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Sahara : rétrospective des plus belles victoires diplomatiques du Maroc durant les 12 derniers mois

Tout au long des douze derniers mois, le Maroc a réalisé des avancées substantielles s’agissant de la question du Sahara. Ouverture d’un consulat du Tchad à Dakhla, changement graduel mais significatif des positions de certains pays nordiques, soutien renouvelé au plan d’autonomie dans les instances onusiennes… autant de succès qui montrent la pertinence et l’efficacité de la diplomatie marocaine. Mais le tournant a été sans conteste la nouvelle position de la France soutenant sans équivoque la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud. Cette percée est de loin l’événement marquant de l’année 2024.

Inauguration du consulat de la République du Tchad à Dakhla le 14 août 2024
Inauguration du consulat de la République du Tchad à Dakhla le 14 août 2024
Au cours des douze derniers mois, le dossier du Sahara marocain a connu des développements majeurs qui ne manqueront pas d’avoir des retombées positives sur le processus de règlement menée sous l’égide exclusive de l’ONU. Depuis la résolution 2703 (octobre 2023) du Conseil de sécurité, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. En effet, la résolution 2756 que l’organe exécutif vient d’adopter le 31 octobre dernier cristallise toutes les avancées engrangées par la diplomatie marocaine et couronne ses efforts inlassables sous la conduite éclairée de S.M. le Roi pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume.

Force est de constater à cet égard que la nouvelle résolution du Conseil de sécurité positionne l'initiative marocaine d'autonomie en tant que «seule et unique base» pour la négociation d’une solution politique à ce différend régional dans le cadre de la souveraineté du Royaume. De même, elle consacre pour la dix-septième année consécutive la prééminence de l'initiative d'autonomie en la qualifiant d’effort sérieux et crédible.
Mieux encore, la résolution 2756 demande au Conseil de sécurité de prendre en considération la dynamique internationale et le momentum au profit de cette initiative marocaine qui jouit du soutien de 20 membres de l’Union européenne, deux membres permanents du Conseil de sécurité et plus d’une centaine de pays et d'organisations régionales et internationales à travers le monde.
Mais bien avant la résolution 2756, le dossier a connu tout au long de 2024 des développements inédits qui ont conforté le Maroc dans son bon droit et appuyé ses efforts visant à mettre fin ce conflit régional monté de toutes pièces et imposé par un voisin mû par la seule volonté d’encalminer la marche du Royaume vers le progrès et la stabilité.

Paris soutient sans équivoque l’intégrité territoriale du Maroc

Parmi les avancées significatives à relever, la nouvelle position de la France marque un tournant historique. Paris soutient désormais sans équivoque la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et considère que le plan d’autonomie est l’unique voie envisageable pour clore ce dossier. Cette position a été exprimée par Président français qui avait annoncé officiellement le 30 juillet dernier à S.M. le Roi qu’il «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine».

Dans un message adressé au Souverain, à l’occasion de la commémoration du 25e anniversaire de la Fête du Trône, le Président de la République française assurait Sa Majesté le Roi de «l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume» et que son pays «entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international». Cette position a été réitérée sans ambages par M. Macron dans un discours prononcé devant le Parlement marocain lors de sa visite d’État dans le Royaume, fin octobre dernier. La portée de la nouvelle position de la France est, d’un point de vue géostratégique, importante à plus d’un égard. La France, membre permanent du Conseil de sécurité, connaît mieux que quiconque les tenants et les aboutissants de cette affaire, sa genèse et son évolution. Ancienne puissance coloniale, elle est au fait de ce conflit et de ses imbrications avec les pays du voisinage.

Des percées importantes auprès des pays nordiques

Outre la nouvelle position de la France, le Royaume pu réaliser des percées importantes auprès des pays nordiques, connus pour leur appui traditionnel aux thèses des séparatistes. À ce titre, il faut appréhender à sa juste valeur la déclaration de la ministre des Affaires étrangères finlandaise, Mme Elina Valtonen, considérant le Plan marocain d'autonomie comme «une bonne base pour une solution» au différend régional autour du Sahara marocain.

