Dans une interview accordée à «Assahra Al Maghribia», en marge du Forum international de la communication gouvernementale 2024 à Sharjah, Rachid Yazami a précisé que «l'impact de cette usine ne se limitera pas à la production de batteries, mais jouera également un rôle clé dans la transition énergétique, en particulier à travers les véhicules électriques, qui amélioreront la qualité de l'air dans les grandes villes et, par conséquent, la santé publique».
En marge de ce forum, un hommage a été rendu à M. Yazami, en reconnaissance à ses réalisations scientifiques, notamment celles liées aux batteries lithium-ion. L’inventeur marocain a souligné les perspectives encourageantes pour le Maroc dans le domaine des technologies énergétiques. Dans cette optique, M. Yazami signale que «le Maroc doit s'efforcer de développer ses propres technologies au lieu de dépendre de celles importées», notant que «l'avenir du pays est prometteur dans plusieurs domaines tels que la production d'hydrogène vert, le dessalement de l'eau de mer et les énergies renouvelables». Et d’ajouter que ces domaines connaîtront un développement rapide, aboutissant à l'émergence de nouvelles inventions qui renforceront la position du Maroc dans l'innovation technologique.
S'agissant de l'invention qui l'a rendu célèbre – la batterie lithium-ion –, M. Yazami se dit surpris de l’ampleur du marché mondial des batteries, qui a atteint 200 milliards de dollars en 2024 et qui devrait atteindre 430 milliards de dollars d’ici 2030. Il a également mis en avant ses efforts pour développer un prototype capable de se recharger en seulement 5 minutes, un record mondial. Toutefois, cette innovation a d'abord été appliquée aux cigarettes électroniques, une industrie avec laquelle il a décidé de rompre, à cause de ses convictions personnelles. Actuellement, ses efforts se concentrent sur «l'amélioration de cette technologie pour la rendre compatible avec des appareils plus grands, comme les téléphones portables, les voitures électriques ou encore le stockage d'énergie». M. Yazami souligne «la difficulté de transformer une invention en produit utilisable, un processus complexe mais essentiel pour révolutionner le marché».
Malgré ses nombreuses contributions, l'inventeur reste profondément attaché à son pays d’origine. Après plus de six ans de réflexion, Rachid Yazami est parvenu à la conclusion que le Maroc avait «un besoin urgent et crucial d'une “Gigafactory” similaire à celle de Tesla». Ce projet nécessite la formation d'ingénieurs spécialisés dans les batteries et leur manipulation. C'est ainsi qu'est née l'idée de créer un centre d'excellence pour les batteries à l'Université de Fès. Cependant, M. Yazami déplore le manque de soutien pour développer ce projet. Il a indiqué qu’il pourrait, lors de sa prochaine visite au Maroc, rencontrer les acteurs intéressés pour relancer le projet, afin de permettre aux jeunes Marocains d'acquérir les compétences nécessaires pour contribuer à l'innovation dans ce domaine.
En marge de ce forum, un hommage a été rendu à M. Yazami, en reconnaissance à ses réalisations scientifiques, notamment celles liées aux batteries lithium-ion. L’inventeur marocain a souligné les perspectives encourageantes pour le Maroc dans le domaine des technologies énergétiques. Dans cette optique, M. Yazami signale que «le Maroc doit s'efforcer de développer ses propres technologies au lieu de dépendre de celles importées», notant que «l'avenir du pays est prometteur dans plusieurs domaines tels que la production d'hydrogène vert, le dessalement de l'eau de mer et les énergies renouvelables». Et d’ajouter que ces domaines connaîtront un développement rapide, aboutissant à l'émergence de nouvelles inventions qui renforceront la position du Maroc dans l'innovation technologique.
S'agissant de l'invention qui l'a rendu célèbre – la batterie lithium-ion –, M. Yazami se dit surpris de l’ampleur du marché mondial des batteries, qui a atteint 200 milliards de dollars en 2024 et qui devrait atteindre 430 milliards de dollars d’ici 2030. Il a également mis en avant ses efforts pour développer un prototype capable de se recharger en seulement 5 minutes, un record mondial. Toutefois, cette innovation a d'abord été appliquée aux cigarettes électroniques, une industrie avec laquelle il a décidé de rompre, à cause de ses convictions personnelles. Actuellement, ses efforts se concentrent sur «l'amélioration de cette technologie pour la rendre compatible avec des appareils plus grands, comme les téléphones portables, les voitures électriques ou encore le stockage d'énergie». M. Yazami souligne «la difficulté de transformer une invention en produit utilisable, un processus complexe mais essentiel pour révolutionner le marché».
Malgré ses nombreuses contributions, l'inventeur reste profondément attaché à son pays d’origine. Après plus de six ans de réflexion, Rachid Yazami est parvenu à la conclusion que le Maroc avait «un besoin urgent et crucial d'une “Gigafactory” similaire à celle de Tesla». Ce projet nécessite la formation d'ingénieurs spécialisés dans les batteries et leur manipulation. C'est ainsi qu'est née l'idée de créer un centre d'excellence pour les batteries à l'Université de Fès. Cependant, M. Yazami déplore le manque de soutien pour développer ce projet. Il a indiqué qu’il pourrait, lors de sa prochaine visite au Maroc, rencontrer les acteurs intéressés pour relancer le projet, afin de permettre aux jeunes Marocains d'acquérir les compétences nécessaires pour contribuer à l'innovation dans ce domaine.