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Sahara : Comment le Maroc enchaîne les succès diplomatiques

Derrière la série de percées diplomatiques récentes s’agissant de la question du Sahara marocain, il y a une vision claire et perspicace portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dont l’engagement en faveur de la défense de l’intégrité territoriale ne s’est jamais démenti. Le Souverain a été, depuis Son accession au Trône de ses glorieux ancêtres, en première ligne du combat pour la préservation de l’intégrité territoriale du Royaume et le développement des provinces du Sud. Le Maroc, sous le leadership Royal, mène en effet une action diplomatique sage et multidimensionnelle qui permet au Royaume de réaliser de grandes victoires, consolidant ainsi sa place dans le concert des nations et l’imposant comme un acteur crédible et un partenaire incontournable.

Moins d’un mois après l’adoption par la France d’une position historique sans équivoque en faveur de la souveraineté du Maroc sur ses territoires sahariens, le Tchad a ouvert un consulat général à Dakhla, avant que la République dominicaine n’annonce à son tour son intention d’ouvrir une représentation diplomatique dans les provinces du Sud. Cette succession de victoires diplomatiques était, il faut le reconnaître, prévisible compte tenu de l’érosion des thèses séparatistes devant le bien-fondé de la position marocaine, la force de sa diplomatie sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi et la pertinence du plan d’autonomie qui jouit du soutien de la communauté internationale, et en particulier au sein des instances onusiennes qui le jugent crédible et sérieux.

À l’évidence, les nouvelles orientations de la politique du Royaume s’agissant de la question du Sahara ont fini par porter leurs fruits. Le soutien international à l’intégrité territoriale du Maroc gagne du terrain d’année en année, au grand dam des séparatistes qui voient ainsi leurs projets chimériques dépérir. Après la dynamique vertueuse induite par l’ouverture d’une trentaine consulats dans les provinces du Sud, la décision historique les États-Unis d’Amérique de reconnaître la pleine souveraineté du Maroc sur ses territoires sahariens, avant qu’Israël lui emboite le pas, la France annonce officiellement le 30 juillet dernier par la voix de son Président, dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qu’elle «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine». Mieux encore, la République française a souligné «l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume».

Derrière cette série de percées diplomatiques, il y a une vision claire et perspicace portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dont l’engagement en faveur de la défense de l’intégrité territoriale ne s’est jamais démenti. Le Souverain a été, depuis Son accession au Trône de ses glorieux ancêtres, en première ligne du combat pour la préservation de l’intégrité territoriale du Royaume et le développement des provinces du Sud.

C’est grâce aux hautes orientations du Souverain que le Maroc maintient en toute confiance et en toute responsabilité son adhésion, sous les auspices de l’ONU, à la dynamique visant à trouver une solution au conflit artificiel autour du Sahara marocain. Dans Ses discours, mais aussi à travers Son action diplomatique et les initiatives qu’Il prend, Il a été depuis toujours le garant de l’unité de la nation et son premier défenseur contre les manœuvres ourdies par les adversaires du Maroc.



Dans Ses discours, Sa Majesté le Roi a toujours affiché une intransigeance à toute épreuve s’agissant du respect de l’intégrité territoriale du Maroc. Il en est ainsi de Son discours à l’occasion du 39e anniversaire de la Marche Verte (2014), où il a souligné avec une fermeté qui n’a d’égale que sa détermination de ne céder aucun pouce du territoire national : «Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps». Dans ce même discours, le Souverain a affirmé qu’il était de Son devoir «de définir les concepts et les responsabilités dans le traitement des questions avec les Nations unies. Il M’incombe aussi d’exprimer le rejet par le Maroc des mystifications et des dérapages que connaît cette affaire». Plus récemment encore, avec la même fermeté, mais avec plus de clarté, le S.M. le Roi a affirmé que le dossier du Sahara était le prisme à travers lequel le Maroc considérait son environnement international et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit. Dans Son discours à la nation à l’occasion du 69e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple (2022), Il a adressé un message clair à certains pays comptant parmi les partenaires traditionnels ou nouveaux du Maroc, et qui affichent des positions «ambiguës» au sujet de la question du Sahara marocain, pour qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque.

