Les piliers de l’État social prennent corps et se renforcent
Conformément à la vision sage et clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le chantier de l’État social a enregistré durant l’année 2023 des progrès significatifs. L’année qui s’achève a en effet été marquée par le lancement de plusieurs projets et programmes destinés à améliorer l’accès des citoyens aux services de santé de base, à renforcer leur capacité à accéder à un logement décent et à consolider la cohésion familiale, et à assurer ainsi davantage de justice sociale et d’équité. Sa Majesté le Roi n’a, en effet, eu de cesse de multiplier les initiatives et les gestes magnanimes en vue de démocratiser l’accès aux soins de santé, dans le cadre d’une politique de proximité, d’améliorer la santé des personnes à besoins spécifiques, âgées, ou souffrant de maladies chroniques, et d’assurer la souveraineté sanitaire du Royaume. Ces initiatives et actions sont confortées par l’inauguration, le 28 avril dernier, du Centre hospitalier universitaire «Mohammed VI» de Tanger, un pôle médical d’excellence qui permettra, grâce à sa Faculté de médecine et de pharmacie, de structurer l’offre de soins au niveau de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.Il faut également noter l’inauguration, au cours du même mois d’avril, du Centre de réhabilitation psycho-sociale du CHU Ibn Rochd de Casablanca et d’un Centre médical de proximité-Fondation Mohammed V pour la solidarité dans la ville nouvelle d’Errahma, dans la commune de Dar Bouaaza (Casablanca). À ces projets s’ajoute le programme de déploiement d’unités médicales mobiles connectées, destiné à améliorer l’accès aux prestations médicales des habitants du monde rural. Ce programme pilote s’inscrit dans le cadre du projet Royal de réforme du système de santé et de généralisation de la protection sociale et représente un nouveau modèle d’intervention qui combine soins de proximité et télémédecine.
Dans le cadre du renforcement des capacités des citoyens à accéder à un logement décent, un nouveau programme d’aide au logement a été mis en place pour la période 2024-2028. Il vise à renouveler l’approche d’aide à l’accès à la propriété et à venir en aide au pouvoir d’achat des ménages, à travers une aide financière directe à l’acquéreur. Y sont éligibles les Marocains résidant au Maroc ou à l’étranger, qui ne sont pas propriétaires au Maroc et qui n’ont jamais bénéficié d’une aide au logement. Ce nouveau programme permettra, sur le plan social, de faciliter l’accès au logement pour les classes sociales à faible revenu et la classe moyenne, de réduire le déficit en logement et d’accélérer l’achèvement du programme «Villes sans bidonvilles».
S’y ajoute le programme d’aide sociale directe qui permettra, grâce à son impact direct sur les familles ciblées, de rehausser leur niveau de vie, de lutter contre la pauvreté et la précarité et, in fine, d’améliorer les indicateurs de développement social et humain. À ce titre, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a affirmé qu’environ un million de familles, soit l’équivalent de 3,5 millions de Marocains, répondant au seuil d’éligibilité requis du Registre social unifié bénéficient, à compter du 28 décembre, de la première tranche de l’aide sociale directe.
