Le haut-commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, a indiqué, mercredi à Rabat, à l’occasion du démarrage de l’étape opérationnelle du RGPH 2024, que deux cartographies avaient été réalisées dans le cadre du processus de préparation du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) qui aura lieu en septembre prochain.
Ainsi, la première cartographie consacrée aux constructions, dont l’objectif est de garantir une couverture exhaustive des ménages lors du recensement, sans omission ni double compte, a permis de découper l’ensemble du territoire national en près de 38.000 districts de recensement. Ces districts, facilement reconnaissables sur le terrain, ont été dimensionnés chacun pour correspondre à la capacité de l’enquêteur à collecter les informations auprès de tous les ménages résidant dans son district durant la période du recensement.
Quant à la deuxième cartographie, elle concerne les établissements économiques et a été réalisée en utilisant un système d’information géographique mobile (SIG mobile), couplé à des images satellitaires de très haute résolution. Dans le détail, M. Lahlimi indique que la cartographie des constructions dont l’objectif est de garantir une couverture exhaustive des ménages lors du recensement, sans omission ni double compte, quel que soit l’emplacement de leurs logements, a permis de découper l’ensemble du territoire national en près de 38.000 districts de recensement. Ces districts, facilement reconnaissables sur le terrain, ont été dimensionnés pour correspondre à la capacité de chaque enquêteur à collecter les informations auprès de tous les ménages résidant dans son district durant la période du recensement. Dans ce sens, plus de 4 millions de constructions ont été géoréférencées en milieu urbain, dont 75% sont des maisons marocaines modernes, ainsi que près de 34.000 douars en milieu rural.
S’agissant de la deuxième cartographie, qui concerne les établissements économiques, elle permettra de donner un aperçu sur les infrastructures existantes dans chaque district, notamment les établissements économiques, socioculturels (mosquées, centres culturels, etc.), les équipements communaux (administrations publiques, écoles, hôpitaux, etc.), des établissements associatifs (associations, syndicats, etc.), ainsi que les souks hebdomadaires.
D’après M. Lahlimi, les résultats de cette opération, après leur publication, permettront aux utilisateurs de produire, via une plateforme dédiée, des cartes dynamiques et interactives, illustrant la distribution des activités économiques ainsi que des informations détaillées sur la structure et les caractéristiques des différents secteurs économiques, aux niveaux national, régional, provincial et communal, ou au niveau de toute zone déterminée par leurs soins, tout en respectant les lois qui régissent le secret statistique. Notons que la cartographie des établissements économiques a permis de géoréférencer plus de 1,3 million d’établissements économiques actifs, dont la majorité (plus de 85%) est à but lucratif, ainsi que plus de 1.000 souks hebdomadaires actifs.
Mais si la cartographie revêt une importance particulière pour assurer l’exhaustivité du recensement, note M. Lahlimi, la formation du dispositif humain constitue une dimension déterminante pour son succès. À cet effet, le Haut-Commissariat au Plan a mis en place un système informatique pour sélectionner les meilleures compétences adaptées à l’exercice des missions d’enquêteur, contrôleur et superviseur qui constituent le dispositif humain du RGPH 2024. Ainsi, sur les 500.000 candidatures reçues, environ 200.000 ont été présélectionnées automatiquement sur la base de critères objectifs et des besoins territoriaux de l’opération. Ces candidats présélectionnés ont par ailleurs bénéficié d’une formation en ligne, développée en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique, dispensée durant une période de trois mois, à l’issue de laquelle environ 100.000 d’entre eux ont validé avec succès l’ensemble de ses modules.
«Actuellement, les directeurs régionaux et les superviseurs provinciaux du HCP procèdent à des entretiens individuels pour s’assurer que les 55.000 candidats qui seront recrutés possèdent les compétences et les aptitudes nécessaires pour mener à bien leurs missions. Tous ces candidats bénéficieront par la suite d’une formation présentielle de deux semaines durant les mois de juillet et d’août 2024 qui sera enrichie par une visite de reconnaissance de terrain, organisée deux jours avant le lancement officiel, où chaque enquêteur, contrôleur et superviseur repérera et éventuellement mettra à jour les limites de sa zone d’intervention», souligne M. Lahlimi.
Il convient de souligner, que les personnes mandatées par le HCP pour la collecte des données auprès des ménages seront identifiables par des badges officiels contenant la photo, le numéro de la carte d’identité nationale et par une casquette portant le logo du RGPH 2024. De plus, ils seront munis d’une tablette intégrant l’application informatique, développée par les cadres du HCP, qui comporte les limites des districts et itinéraires que les enquêteurs doivent suivre au moment du recensement, les questionnaires, ainsi que les règles de cohérence et de validité des données collectées, facilitant ainsi leur exploitation quasi in situ, avant leur transfert, en temps réel, au centre de gestion des données.
