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Les pays à revenu intermédiaire entendent agir comme une seule équipe lors des prochaines réunions et échéances régionales et internationales consacrées aux enjeux contemporains, tels que le développement humain, les changements climatiques ou le financement du développement. C’est en ces termes que s’est exprimé M. Bourita, soulignant que la Déclaration de Rabat, qui a sanctionné les travaux de la conférence ministérielle de haut niveau, a pour objectif de reconnaître à ces pays un statut spécifique, compte tenu de leurs particularités et attentes, et de ne pas les cantonner à une simple fraction du grand ensemble des pays en développement.
«La participation à cette conférence de ministres et de hauts représentants des Commissions économiques régionales des Nations unies, notamment la secrétaire exécutive de l’ESCWA, la secrétaire exécutive adjointe de la CEA et le secrétaire général adjoint de la CNUCED illustre l’appui apporté à cette initiative marocaine», a déclaré le ministre, ajoutant que «cette réunion de Rabat a été un succès à tous points de vue, tant au niveau de la participation que des échanges et des conclusions».
La Déclaration de Rabat servira de document de référence pour l’action des pays à revenu intermédiaire
En ce qui concerne les actions à venir des pays à revenu intermédiaire, M. Bourita a indiqué que la déclaration de Rabat, qui sera diffusée et envoyée au Secrétaire général des Nations unies et à plusieurs organisations internationales et régionales, fera désormais office de document de référence pour ses activités, sachant que le groupe de ces pays que préside le Maroc à New York entreprendra de traduire dans les faits ses termes».
«Il est fondamental que les pays à revenu intermédiaire ayant réalisé des progrès ne soient pas pénalisés»
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères à tenu à préciser qu’il était fondamental de ne pas pénaliser les pays à revenu intermédiaire ayant réalisé des progrès et qu’ils soient en mesure d’accéder aux financements à la hauteur des progrès qu’ils ont accomplis et des ambitions qu’ils ont de poursuivre leur développement socio-économique. «Ces pays doivent être justement accompagnés et soutenus pour qu’ils puissent sortir de ce piège du revenu moyen et faire évoluer leur économie vers un modèle basé sur l’innovation et la productivité, plutôt que sur un modèle basé sur une main-d’œuvre bon marché», a-t-il expliqué. Et de poursuivre que la Déclaration de Rabat a annoncé la structuration de ce groupe (de pays à revenu intermédiaire) afin qu’il puisse être une force de proposition et de négociation, et qu’il puisse parler d’une seule voix au sein des organisations internationales et lors des échéances régionales et multilatérales.
Ce groupe, a dit le ministre, «est le thermomètre qui permet de mesurer si la communauté internationale a réussi à atteindre ses grands objectifs». «Jamais la communauté internationale ne pourra atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement sans la mobilisation de cette catégorie de pays. Jamais la communauté internationale ne sera en mesure de réussir la transition énergétique sans l’apport de ces pays-là», a-t-il soutenu. Et M. Bourita de conclure que «ces pays sont, en quelque sorte, la locomotive de toute action que la communauté internationale souhaite mener pour assurer le développement économique et social».
Placée sous le thème «Solutions aux défis du développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation», cette Conférence ministérielle de Haut Niveau s’inscrit dans le cadre de la présidence du Royaume du Maroc du Groupe des amis des pays à revenu intermédiaire dans le cadre des Nations unies, qu’il assure depuis 2023, et dans la continuité de son plaidoyer en faveur des intérêts des pays en développement, sous la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur d’un multilatéralisme agissant et solidaire.
«La participation à cette conférence de ministres et de hauts représentants des Commissions économiques régionales des Nations unies, notamment la secrétaire exécutive de l’ESCWA, la secrétaire exécutive adjointe de la CEA et le secrétaire général adjoint de la CNUCED illustre l’appui apporté à cette initiative marocaine», a déclaré le ministre, ajoutant que «cette réunion de Rabat a été un succès à tous points de vue, tant au niveau de la participation que des échanges et des conclusions».
La Déclaration de Rabat servira de document de référence pour l’action des pays à revenu intermédiaire
En ce qui concerne les actions à venir des pays à revenu intermédiaire, M. Bourita a indiqué que la déclaration de Rabat, qui sera diffusée et envoyée au Secrétaire général des Nations unies et à plusieurs organisations internationales et régionales, fera désormais office de document de référence pour ses activités, sachant que le groupe de ces pays que préside le Maroc à New York entreprendra de traduire dans les faits ses termes».
«Il est fondamental que les pays à revenu intermédiaire ayant réalisé des progrès ne soient pas pénalisés»
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères à tenu à préciser qu’il était fondamental de ne pas pénaliser les pays à revenu intermédiaire ayant réalisé des progrès et qu’ils soient en mesure d’accéder aux financements à la hauteur des progrès qu’ils ont accomplis et des ambitions qu’ils ont de poursuivre leur développement socio-économique. «Ces pays doivent être justement accompagnés et soutenus pour qu’ils puissent sortir de ce piège du revenu moyen et faire évoluer leur économie vers un modèle basé sur l’innovation et la productivité, plutôt que sur un modèle basé sur une main-d’œuvre bon marché», a-t-il expliqué. Et de poursuivre que la Déclaration de Rabat a annoncé la structuration de ce groupe (de pays à revenu intermédiaire) afin qu’il puisse être une force de proposition et de négociation, et qu’il puisse parler d’une seule voix au sein des organisations internationales et lors des échéances régionales et multilatérales.
Ce groupe, a dit le ministre, «est le thermomètre qui permet de mesurer si la communauté internationale a réussi à atteindre ses grands objectifs». «Jamais la communauté internationale ne pourra atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement sans la mobilisation de cette catégorie de pays. Jamais la communauté internationale ne sera en mesure de réussir la transition énergétique sans l’apport de ces pays-là», a-t-il soutenu. Et M. Bourita de conclure que «ces pays sont, en quelque sorte, la locomotive de toute action que la communauté internationale souhaite mener pour assurer le développement économique et social».
Placée sous le thème «Solutions aux défis du développement des pays à revenu intermédiaire dans un monde en mutation», cette Conférence ministérielle de Haut Niveau s’inscrit dans le cadre de la présidence du Royaume du Maroc du Groupe des amis des pays à revenu intermédiaire dans le cadre des Nations unies, qu’il assure depuis 2023, et dans la continuité de son plaidoyer en faveur des intérêts des pays en développement, sous la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur d’un multilatéralisme agissant et solidaire.