Révision du Code de la famille : S.M. le Roi lance une deuxième réforme
Près de deux décennies après la promulgation du Code la famille, une actualisation de ce texte fondamental qui touche au noyau de la société s’imposait. Ayant été conduite dans le strict respect des principes sublimes de la Charia islamique, mais prenant en compte l’évolution de la société marocaine, la réforme de 2003 – considérée comme une des réformes les plus audacieuses sous le règne de S.M. le Roi Mohammed VI – devait être réajustée de manière à cadrer avec les ambitions ayant présidé à son élaboration il y a vingt ans. Et c’est le Souverain, en Sa qualité d’Amir Al-Mouminine et de garant du respect de la Constitution, qui a décidé de la nécessité de revoir ce texte, l’expérience ayant «mis en évidence certains obstacles qui empêchent de parfaire la réforme initiée et d’atteindre les objectifs escomptés». En effet, dans Son discours à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône 2022, S.M. le Roi a préconisé de dépasser les défaillances et les aspects négatifs révélés par l’expérience menée sur le terrain et, le cas échéant, de refondre certaines dispositions qui ont été détournées de leur destination première. Nul n’en disconvient, le Code de 2003 a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable. Mais des écueils ont entravé son application pleine et entière. Au nombre de ces écueils, comme l’a souligné S.M. le Roi dans le discours du Trône en 2022, figure l’application incorrecte du Code en raison de divers facteurs sociologiques, notamment la propension tenace d’une catégorie de fonctionnaires et d’hommes de justice à considérer que le Code est réservé aux femmes. Or ce Code «n’est spécifique ni aux hommes, ni aux femmes», mais il est dédié à la famille entière, avait précisé S.M. le Roi. Un peu plus d’un an après le discours du 30 juillet 2022, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, a adressé le 26 septembre dernier une Lettre au Chef du gouvernement relative à la révision du Code de la famille. Parallèlement à la mission dont Sa Majesté le Roi a chargé le Chef du gouvernement, à travers cette Lettre, le Souverain a confié le pilotage de la préparation de cette importante réforme, de manière collective et collégiale, au ministère de la Justice, au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et à la présidence du ministère public, et ce au vu de la centralité des dimensions juridiques et judiciaires de cette question. Sa Majesté le Roi a appelé à associer étroitement à cette réforme les autres instances concernées directement par cette question, à leur tête le Conseil supérieur des oulémas, le Conseil national des droits de l’Homme, l’Autorité gouvernementale chargée de la solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, tout en s’ouvrant également sur les instances et acteurs de la société civile, les chercheurs et les spécialistes. Étant donné la nature spécifique du droit de la famille qui intéresse l’ensemble des citoyennes et des citoyens, et vu l’importance des enjeux qu’il recèle, il était primordial de s’ouvrir dans le cadre d’une approche participative à un large spectre d’organisations et d’acteurs de la société civile. Dès lors, l’Instance chargée de la révision du Code de la famille a tenu près 130 séances d’audition pour recueillir les propositions et les visions des différents acteurs et sensibilités. Ayant achevé ses consultations le 27 décembre dernier, cette instance demeure ouverte à toute proposition de nature à enrichir le débat. Et d’ajouter que l’Instance tiendra des réunions avec d’autres experts pour recueillir leurs avis et idées, notamment dans le domaine de la jurisprudence islamique. Ses conclusions devraient être formulées sous forme de propositions d’amendement à porter à la Haute Appréciation du Souverain, en Sa qualité d’Amir Al-Mouminine et Garant des droits et libertés des citoyens, dans un délai n’excédant pas six mois (à partir de la date de son installation). Il sera ensuite procédé à l’élaboration de la version finale en vue de sa soumission pour approbation au Parlement.Coupe du monde de football 2030 : la FIFA retient à l’unanimité le dossier Maroc-Espagne-Portugal
Le Maroc a signé, mercredi 4 octobre 2023, la plus belle victoire sportive de son histoire en obtenant l’organisation de la Coupe du monde 2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal. L’événement est tellement exceptionnel que c’est Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a annoncé la bonne nouvelle aux Marocains via un communiqué du Cabinet Royal : «Le Roi Mohammed VI a le grand plaisir d’annoncer au peuple marocain que le Conseil de la FIFA vient de retenir à l’unanimité le dossier Maroc-Espagne-Portugal comme candidature unique pour l’organisation de la Coupe du monde de football 2030». L’attribution du Mondial 2030 au Maroc est une reconnaissance des avancées majeures réalisées par le Royaume dans tous les domaines et de sa capacité à organiser des manifestations d’envergure internationale. C’est aussi un signe de confiance dans sa diplomatie sage, dans ses choix géopolitiques et dans sa politique internationale basée sur l’ouverture, la coopération et la pondération.Il faut dire que l’exploit fabuleux du Onze national dans le Mondial du Qatar a été pour beaucoup dans le choix de la candidature du Maroc, aux côtés de l’Espagne et du Portugal. L’aventure des Lions de l’Atlas a montré au monde entier que le Maroc était un pays épris de football. À la fierté d’avoir atteint le carré d’or, s’ajoute donc une autre fierté tout aussi immense, celle d’accueillir ce rendez-vous footballistique planétaire.