«La Finlande considère le plan d'autonomie présenté en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l'ONU et comme une bonne base pour une solution agréée par les parties». Pour un pays ayant souvent adopté des positions plutôt hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc, les termes utilisés sont assez significatifs pour augurer un changement de position graduel allant dans le sens de la neutralité positive.



La position de la Finlande n’est pas isolée. Le Danemark a lui aussi exprimé en septembre dernier une position qui annonce un changement futur dans la position de ce pays scandinave s’agissant de la question du Sahara. En marge des travaux de l’AG de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères du Royaume danois, M. Lars Løkke Rasmussen, a réaffirmé son soutien au processus politique mené par les Nations unies tout en soulignant qu’il considérait le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus en cours.

Même dynamique positive au sein de la Quatrième Commission

Au niveau multilatéral, il convient de relever par ailleurs que lors des travaux de la Quatrième Commission de l'Assemblée générale de l’ONU, beaucoup de pays amis ont réaffirmé leur soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et aux efforts qu’il déploie pour parvenir à une solution politique basée sur le compromis. De plus, la Quatrième Commission a adopté sans vote une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain. La résolution, pour rappel, exhorte l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007.

À ces développements favorables, s’ajoute un événement qui mérite d’être cité : la République du Tchad a ouvert en août dernier un consulat général à Dakhla, portant ainsi le nombre de représentations consulaires dans les provinces du Sud à 29. Et visiblement, elle ne sera pas la dernière, puisque la République Dominicaine «considère en tant que priorité» l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla. Lors de la cérémonie de son investiture, le Président de la République Dominicaine, M. Luis Abinader, a chargé M. Nasser Bourita de transmettre à Sa Majesté le Roi Mohammed VI «le soutien ferme de la République Dominicaine à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’intention de considérer en tant que priorité, dans les futurs plans d’expansion, l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla».

Des succès nés d’une Vision Royale perspicace

Inutile de rappeler que derrière la série de percées diplomatiques récentes s’agissant de la question du Sahara marocain, il y a une vision claire et perspicace portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dont l’engagement en faveur de la défense de l’intégrité territoriale ne s’est jamais démenti. Le Souverain a été, depuis son accession au Trône de ses glorieux ancêtres, en première ligne du combat pour la préservation de l’intégrité territoriale du Royaume et le développement des provinces du Sud. Le Maroc, sous le leadership Royal, mène en effet une action diplomatique sage et multidimensionnelle qui a permis au Royaume de s’imposer comme un acteur crédible et un partenaire incontournable. Autant de succès qui préludent à la clôture de ce différend qui n’a que trop duré et qui a obéré pendant des décennies les efforts de développement du Maroc et les initiatives d’intégration régionale.

Entretien avec Cherkaoui Roudani, universitaire et expert en géopolitique : Après plus de trois ans d’errements diplomatiques, Staffan de Mistura semble dans l’incapacité de comprendre les dynamiques en cours s’agissant du dossier du Sahara

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Le Matin : Comment le dossier du Sahara a-t-il évolué depuis la dernière résolution du Conseil de sécurité d’octobre 2023 ?

Cherkaoui Roudani :
La résolution 2703 de 2023 a été une occasion pour les pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies de consolider la prééminence de la proposition marocaine d’autonomie sur les autres options jugées obsolètes. Dans le même texte, la résolution a mis en avant le développement que connaissent les provinces du Sud à travers le nouveau modèle de développement économique, tout en insistant sur la responsabilité de l’Algérie et son rôle dans le conflit en l’invitant à respecter le processus et la cadre de négociations, à savoir les tables rondes.