Voici une série, non exhaustive, des plus importantes percées diplomatiques enregistrés sur près d’une année s’agissant de la question du Sahara marocain

17 août 2024 : Selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères de la République dominicaine, le Président de la République dominicaine, Luis Abinader, lors de l’audience qu’il lui a accordée, a chargé le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, de transmettre à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, «le soutien ferme de la République dominicaine à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’intention de considérer, en tant que priorité dans les futurs plans d’expansion, l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla». M. Abinader a aussi réaffirmé que la République dominicaine considérait «le plan d’autonomie, proposé par le Maroc, comme l’unique solution au différend sur le Sahara», précise le communiqué. Lors de cette audience, qui a eu lieu au Palais national, en marge de la cérémonie d’investiture du Président de la République dominicaine, représentant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, M. Bourita a transmis au Président Abinader les félicitations de Sa Majesté le Roi et Ses vœux de succès dans son nouveau mandat, poursuit le communiqué.

14 août 2024 : L’inauguration du siège du consulat général et l’installation du nouveau consul général ont eu lieu à l’occasion d’une cérémonie présidée par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, des Tchadiens de l’étranger et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, et le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. L’inauguration du consulat général tchadien à Dakhla confirme et opérationnalise la décision de la République du Tchad notifiée aux autorités marocaines le 7 septembre 2022, en vue de l’ouverture d’un consulat général à Dakhla, au Sahara marocain.

6 août 2024 : La Finlande considère le Plan marocain d’autonomie comme «une bonne base pour une solution» au différend régional autour du Sahara marocain. Cette position a été exprimée dans le communiqué conjoint, publié, mardi 6 août, à Helsinki, à l’issue de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la ministre finlandaise des Affaires étrangères, Elina Valtonen. «La Finlande considère le plan d’autonomie présenté en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU et comme une bonne base pour une solution agréée par les parties», poursuit le communiqué, réitérant le soutien de la Finlande au «processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable». Dans ce communiqué, les deux ministres ont également exprimé leur position commune quant au rôle exclusif des Nations unies dans le processus politique, réaffirmant leur soutien aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et l’appui de leurs pays respectifs aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, visant à faire avancer ce processus. La nouvelle position de la Finlande est d’autant plus cruciale qu’elle cristallise un changement dans le paradigme des pays nordiques s’agissant de la question du Sahara marocain, ces pays ayant adopté depuis toujours des positions en faveur des thèses séparatistes.

30 juillet 2024 : Dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le Président français, Emmanuel Macron, annonce officiellement au Souverain qu’il «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine», indique le Cabinet Royal dans un communiqué. Dans ce même Message, qui coïncidait avec la commémoration du 25e anniversaire de la Fête du Trône, le Président de la République française assure Sa Majesté le Roi de «l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume» et que son pays «entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international». À cet effet, M. Macron affirme que «pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant», ajoutant que ce plan «constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique, juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies».

30 octobre 2023 : Le Conseil de sécurité des Nations unies décide de proroger pour une année le mandat de la Minurso, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour clore le différend régional autour du Sahara marocain. Le Conseil de sécurité «décide de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2024», lit-on dans le texte de la résolution 2703, dont les États-Unis sont le porte-plume. La résolution a été adoptée par 13 voix pour et deux abstentions. Dans cette nouvelle résolution, l’instance exécutive des Nations unies a réaffirmé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de mettre fin au différend régional sur le Sahara marocain, comme consacré dans les résolutions du Conseil de sécurité. Les membres du Conseil ont également réitéré leur soutien aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour le Sahara marocain visant à faire avancer le processus politique en vue d’aboutir à une solution réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis. Aussitôt après, le Maroc s’est félicité de l’adoption de la résolution 2703 qui intervient dans «un contexte marqué par la poursuite de la dynamique positive que connaît le dossier, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, le soutien international grandissant de près d’une centaine de pays à l’Initiative marocaine d’autonomie, l’ouverture à Laâyoune et à Dakhla de plus d’une trentaine de consulats généraux, la non-reconnaissance de plus de 84% des États membres de l’ONU de l’entité fantoche, ainsi que l’essor économique et social de la région dans le cadre du nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud confortent, en effet, l’approche préconisée par le Royaume dans le traitement de cette question. Selon le ministère, à travers la résolution 2703 le Conseil de sécurité conforte sa démarche au sujet de la question du Sahara marocain, aussi bien au niveau de l’identification des parties et la consécration du cadre du processus, que de la confirmation de sa finalité.