Ainsi, la première cartographie consacrée aux constructions, dont l’objectif est de garantir une couverture exhaustive des ménages lors du recensement, sans omission ni double compte, a permis de découper l’ensemble du territoire national en près de 38.000 districts de recensement. Ces districts, facilement reconnaissables sur le terrain, ont été dimensionnés chacun pour correspondre à la capacité de l’enquêteur à collecter les informations auprès de tous les ménages résidant dans son district durant la période du recensement.
Quant à la deuxième cartographie, elle concerne les établissements économiques et a été réalisée en utilisant un système d’information géographique mobile (SIG mobile), couplé à des images satellitaires de très haute résolution. Dans le détail, M. Lahlimi indique que la cartographie des constructions dont l’objectif est de garantir une couverture exhaustive des ménages lors du recensement, sans omission ni double compte, quel que soit l’emplacement de leurs logements, a permis de découper l’ensemble du territoire national en près de 38.000 districts de recensement. Ces districts, facilement reconnaissables sur le terrain, ont été dimensionnés pour correspondre à la capacité de chaque enquêteur à collecter les informations auprès de tous les ménages résidant dans son district durant la période du recensement. Dans ce sens, plus de 4 millions de constructions ont été géoréférencées en milieu urbain, dont 75% sont des maisons marocaines modernes, ainsi que près de 34.000 douars en milieu rural.
S’agissant de la deuxième cartographie, qui concerne les établissements économiques, elle permettra de donner un aperçu sur les infrastructures existantes dans chaque district, notamment les établissements économiques, socioculturels (mosquées, centres culturels, etc.), les équipements communaux (administrations publiques, écoles, hôpitaux, etc.), des établissements associatifs (associations, syndicats, etc.), ainsi que les souks hebdomadaires.
D’après M. Lahlimi, les résultats de cette opération, après leur publication, permettront aux utilisateurs de produire, via une plateforme dédiée, des cartes dynamiques et interactives, illustrant la distribution des activités économiques ainsi que des informations détaillées sur la structure et les caractéristiques des différents secteurs économiques, aux niveaux national, régional, provincial et communal, ou au niveau de toute zone déterminée par leurs soins, tout en respectant les lois qui régissent le secret statistique. Notons que la cartographie des établissements économiques a permis de géoréférencer plus de 1,3 million d’établissements économiques actifs, dont la majorité (plus de 85%) est à but lucratif, ainsi que plus de 1.000 souks hebdomadaires actifs.
Mais si la cartographie revêt une importance particulière pour assurer l’exhaustivité du recensement, note M. Lahlimi, la formation du dispositif humain constitue une dimension déterminante pour son succès. À cet effet, le Haut-Commissariat au Plan a mis en place un système informatique pour sélectionner les meilleures compétences adaptées à l’exercice des missions d’enquêteur, contrôleur et superviseur qui constituent le dispositif humain du RGPH 2024. Ainsi, sur les 500.000 candidatures reçues, environ 200.000 ont été présélectionnées automatiquement sur la base de critères objectifs et des besoins territoriaux de l’opération. Ces candidats présélectionnés ont par ailleurs bénéficié d’une formation en ligne, développée en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique, dispensée durant une période de trois mois, à l’issue de laquelle environ 100.000 d’entre eux ont validé avec succès l’ensemble de ses modules.
«Actuellement, les directeurs régionaux et les superviseurs provinciaux du HCP procèdent à des entretiens individuels pour s’assurer que les 55.000 candidats qui seront recrutés possèdent les compétences et les aptitudes nécessaires pour mener à bien leurs missions. Tous ces candidats bénéficieront par la suite d’une formation présentielle de deux semaines durant les mois de juillet et d’août 2024 qui sera enrichie par une visite de reconnaissance de terrain, organisée deux jours avant le lancement officiel, où chaque enquêteur, contrôleur et superviseur repérera et éventuellement mettra à jour les limites de sa zone d’intervention», souligne M. Lahlimi.
Il convient de souligner, que les personnes mandatées par le HCP pour la collecte des données auprès des ménages seront identifiables par des badges officiels contenant la photo, le numéro de la carte d’identité nationale et par une casquette portant le logo du RGPH 2024. De plus, ils seront munis d’une tablette intégrant l’application informatique, développée par les cadres du HCP, qui comporte les limites des districts et itinéraires que les enquêteurs doivent suivre au moment du recensement, les questionnaires, ainsi que les règles de cohérence et de validité des données collectées, facilitant ainsi leur exploitation quasi in situ, avant leur transfert, en temps réel, au centre de gestion des données.