Cela dit, depuis la résolution du Conseil de sécurité d’octobre 2023, plusieurs développements significatifs ont eu lieu, marquant une évolution notoire du dossier vers la consolidation et la réaffirmation des quatre fondamentaux que le Maroc impose pour le règlement de ce conflit. Tout d’abord, le soutien international à la proposition marocaine d’autonomie qui a considérablement augmenté. Près d’une centaine de pays ont affirmé leur appui à cette initiative sans oublier l’ouverture de plus d’une trentaine de consulats généraux à Laâyoune et à Dakhla, témoignant ainsi de la reconnaissance croissante de la communauté internationale des droits légitimes du Maroc sur ses territoires sahariens et de ses efforts pour parvenir à une solution durable et pragmatique.

En outre, la résolution 2703 avait clairement identifié les parties prenantes au processus politique, soulignant que chacune devait assumer ses responsabilités politique, juridique et morale. Ce point est crucial dans le cadre de la recherche d’une solution définitive à ce différend régional. Le fait de mentionner plusieurs fois l’Algérie, au même titre que le Maroc, dans le texte de la résolution 2703, confirme son rôle central dans ce conflit. En outre, cette résolution consacre également les tables rondes comme cadre exclusif du processus politique, incluant expressément la participation de l’Algérie, ce qui témoigne d’un changement d’approche vers une négociation plus inclusive.

Par ailleurs, le Conseil de sécurité a souligné que la solution devait être «réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis», ce qui revient à un soutien implicite à l’Initiative marocaine d’autonomie, jugée «sérieuse et crédible». De même, le Conseil de sécurité a adressé un rappel au «polisario» concernant ses violations des droits liés à la liberté de circulation de la Minurso, ce qui souligne la nécessité d’un respect mutuel des obligations et des engagements des parties prenantes. De plus, l’appel renouvelé à l’Algérie pour qu’elle respecte ses obligations d’enregistrement des séquestrés des camps de Tindouf dénote une volonté d’accroître la transparence et l’équité dans le traitement de cette question.

Parallèlement à ces considérations, la dynamique actuelle que connaît le dossier du Sahara va dans le sens d’une reconnaissance croissante de l’intégrité territoriale du Maroc sur la scène internationale, avec des développements forts significatifs. Parmi ceux-ci, la France, emboitant le pas à l’Espagne, a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc, consolidant ainsi les liens stratégiques entre les deux pays. Cette reconnaissance est un facteur clé dans la consolidation de la position du Maroc en tant qu’acteur régional majeur. Au niveau africain, l’ouverture du consulat du Tchad dans les provinces du Sud est un autre développement hautement significatif.

En élargissant le réseau consulaire dans ces régions, le Maroc renforce ses relations diplomatiques.

À côté de ses évolutions positives, il importe de souligner les initiatives novatrices de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, notamment celle visant à désenclaver les pays du Sahel en leur donnant la possibilité d’avoir accès à l’océan Atlantique. Il s’agit d’un projet qui traduit une vision ambitieuse pour la région et la sous-région. Le projet «Vision Atlantique 2030» s’inscrit dans cette volonté d’inscrire les pays afro-atlantiques dans la géostratégie globale de l’Atlantique. Cette initiative est non seulement bénéfique pour le Maroc, mais également pour ses voisins, qui peuvent ensemble construire un espace d’échanges économiques et de prospérité partagée. Bien sûr, cette Vision Royale s’articule parfaitement avec la dynamique de développement que connaissent les provinces sahariennes du Royaume, ces dernières étant appelées à terme à devenir le trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine, mais aussi le moteur de prospérité de la façade atlantique de l’Afrique.

À tout cela, il faut ajouter, les nouvelles positions favorables exprimées par des pays comme le Danemark, l’Estonie et la Finlande, ainsi que le soutien de plus de 19 pays européens au plan d’autonomie. Ces soutiens croissants plaident tous en faveur du plan d’autonomie qui est perçu de plus en plus comme l’unique solution réaliste et viable au différend autour du Sahara.