26 octobre 2023 : La République tchèque considère le Plan d’autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Royaume du Maroc et comme «bonne base» pour une solution convenue entre les parties. Cette position a été exprimée dans la déclaration conjointe signée, à Prague, par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères de la République tchèque, Jan Lipavský. Les deux parties ont affirmé leur soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, et à ses efforts pour faire avancer le processus politique basé sur les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU. M. Bourita, qui effectue une visite officielle en République tchèque, et M. Lipavský ont également réaffirmé leur soutien à la Minurso, précise-t-on dans la déclaration conjointe. À noter que le nombre des pays membres de l’Union européenne qui apprécient et soutiennent le plan d’autonomie s’est élevé à 14 après la position exprimée par la République tchèque, et ce grâce à l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, estime le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Pour M. Bourita, ces soutiens s’inscrivent dans le cadre d’une tendance internationale pour faire du plan d’autonomie la base du règlement du différend autour du Sahara marocain.

11 octobre 2023 : La Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU enterre définitivement l’option référendaire. La Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté, mercredi 11 octobre 2023, une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain et réaffirmant l’enterrement définitif du référendum. Cette résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007. Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue d’aboutir à une solution «juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara marocain. Le document loue les efforts déployés dans ce sens et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une «solution politique qui soit mutuellement acceptable». Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations unies. L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

6 septembre 2023 : Le Japon salue les efforts «sérieux et crédibles» du Maroc pour faire avancer le processus politique vers le règlement de la question du Sahara marocain. Cette position a été exprimée dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères japonais publié à l’issue d’une rencontre, tenue au Caire entre le chef de la diplomatie nipponne, Hayashi Yoshimasa, et son homologue marocain, Nasser Bourita, en marge des travaux du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères. «S’agissant de la question du Sahara, le ministre japonais des Affaires étrangères, Hayashi Yoshimasa, a salué les efforts sérieux et crédibles du Maroc pour faire avancer le processus politique », a indiqué le ministère japonais dans ce communiqué. Le chef de la diplomatie japonaise a également souligné l’importance du plan d’autonomie présenté par le Maroc tout en exprimant le soutien aux efforts de médiation déployés par le Secrétaire général des Nations unies et par son Envoyé spécial pour le Sahara. M. Hayashi a, d’autre part, mis en valeur l’excellence des relations que le Japon et le Maroc ont depuis toujours entretenues sur la base des liens solides d’amitié entre la famille impériale japonaise et la famille Royale marocaine. Il a, dans ce contexte, exprimé la détermination du Japon à renforcer davantage ces relations dans plusieurs domaines, notamment ceux des affaires et des investissements.

9 septembre 2023 : Le Pérou retire officiellement sa reconnaissance du «polisario». Un autre revers cuisant pour les ennemis de l’intégrité territoriale est venu cette fois du Pérou. Le gouvernement de ce pays d’Amérique latine a en effet décidé de suspendre les relations diplomatiques avec la prétendue «rasd». Un communiqué daté du 9 septembre du ministère des Affaires étrangères souligne que «conformément aux règles du droit international, le gouvernement du Pérou a décidé de suspendre, à compter de ce jour, les relations diplomatiques» avec la «rasd». La même source ajoute que «le Pérou, fidèle aux principes du droit international qui guident sa politique étrangère, réitère sa volonté de continuer à soutenir, dans le cadre des Nations unies, tous les efforts visant à ce que les parties impliquées dans la question du Sahara occidental parviennent à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable par tous».