La CAN 2025 au Maroc, une belle consécration de la Vision Royale pour le secteur du sport
Terre de football et d’hospitalité légendaire, le Maroc a remporté haut la main son match contre l’Algérie pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025. Une victoire retentissante pour le football marocain et pour le rayonnement sportif du Royaume. Connu pour la qualité de ses installations sportives, logistiques, hôtelières et sanitaires, le Maroc a amplement mérité l’honneur d’abriter le tournoi africain. C’est une reconnaissance des progrès réalisés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a initié une politique sportive ambitieuse. En effet, le Royaume compte investir plus de 20 milliards de DH pour la construction du Grand Stade de Casablanca et la modernisation des six autres stades qui abriteront cette compétition de manière à se conformer aux normes de la CAF et de la FIFA.L’attribution de la CAN 2025 au Maroc est aussi une consécration de la place de choix du Maroc dans le concert des grandes nations footballistiques. Fort d’une grande expérience en matière d’organisation de grands événements sportifs, le Royaume jouit d’une forte crédibilité auprès des instances footballistiques internationales qui n’hésitent pas à lui confier l’organisation de ces événements.
Séisme d’Al Haouz : le génie marocain triomphe de la catastrophe
Le violent séisme ayant secoué plusieurs provinces du Royaume le 8 septembre dernier, faisant des milliers de martyrs et de nombreux blessés, a été une épreuve douloureuse qui a consacré la symbiose entre le Trône et le Peuple et conforté la volonté du Royaume, pays fort de son capital humain, de poursuivre sa marche de développement avec détermination et confiance.Immédiatement après ce drame, qui a marqué l’année 2023, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné Ses Hautes Instructions pour mobiliser tous les services de l’État, dont les Forces Armées Royales, les départements gouvernementaux, les autorités locales, les forces publiques et les équipes de la Protection civile afin de prendre les mesures d’urgence nécessaires en vue d’accélérer les opérations de secours, évacuer les personnes blessées et apporter de l’aide aux familles affectées.
Le Souverain a présidé, à cet effet, plusieurs séances de travail consacrées à l’examen de la situation à la suite du tremblement de terre, à l’activation du programme d’urgence pour le relogement des sinistrés et la prise en charge des catégories les plus affectées par le séisme d’Al Haouz, et au programme de reconstruction et de mise à niveau générale des régions sinistrées. Outre ces actions, Sa Majesté le Roi a visité, le 12 septembre, le Centre hospitalier universitaire «Mohammed VI» de Marrakech, où le Souverain S’est enquis de l’état de santé des personnes blessées dans ce séisme, ainsi que des soins qui leur sont prodigués par les équipes médicales mobilisées à la suite de cette catastrophe naturelle d’ampleur.
À cette occasion, S.M. le Roi Mohammed VI a bien voulu faire don de Son sang, un geste fort qui témoigne de la bienveillance Royale et exprime l’entière solidarité du Souverain et Sa totale compassion avec les victimes et les familles éplorées. Le Maroc a pu, sous la supervision directe du Souverain, passer de l’étape de secours à celle de réhabilitation et de reconstruction des zones sinistrées, en mettant en place un programme réfléchi, intégré et ambitieux destiné à apporter une réponse forte, cohérente, rapide et volontariste aux effets de ce séisme, d’un budget prévisionnel global estimé à 120 milliards de dirhams, sur une période de cinq ans.