À noter par ailleurs que, dans les forums multilatéraux tels que Russie-Afrique, Chine-Afrique et Japon-Afrique, l’appui à la position marocaine s’est concrétisé par le refus des États hôtes d’autoriser la participation des représentants des séparatistes, malgré les manœuvres algériennes. Donc, je pense que ces développements augurent d’un changement de paradigme au niveau international, et ce changement va dans le sens tracé par la diplomatie Royale.

Que retenez-vous du dernier rapport du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain ?

Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a d’abord souligné les avancées remarquables enregistrées dans les provinces du sud du Maroc, notamment en matière de développement socio-économique, d’infrastructures et de projets de transformation territoriale. De plus, M. Guterres a mis en exergue les initiatives stratégiques menées sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à désenclaver les pays du Sahel en leur offrant un accès à l’espace atlantique. L’Initiative Royale pour les pays afro-atlantiques constitue en effet une avancée majeure, de nature à inscrire ces territoires dans la dynamique de transformation géostratégique de cette région du monde. En parallèle, le rapport salue l’action des commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), dont le travail est fondamental pour consolider et protéger les droits de l’Homme dans les provinces du Sud, soulignant ainsi le ferme engagement du Royaume en faveur des principes universels des droits humains.

En revanche, Antonio Guterres a rappelé aux milices armées du Polisario l’importance de respecter pleinement le cessez-le-feu et a condamné leurs actions hostiles, qui compromettent la stabilité régionale. Dans sa lecture de la dynamique que connaît ce dossier, il y a lieu de rappeler que le Secrétaire général des Nations unies a mentionné la lettre adressée par le Président français Emmanuel Macron à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, confirmant le soutien inébranlable de la France à l’initiative marocaine d’autonomie sous souveraineté marocaine. Le Secrétaire général a également mis en lumière les tensions croissantes entre le Maroc et l’Algérie, invitant cette dernière à renouer le dialogue et à privilégier une coopération régionale constructive pour instaurer un climat propice à la paix et au développement dans la région de l’Afrique du Nord. Par cet appel à une normalisation des relations bilatérales, M. Guterres souligne, d’une part, la bonne foi du Maroc et relève, d’autre part, la nécessité pour l’Algérie d’abandonner ses postures hostiles, qui vont à l’encontre des principes de bon voisinage et de stabilité régionale.

Que pensez-vous de la proposition de partition du Sahara évoquée par M. de Mistura ?

La proposition de partition du Sahara, récemment évoquée par Staffan de Mistura lors d’une session à huis clos du Conseil de sécurité, reflète une vision caduque et obsolète. Elle apparaît comme une tentative visant à ressusciter une approche purement algérienne, qui cherche à obtenir un accès à l’Atlantique en créant un État fantoche aux dépens de la souveraineté marocaine et des réalités historiques et culturelles de la région. En reprenant une idée rejetée par le Maroc depuis longtemps, M. de Mistura semble s’ériger en chantre du séparatisme, une posture particulièrement choquante venant d’un envoyé onusien censé œuvrer pour une solution réaliste et pragmatique.

Cette suggestion, certainement soufflée par Alger, marque un précédent dans l’histoire des Nations unies concernant le dossier du Sahara. Contrairement à cette proposition, l’ancien envoyé spécial du Secrétaire général, Peter Van Walsum, n’avait pas hésité à qualifier depuis 2007 l’option de la partition d’irréaliste et irréalisable, rappelant ainsi son inadéquation avec les objectifs de stabilité et de paix de l’ONU pour la région. En effet, la communauté internationale, en particulier à travers les résolutions répétées du Conseil de sécurité, soutient l’initiative marocaine d’autonomie comme étant le cadre de compromis le plus sérieux et le plus crédible pour une solution durable. De plus, cette approche caduque ne prend pas en compte la réalité historique et culturelle de l’intégrité territoriale du Maroc, ni le sentiment d’appartenance exprimé par les populations sahraouies dans les provinces du Sud, qui bénéficient aujourd’hui d’importants investissements de développement et d’infrastructures modernes.

