contre le projet de loi 60.24. «Le gouvernement compromet le cadre institutionnel en présentant le projet au Parlement sans suivre les procédures légales appropriées et en accélérant les discussions, violant ainsi l’article 49 de la loi organique relative à la loi de Finances», a-t-il déclaré avec véhémence.Mais ce n’est pas tout. M. Chahid a également pointé du doigt la marginalisation de l’opposition par l’Exécutif. «Le gouvernement n’a pas pris en compte les 167 amendements proposés par notre groupe, dont 103 étaient essentiels pour améliorer le texte. C’est un manque flagrant de considération pour notre travail», s’est-il indigné. Un constat amer qui en dit long sur le fossé qui sépare les deux camps.
Des promesses non tenues et des objectifs sociaux non atteints
L’échec des politiques sociales gouvernementales a constitué un autre axe majeur des critiques formulées à l’encontre du PLF. M. Chahid s’est montré particulièrement virulent à cet égard : «Ce n’est pas parce que ce projet de loi contient quelques éléments positifs qu’il répond aux attentes des citoyens», a-t-il déclaré, avant d’énumérer une série de promesses non tenues. Selon le député, le taux de chômage, qui culmine à 13,7%, est devenu le symbole de cet échec. «Où sont le million d’emplois promis ?» s’est interrogé le député, rappelant l’engagement initial du gouvernement.Le Plan Maroc Vert, censé dynamiser le secteur agricole et réduire la dépendance aux importations, a également été la cible de vives critiques pour «absence d’impact tangible» sur le terrain. Dans le même ordre d’idées, M. Chafid a fustigé «la baisse continue du pouvoir d’achat, exacerbée par la hausse des prix des denrées alimentaires de base et des carburants, malgré la baisse des prix du pétrole à l’échelle mondiale».
Le PJD s’inquiète de la constitutionnalité et de la transparence budgétaire
Le groupement parlementaire de la justice et du développement (PJD) a quant à lui dénoncé le fondement légal du PLF. Son président, Abdellah Bouanou, a ainsi exprimé de sérieux doutes quant à la constitutionnalité du projet de loi. «Nous estimons que certaines dispositions violent la Constitution», a-t-il affirmé sans détour.Mais au-delà des aspects légaux, c’est la gestion même des finances publiques qui semble préoccuper le PJD. «Il y a des incohérences dans les chiffres avancés par le gouvernement. Nous voulons plus de transparence sur les dépenses et les recettes de l’État», a martelé M. Bouanou, mettant en lumière un «manque de confiance» envers l’Exécutif. «Le gouvernement n’est pas capable de gérer efficacement les finances publiques», a-t-il conclu comme pour justifier le rejet par le PJD du projet de budget 2025.
Pour le PPS, le projet ne répond pas aux attentes des citoyens
Rachid Hamouni, président du groupe parlementaire du PPS, a justifié quant à lui le vote contre le projet de la loi de Finances par son inadéquation avec les aspirations populaires. «Cette loi ne répond pas aux attentes des citoyens et ne propose pas les changements nécessaires pour relancer la dynamique économique et sociale», a-t-il déploré.Au-delà des considérations budgétaires, M. Hamouni a appelé à plus de transparence et d’efficience dans la gestion des finances publiques. Pour lui, c’est le seul moyen pour restaurer la confiance dans les institutions et réhabiliter la classe politique qui est perçue de plus en plus comme étant en déphasage avec les préoccupations des citoyens. «Les précédentes lois de Finances n’ont pas donné les résultats escomptés. Comment le citoyen peut-il encore nous faire confiance ?» s’est-il interrogé, mettant le doigt sur un problème de fond qui mine la vie démocratique du pays, celui de la confiance.