La première version dudit programme couvre les six provinces et préfecture affectées par le tremblement de terre (Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate), ciblant une population de 4,2 millions d’habitants. Pensé sur la base d’un diagnostic précis des besoins, ce programme comprend des projets visant la reconstruction des logements et la mise à niveau des infrastructures touchées et le renforcement de la dynamique socio-économique dans les régions concernées.
Pour ce qui est de son financement, il est assuré à partir de crédits alloués du Budget général de l’État, de contributions des collectivités territoriales et du Compte spécial de solidarité dédié à la gestion des effets du tremblement de terre, ainsi qu’à travers des dons et la coopération internationale. Sa Majesté le Roi a, par ailleurs, insisté pour que l’opération de reconstruction se fasse en harmonie avec le patrimoine de la région et ses caractéristiques architecturales uniques, tout en respectant la dignité des populations, ainsi que leurs us et coutumes. En parallèle avec ces actions, les différentes composantes de la société marocaine, à l’interne comme à l’international, ont adhéré à l’effort collectif pour apporter de l’aide aux populations sinistrées, dans un élan de solidarité et de synergie nationale inouï, qui ont émerveillé le monde entier.
En somme, comme souligné par le Souverain dans Son discours au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la troisième année législative de la 11e législature, «Nonobstant l’ampleur du désastre, le chagrin et la douleur ont fait place au réconfort et à la fierté de voir la sincérité et la spontanéité avec lesquelles tous les Marocains d’ici et d’ailleurs ainsi que les acteurs de la société civile ont manifesté de mille façons l’esprit d’entraide et de solidarité qui les anime à l’endroit de leurs compatriotes sinistrés».
Sous l’impulsion Royale, une diplomatie entreprenante et efficace
La diplomatie marocaine a donné en 2023 la pleine mesure de son efficacité et de son professionnalisme. Avec beaucoup de finesse et de sagesse, elle a pu positionner le Maroc comme un acteur fiable et comme un élément clé sur la scène internationale et régionale. Tablant sur la diversification des partenariats, elle demeure fermement engagée en faveur du multilatéralisme et pour la promotion de la paix et de la stabilité dans le monde. Elle est de ce fait un des fervents défenseurs d’un ordre mondial plus juste et plus équitable.Partant de là, le Royaume n’hésite pas à plaider la cause des pays souffrant de l’injustice ou de l’hégémonie prédatrice de la mondialisation. Il n’est pas étonnant qu’il soit engagé pour le soutien au peuple palestinien. Il n’est pas étonnant non plus de voir à quel point il s’engage aux côtés des pays africains qui font face au dérèglement climatique, aux menaces sécuritaires ou aux défis de la souveraineté alimentaire. Ayant opté pour le non-alignement depuis les premières années de l’indépendance, la diplomatie marocaine est restée fidèle à cette ligne de conduite. Sa position neutre et sage concernant la guerre russo-ukrainien illustre on ne peut mieux ce choix. Le Royaume est resté à équidistance entre les deux protagonistes tout en prônant une solution pacifique basée sur le compromis.
Grâce à la clarté de ses choix et à sa vision prospective des mutations mondiales, la diplomatie marocaine fait la force du Maroc dans un environnement mondial instable et incertain. À cet égard, elle a pu défendre avec brio la première cause des Marocains, la question du Sahara. Elle a ainsi pu obtenir l’adhésion d’un nombre croissant de pays influents autour du plan d’autonomie proposé par le Royaume pour le règlement définitif de ce conflit monté de toutes pièces. Au sein de Conseil de sécurité, elle a conforté la position du Maroc, si bien que dans sa dernière résolution sur la question du Sahara, l’organe exécutif des Nations unies a décidé le 27 octobre dernier de proroger pour une année le mandat de la Minurso, tout en consacrant, encore une fois, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour clore le différend régional. La résolution 2654 adoptée par 13 voix pour et deux abstentions a réaffirmé ainsi son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de mettre fin à ce conflit qui dure depuis près de cinquante ans.