Au demeurant, une vision de partition risque de mettre en péril la sécurité régionale et africaine, en créant de nouvelles sources de tension et de rivalités géopolitiques. Elle pourrait également favoriser l’expansion des réseaux terroristes dans la région du Sahel. En délaissant l’option du compromis et du pragmatisme, M. de Mistura risque de nuire au processus du cadre des tables rondes soutenu par les Nations unies, cadre qui implique toutes les parties et à leur tête l’Algérie. Cette proposition de M. de Mistura reflète une vision archaïque que l’Histoire et le droit international ont enterrée, car elle est non viable. Je pense qu’en évoquant cette option, l’envoyé du SG de l’ONU se met en totale contradiction avec les valeurs de paix et de stabilité prônées par les Nations unies.

Que pensez-vous du bilan de Staffan de Mistura après plus de trois ans en tant qu’envoyé personnel pour le Sahara ?

Nul doute que le bilan de Staffan de Mistura, après plus de trois ans en tant qu’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, est décevant. Son bilan traduit en fait une vision diplomatique en déphasage avec les réalités du terrain. Plutôt que de s’appuyer sur les progrès politiques, diplomatiques et économiques significatifs réalisés par le Maroc dans ses provinces du Sud, M. de Mistura semble avoir ignoré tout cela, préférant relancer des propositions qui relèvent d’une approche passéiste, contraires au droit international et aux résolutions des Nations unies.

Dans ce sens, j’aimerais bien souligner que le droit international a consacré un principe selon lequel «tout ce qui va à l’encontre de l’unité territoriale des États ne constitue pas un droit à l’autodétermination». Ce principe met en avant l’importance de préserver les frontières nationales face aux tentatives de fragmentation. Le Maroc, appuyé par de nombreuses résolutions internationales, réaffirme que le respect de son intégrité territoriale est indispensable à sa stabilité et à son développement. Ainsi, toute tentative de division, même invoquant l’autodétermination, se heurte aux règles du droit international, qui privilégient la souveraineté et l’unité des États face aux velléités séparatistes. En matière de diplomatie et de gestion des conflits, il est essentiel de reconnaître les dynamiques positives, notamment lorsqu’elles contribuent à la stabilité régionale et au développement. Or M. de Mistura préfère s’inscrire dans une vision en porte-à-faux avec la légitimité internationale et les fondements mêmes du compromis exigé par l’ONU. En s’écartant des résolutions de l’ONU, il s’éloigne également de sa mission initiale, celle d’accompagner le processus de paix vers une solution juste, pragmatique et durable. Donc à mon sens, après plus de trois ans d’errements diplomatiques, M. de Mistura semble dans l’incapacité de comprendre les dynamiques en cours s’agissant de ce dossier. J’estime que s’il persiste à ignorer les véritables protagonistes de ce conflit artificiel et les avancées sur le terrain, il est temps qu’il laisse la place à une diplomatie plus lucide et plus à même de comprendre les enjeux de ce conflit. La région mérite un envoyé personnel du SG de l’ONU capable saisir l’opportunité historique offertes par les évolutions à l’œuvre afin de parvenir à une paix durable.

Quid de la nouvelle résolution onusienne 2756 votée par la majorité des membres du Conseil de sécurité le 31 octobre dernier ?

Il convient de souligner que la résolution onusienne 2756, adoptée à une majorité écrasante par le Conseil de sécurité des Nations unies, marque une étape supplémentaire dans le soutien international à l’intégrité territoriale du Maroc. En reconnaissant la validité et la viabilité de la position marocaine et de son approche réaliste pour une solution durable, cette résolution vient confirmer la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud. De plus, dans le cadre d’une dynamique géopolitique où la stabilité régionale est devenue cruciale, la résolution 2756 expose clairement la nature géopolitique de ce conflit artificiel, mettant en lumière les manœuvres de déstabilisation orchestrées par l’Algérie par le biais du Polisario.