18 juillet 2023 : Les États-Unis réaffirment leur soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Un jour après l’annonce de la reconnaissance par Israël de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a affirmé que la position américaine annoncée en décembre 2020 «n’a pas changé». Interpellé sur la décision israélienne de reconnaître la marocanité du Sahara, le porte-parole du département d’État américain a souligné qu’«il n’y a pas de commentaire à faire, si ce n’est que les États-Unis ont franchi ce pas en décembre 2020. Depuis ce temps, il n’y a pas eu de changement». Il est à rappeler qu’en décembre 2020, les États-Unis avaient annoncé, à travers une proclamation solennelle, la reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara. «Les États-Unis affirment, comme l’ont déclaré les administrations précédentes, leur soutien à la proposition d’autonomie du Maroc comme seule base d’une solution juste et durable du différend sur le territoire du Sahara», précise la proclamation.

17 juillet 2023 : Israël reconnaît la marocanité du Sahara, un communiqué du Cabinet Royal annonce que S.M. le Roi Mohammed VI a reçu une lettre du Premier ministre de l’État d’Israël, Benyamin Netanyahu, par laquelle il a porté à la Très Haute Attention du Souverain la décision de l’État d’Israël de «reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental». À cet égard, le Premier ministre israélien a indiqué que cette position de son pays serait «reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien». Le haut responsable israélien souligne, en outre, que ladite décision sera «transmise aux Nations unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques». Dans sa lettre au Souverain, le Premier ministre israélien a affirmé sur son pays examinait positivement «l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla», et ce dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’État. Cette position exprimée par le Premier ministre israélien constitue une véritable victoire pour la cause nationale, étant donné qu’elle provient d’un acteur important sur la scène internationale.

11 juillet 2023 : La République d’Angola se prononce pour la première fois pour une solution politique fondée sur le compromis au sujet du différend autour du Sahara. Dans un communiqué conjoint publié à Rabat, à l’issue des travaux de la troisième session de la Commission mixte de coopération maroco-angolaise, coprésidée par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Relations extérieures de la République d’Angola, Téte Antonio, le chef de la diplomatie angolaise a affirmé que son pays encourageait «les efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour trouver une solution politique juste, durable, mutuellement acceptable par les parties et fondée sur le compromis». Les deux ministres ont, en outre, renouvelé leur attachement indéfectible aux principes du droit et de la légalité internationale et au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États, indique le communiqué conjoint. Cette déclaration traduit clairement une nouvelle tonalité dans la ligne politique de l’Angola s’agissant de la question du Sahara. Car, faut-il le rappeler, ce pays stratégique de l’Afrique australe, le dernier en Afrique à avoir recouvert son indépendance du Portugal en 1975, a toujours été sensible aux idées révolutionnaires et aux principes de libération des peuples. C’est ce qui explique sans doute son soutien indéfectible au polisario depuis de longues années.

6 juin 2023 : Le Sénat brésilien adopte une motion de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, appelant à un appui «plus expressif» aux efforts «sérieux et fiables» du Royaume dans la recherche d’une solution à ce conflit régional. «Le Brésil a toujours adopté une position constructive et sensée en ce qui concerne ce conflit régional. Le moment est opportun pour notre pays de considérer la proposition d’autonomie présentée par le Maroc comme base réaliste et pragmatique d’une solution politique conforme aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies», lit-on dans la motion signée par 28 sénateurs brésiliens de différents bords politiques. Le climat de confiance qui existe entre le Maroc et le Brésil «sera renforcé davantage par un soutien plus expressif du Brésil au sein du Conseil de sécurité des Nations unies aux efforts sérieux et fiables que le Maroc a déployés pour la recherche d’une solution politique consensuelle et pacifique au conflit régional du Sahara», souligne la motion.
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