Et sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, la diplomatie marocaine a pu s’imposer sur le plan régional en tant que facteur de stabilité, de paix et de prospérité, comme l’illustre parfaitement L’Initiative internationale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique. Expression d’un engagement sincère du Souverain pour une Afrique forte et solidaire, elle offre un potentiel sans précédent à même d’apporter des solutions adaptées pour renforcer l’intégration et la coopération régionales, la transformation structurelle des économies de ces pays frères et l’amélioration des conditions de vie de la population sahélo-saharienne, dans le cadre d’une approche novatrice et intégrée favorisant la stabilité et la sécurité de la région.
Cette initiative éclairée du Souverain, annoncée à l’occasion du 48e anniversaire de la glorieuse Marche Verte, a fait l’objet d’une Réunion ministérielle de coordination à Marrakech le 23 décembre dernier avec la participation du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad. À cette occasion, ces pays ont loué la pertinence de l’Initiative Royale et exprimé leur plein engagement pour son aboutissement.
Un tournant stratégique dans le partenariat économique entre le Maroc et les Émirats arabes unis
Le Maroc et les Émirats arabes unis ont inauguré, durant l’année 2023, une nouvelle ère visant la consolidation du partenariat économique et d’investissement entre les deux pays frères. Ainsi, les relations ancestrales et historiques entre les deux pays frères, dont les bases ont été fondées par Feu S.M. le Roi Hassan II et SA. Cheikh Zayed ben Sultan Al Nahyane, et renforcées davantage par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, ont connu un élan sans précédent vers la concrétisation des ambitions communes et l’ouverture sur des horizons prometteurs. En effet, la visite d’amitié et de travail effectuée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux Émirats arabes unis et l’accueil officiel grandiose réservé au Souverain par le Président de l’État des Émirats arabes unis, Son Altesse Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, témoignent clairement de l’excellence des relations existant entre les deux pays et des liens fraternels forts unissant les deux dirigeants, qui demeurent un facteur déterminant pour hisser à un plus haut niveau le partenariat économique et en faire un modèle au niveau arabe. Dans ce sillage, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Altesse Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane ont signé la Déclaration «Vers un partenariat novateur, renouvelé et enraciné» entre le Royaume du Maroc et l’État des Émirats arabes unis, visant à hisser les relations bilatérales à des niveaux supérieurs à l’image des liens fraternels forts entre les deux pays et au profit de leurs deux peuples. Désireux d’asseoir un avenir économique prospère et durable, les deux pays ont signé, lors de cette visite, plusieurs mémorandums d’entente de nature à donner une forte impulsion à leur coopération, notamment dans les secteurs social, économique, financier, des infrastructures, des transports, de l’eau, de l’agriculture, de l’énergie, du tourisme, de l’immobilier, de la formation et de l’emploi.Marrakech abrite les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale
Les Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, tenues en octobre dernier à Marrakech, ont constitué un événement économique phare de l’année 2023, qui a renforcé le rayonnement du Royaume parmi le gotha du monde de l’économie et des finances. L’organisation d’une manifestation de cette ampleur reflète la reconnaissance internationale de la détermination du Maroc et une indication du niveau de confiance dont jouit le Royaume, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, sur les plans politique et économique, dans un contexte international marqué par une fragmentation géopolitique et économique croissante, ainsi que par d’énormes défis, notamment climatiques.Malgré une conjoncture délicate juste après le puissant séisme qui a frappé la région d’Al Haouz, le Maroc a su mobiliser toutes ses composantes afin d’assurer le succès de ce rendez-vous mondial. Cette confiance dans la capacité du Royaume à organiser ces assemblées a été matérialisée par les deux institutions financières internationales qui, avec les autorités marocaines, ont décidé de procéder à la tenue de cet événement à Marrakech comme prévu du 9 au 15 octobre. Ainsi, durant une semaine, Marrakech a attiré l’élite du monde de la finance et de l’économie dans le cadre de réunions qui se