Ce tournant est accentué par l’absence de l’Algérie lors du vote, un geste révélateur de son isolement diplomatique croissant sur la scène internationale et qui confirme sans ambiguïté son implication directe dans le conflit. La position du Maroc, axée sur une initiative d’autonomie et fondée sur le compromis, trouve un écho favorable dans la résolution qui rejette les solutions dépassées et met en avant la nécessité d’une approche pragmatique, en phase avec les réalités actuelles.

En outre, cette résolution demande un recensement de la population des camps de Tindouf qui se trouvent sur le territoire algérien. Alger est appelée donc à assumer ses responsabilités quant aux conditions de vie dramatiques dans ces camps. La résolution insiste par ailleurs sur la nécessité de la participation active de l’Algérie aux pourparlers, conformément aux principes de dialogue direct et inclusif promus par l’ONU. Le soutien accru d’acteurs internationaux de poids tels que les États-Unis, la France et plusieurs pays européens et africains conforte la position marocaine qui, de l’avis de tous, sert les intérêts géostratégiques de la région.

Pour toutes ces raisons je pense que la résolution 2756 a posé les jalons d’une solution définitive en consacrant la prééminence de l’autonomie sous souveraineté marocaine. Cette résolution onusienne a respecté les quatre fondamentaux du Maroc, à savoir son soutien aux efforts du Secrétaire général pour une solution pragmatique et durable, l’autonomie sous souveraineté marocaine comme unique voie crédible, réaliste et réalisable, la participation active de l’Algérie aux tables rondes comme partie prenante, et le respect du cessez-le-feu par les milices du Polisario. En filigrane, la résolution 2756 confirme le Maroc, sous le leadership de Sa Majesté, comme un pilier de stabilité et de sécurité régionales.

Sahara : rétrospective des succès diplomatiques entre octobre 2023-octobre 2024

1er novembre 2024 : La France réaffirme que «le présent et l’avenir» du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine

Devant le Conseil de sécurité des Nations unies à New York, la France a réaffirmé que «le présent et l’avenir» du Sahara s’inscrivaient dans le cadre de la souveraineté marocaine, réitérant son soutien «clair et constant» au plan d’autonomie pour résoudre définitivement ce différend régional. «Notre position est connue. Pour la France, le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine», a déclaré l’ambassadeur, représentant permanent de la France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, à l’issue du vote par le Conseil de la résolution 2756 prorogeant d’un an le mandat de la Minurso.

L’ambassadeur a ajouté que l’autonomie sous souveraineté marocaine était «le cadre dans lequel cette question doit être résolue, et notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant». «Pour la France, celui-ci constitue la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée, conformément aux résolutions de ce Conseil», a poursuivi M. de Rivière en relevant qu’un «consensus international de plus en plus large se dégage en ce sens». Pour l’ambassadeur de France, «il était important que le Conseil prenne note de cette dynamique comme il le fait désormais dans cette résolution».

1er novembre 2024 : Les États-Unis réaffirment au Conseil de sécurité leur soutien au plan marocain d’autonomie comme solution «sérieuse, crédible et réaliste»

Les États-Unis ont réaffirmé au Conseil de sécurité de l’ONU leur soutien au plan marocain d’autonomie, le qualifiant de solution «sérieuse, crédible et réaliste» pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara marocain. «Comme l’a réaffirmé récemment le secrétaire d’État Antony Blinken, les États-Unis continuent de considérer la proposition marocaine d’autonomie comme sérieuse, crédible et réaliste en vue d’une solution politique» à ce différend régional, a souligné le représentant adjoint des États-Unis auprès des Nations unies, l’ambassadeur Robert Wood. Dans une intervention à l’issue du vote par les membres du Conseil de la résolution 2756 prorogeant jusqu’au 31 octobre 2025 le mandat de la Minurso, le diplomate américain, dont le pays est le porte-plume de la résolution sur le Sahara, a souligné «l’urgence de parvenir à une solution politique» à ce conflit, tout en insistant sur la nécessité de mettre à profit la «dynamique» en cours.