sont focalisées sur les enjeux économiques mondiaux, les défis du développement et les politiques de financement dans un environnement marqué par un fort ralentissement exacerbé par l’escalade des tensions géopolitiques. «Nous considérons l’accueil de ces Assemblées par le Maroc comme l’aboutissement d’un partenariat de longue date, bâti avec les institutions de Bretton Woods», a souligné S.M. le Roi dans un message adressé aux participants à ce conclave mondial. «Il témoigne, en outre, de la confiance dans la solidité de notre cadre institutionnel et de nos infrastructures ainsi que dans notre engagement à contribuer au raffermissement des relations internationales», a ajouté le Souverain. Il s’agit d’un message de solidarité avec le Maroc et avec tous les pays confrontés à des chocs, «car nous vivons dans un monde plus sujet aux chocs et nous devons y faire face ensemble», a souligné la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. Cette décision démontre clairement la confiance dont jouit le Maroc auprès des institutions de Bretton Woods, grâce à la gestion efficace, efficiente et urgente des effets du séisme d’Al Haouz, en exécution des hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le Maroc sous les projecteurs de l’élite financière et économique mondiale
Cet événement mondial, qui a attiré environ 14.000 participants représentant 189 délégations, dont les responsables du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, des gouverneurs de Banques centrales, des ministres des Finances et du Développement, des parlementaires, de hauts responsables du secteur privé, des représentants des organisations de la société civile et des universitaires, a constitué une occasion d’informer la communauté internationale des progrès réalisés par le Maroc en matière de politique financière. Au cours des différentes rencontres organisées à Marrakech, l’accent a été mis sur les réformes majeures entreprises par le Royaume et les vastes projets qu’il a lancés dans tous les domaines du développement, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, ainsi que sur le rôle pionnier que joue le Royaume en matière de développement aux niveaux régional et continental. Les réunions des institutions de Bretton Woods ont également été l’occasion de faire entendre la voix du continent africain et de discuter des moyens de faire progresser ses économies. À cet égard, Sa Majesté le Roi a affirmé qu’en tant que pays africain, «le Maroc souhaite vivement que le continent, dont la voix est désormais audible au sein du Groupe des 20 à travers l’Union africaine, puisse trouver la place qui lui revient dans les autres instances internationales et ainsi mettre en œuvre ses agendas économiques et sociaux». Ces rencontres ont abordé des sujets clés tels que l’inclusion financière et numérique, le développement durable, les réformes des institutions financières internationales, l’entrepreneuriat et l’innovation et les filets sociaux. Elles ont également été l’occasion de lancer une réflexion sur l’avenir du système financier international et les moyens de bâtir un monde plus équitable.Les éloges internationaux, reflet du leadership du Royaume
Le rôle pionnier joué par le Maroc, aux niveaux continental et international, a été salué par les différentes instances financières internationales réunies à Marrakech. C’est ainsi que plusieurs hauts responsables prenant part aux Assemblées de Marrakech ont salué la résilience du Royaume face aux différents chocs que subit le monde ainsi que la vitalité de son économie qui connaît une croissance soutenue, notamment en ce qui concerne la transition vers les énergies renouvelables.À cet égard, la directrice générale du FMI s’est félicitée de la résilience de l’économie marocaine face aux différents chocs, grâce notamment à la mise en place d’une panoplie de réformes pour doter le Royaume d’institutions solides, d’une vision claire et d’une meilleure capacité d’adaptation au contexte actuel marqué par la succession de crises. Elle a également souligné qu’au cours des dernières décennies, le Royaume s’est engagé dans une série de réformes, qui ont permis de doubler le PIB et d’avoir une économie très dynamique, diversifiée et tournée vers l’avenir. De son côté, le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, a salué la bonne gestion par le Royaume, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, des répercussions du séisme du 8 septembre, notamment sur le secteur de l’enseignement dans les zones touchées ainsi que les efforts déployés pour assurer la reconstruction des zones touchées par le séisme.
Pour sa part, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a souligné que la tenue des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI à Marrakech témoigne de la résilience du Maroc face à l’adversité. «Ces réunions démontrent la résilience et la ténacité du Maroc face à la tragédie», suite au récent tremblement de terre qui a secoué certaines régions du Royaume, a souligné la responsable américaine.
Même son de cloche chez la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, qui a relevé que le Maroc est un bon exemple en matière de développement des infrastructures. «Le Royaume a investi presque plus de 30% de son produit intérieur brut au cours des deux dernières décennies uniquement dans les infrastructures», a relevé Mme Lagarde lors d’une conférence-débat organisée en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI. Selon la directrice générale des opérations de la Banque mondiale, Anna Bjerde, le Maroc est un leader dans la région à travers la mise en œuvre d’un projet de développement crucial pour sa population. «Le Maroc a accru l’accès à l’électricité, mais aussi innové dans ses réformes, y compris par rapport au numérique, le secteur privé, la concurrence et l’énergie renouvelable», a relevé Mme Bjerde. De son côté, le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Dennis Francis, a souligné qu’«il est louable que le Maroc accueille ces réunions internationales», ajoutant que le Royaume «mène le plaidoyer auprès de l’Assemblée générale au nom des pays à revenu intermédiaire partageant les mêmes idées». Cette unanimité confirme la confiance dont jouit le Maroc sur le plan international ainsi que son rôle pionnier dans la dynamique de développement que connaît le continent africain.
2023, une année glorieuse pour le football marocain
L’année 2023 aura été, pour le football marocain, celle des réalisations sur le plan sportif, avec notamment les performances des jeunes catégories (U17 et U23) et de la sélection féminine, mais surtout celle de la reconnaissance continentale et mondiale, illustrée surtout par le choix du Royaume pour organiser la CAN-2025 et le Mondial-2030, dans le cadre de sa candidature conjointe avec l’Espagne et le Portugal. Cette année confirme ainsi l’essor que connaît le football national, et qui est le fruit d’un Chantier Royal structurant visant à faire du Royaume une terre d’accueil des grands événements et à ériger le sport en général et le foot, en particulier, en locomotive du développement social et économique dans notre pays.Une Haute Sollicitude Royale reconnue au niveau continental avec la remise, en mars dernier à Kigali, à S.M. le Roi Mohammed VI du Prix de l’Excellence de la Confédération africaine de football (CAF) pour l’année 2022 (CAF President’s Outstanding Achievement Award-2022), qui constitue une consécration de l’importance de la place qu’occupe le Maroc en Afrique et des efforts du Royaume dans différents domaines, notamment sportif. Elle met en avant, également, la Vision Royale axée sur le développement des infrastructures et de la formation, notamment par la mise en place de l’Académie Mohammed VI de football et du Complexe Mohammed VI de football, ainsi que la construction et la rénovation des stades pour être à la hauteur des compétitions continentales et internationales organisées au Maroc.
Cette dynamique a valu au Royaume une reconnaissance internationale de ses efforts visant le développement du football, surtout au niveau des infrastructures et de la gestion des compétitions. Dans ce sens, intervient la désignation du Maroc pour organiser la Coupe d’Afrique des nations de football 2025, puis de la Coupe du monde 2030, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, deux événements qui donneront l’occasion au monde entier de découvrir de près les avancées réalisées par le Maroc dans différents domaines. En effet, le Maroc a su mettre à profit sa position géographique stratégique et son capital humain pour permettre une meilleure intégration de son économie dans son environnement régional et international.
Le choix porté sur le Maroc pour abriter la CAN-2025 reflète, notamment, la notoriété dont jouit le Royaume en termes d’infrastructures sportives, routières et hôtelières, un atout qui a été derrière la réussite de plusieurs événements organisés par le Royaume. De même, la candidature conjointe du Maroc, avec l’Espagne et le Portugal pour abriter la Coupe du monde 2030 dans un message à l’occasion de la remise du Prix de l’Excellence de la CAF pour l’année 2022 au Souverain, le 14 mars dernier à Kigali, constitue une initiative à dimension stratégique, puisque cette candidature commune, sans précédent dans l’histoire du football, sera celle de la jonction entre l’Afrique et l’Europe, entre le nord et le sud de la Méditerranée, et entre les mondes africain, arabe et euro-méditerranéen.
Sur le rectangle vert, les équipes nationales des jeunes catégories et la sélection féminine ont marqué les esprits par leurs performances. Ainsi, la sélection marocaine U23 s’est adjugé, pour la première fois de son histoire, la Coupe d’Afrique des nations, organisée au Maroc (24 juin-8 juillet), en s’imposant face à son homologue égyptienne, tenante du titre (2-1 après prolongations), à Rabat, un exploit qui s’ajoute aux récents succès du football national, qui ne cesse de s’illustrer à l’échelle continentale, arabe et africaine. Champions d’Afrique, les Lionceaux de l’Atlas ont assuré la présence du football marocain pour la 8e fois de son histoire aux Jeux olympiques et honoré les couleurs nationales, en décrochant un titre qui en dit long sur l’essor remarquable que connaît le football national. En réalisant ses deux objectifs (qualification aux JO et sacre africain) lors de cette CAN, qui a été une réussite à tous les niveaux, la sélection nationale a écrit une nouvelle page glorieuse de l’histoire du football national.
De son côté, la sélection marocaine féminine a fait sensation lors du Mondial féminin 2023, organisé en Australie et en Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août), en se qualifiant pour les huitièmes de finale. Pour sa première participation à cette grand-messe footballistique, le Maroc, première nation arabe à disputer le Mondial féminin, est allé au-delà des attentes, marquant les esprits pour son baptême du feu mondial avec une qualification historique au deuxième tour. Malgré l’élimination contre la France, les joueuses de Reynald Pedros ont impressionné par leur courage, leur combativité et leur force de caractère. La Remontada dans le groupe H, après la défaite (6-0) face à l’Allemagne, double championne du monde, a été l’un des moments les plus marquants de ce Mondial, faisant découvrir au monde entier une équipe du Maroc résiliente et qui ne lâche rien.
L’équipe nationale U17 a également honoré les couleurs nationales après sa qualification au bout du suspense pour les quarts de finale de la Coupe du monde, organisée en Indonésie du 10 novembre au 2 décembre. L’équipe U17 a signé un exploit historique pour sa deuxième participation seulement à une Coupe du monde de la catégorie. Après avoir atteint les huitièmes de finale lors de leur première participation à un Mondial, en 2013 aux Émirats arabes unis, les Lionceaux de l’Atlas ont franchi un nouveau cap grâce à cette qualification en quarts de finale en Indonésie. Avec cet exploit historique en Coupe du monde, les protégés de Saïd Chiba continuent sur leur lancée, après avoir fait sensation lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN), tenue en mai dernier en Algérie, en se hissant jusqu’en finale.
En futsal, en remportant son troisième titre arabe d’affilée, du 6 au 16 juin en Arabie saoudite, la sélection marocaine est entrée de plain-pied dans l’histoire du football en salle arabe à la faveur de ce record exceptionnel. L’équipe nationale (8e au classement mondial) règne ainsi en maître sur la scène arabe après avoir tenu la dragée haute à ses concurrents lors des trois dernières éditions de la compétition panarabe. Largement supérieurs à leurs adversaires, les Lions de l’Atlas sont désormais l’équipe la plus titrée dans la compétition depuis la 1re édition tenue en 1998, après ses consécrations en 2022 face à l’Irak (3-0) et en 2021 au détriment de l’Égypte (4-0).
L’équipe marocaine a marqué l’histoire du futsal entre 2016 et 2023 avec un palmarès impressionnant qui comprend notamment le Championnat d’Afrique des nations en 2016 et 2020, la Coupe arabe à trois reprises (2021, 2022 et 2023) et la Coupe des nations en 2022, ainsi qu’un quart de final de la Coupe du monde.