31 octobre 2024 : Le Conseil de sécurité renouvelle pour un an le mandat de la Minurso, consacre la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie

Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé de renouveler pour une année le mandat de la Minurso. Le Conseil de sécurité «décide de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2025», lit-on dans le texte de la résolution 2756. Dans cette nouvelle résolution, l’instance exécutive des Nations unies a réaffirmé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Royaume en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de clore le conflit artificiel autour du Sahara marocain, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.

L’organe onusien s’est, par ailleurs, félicité des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Dakhla et à Laâyoune et de l’interaction entre le Royaume et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies. Dans sa nouvelle résolution adoptée par 12 voix pour, deux abstentions et le «non-vote» d’un membre non permanent, en l’occurrence l’Algérie, l’instance exécutive de l’ONU a réitéré «avec force» sa demande au sujet de l’«enregistrement» des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, au sud-ouest algérien.

30 octobre 2024 : La France fait part de son intention d’accroître sa présence consulaire et culturelle au Sahara marocain

La France entend accroître sa présence consulaire et culturelle au Sahara marocain, en vue de la création d’une alliance française, a annoncé à Rabat le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. «Nous allons y accroître notre présence consulaire et culturelle, en vue de la création d’une alliance française», a indiqué M. Barrot, lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Le chef de la diplomatie française a réitéré, à cette occasion, la volonté de son pays de développer le partenariat maroco-français sur l’ensemble du territoire du Royaume, y compris au Sahara marocain.

29 octobre 2024 : Le Président Macron réitère avec force le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

Le Président de la République française, S.E.M. Emmanuel Macron, a réitéré avec force le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement marocain. «Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue», a déclaré le Chef d’État français, reprenant la position claire et forte qu’il avait communiquée dans son message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 25e anniversaire de la Fête du Trône. Le Président Macron s’est également engagé, au nom de la France, à «accompagner le Maroc dans les instances internationales», en soulignant que «le plan d’autonomie de 2007 constitue la seule base pour parvenir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies».

22 octobre 2024 : La République de l’Équateur décide de suspendre sa reconnaissance de la pseudo «rasd»

La République de l’Équateur a décidé de suspendre sa reconnaissance de la pseudo «rasd», qu’elle avait reconnue en 1983, avec l’ouverture d’une soi-disant ambassade en 2009. La ministre des Affaires étrangères de l’Équateur, Gabriela Sommerfeld, a informé, lors d’un entretien téléphonique, son homologue marocain, Nasser Bourita, de cette décision et de la lettre de notification qu’elle a adressée à la soi-disant représentation des séparatistes à Quito. Cette décision de l’Équateur s’inscrit dans la continuité de la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au cours des dernières années, afin de consacrer la marocanité du Sahara et le plan d’autonomie comme unique base de solution à ce différend régional.

21 octobre 2024 : Antigua-et-Barbuda réitère son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et à la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara

Antigua-et-Barbuda a réitéré, à Rabat, son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc et à la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara, et a réaffirmé son appui au Plan marocain d’autonomie comme seule solution à ce différend. À l’issue d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue d’Antigua-et-Barbuda, Everly Paul Chet Green, les deux parties ont procédé à la signature d’un communiqué conjoint dans lequel Antigua-et-Barbuda a réitéré son plein soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara. Par la même occasion, Antigua-et-Barbuda a réaffirmé son appui au Plan marocain d’autonomie comme seule solution crédible, sérieuse et réaliste pour le règlement définitif de ce différend régional.

21 octobre 2024 : L’Estonie considère l’initiative marocaine d’autonomie comme «une bonne base sérieuse et crédible»

Dans le cadre de la dynamique internationale impulsée par S.M. le Roi Mohammed VI en soutien au plan d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la République d’Estonie affirme que l’initiative marocaine d’autonomie est «une bonne base sérieuse et crédible» pour une solution définitive à ce différend régional. «L’Estonie considère le plan d’autonomie, présenté en avril 2007 par le Maroc au Secrétaire général de l’ONU, comme une bonne base sérieuse et crédible pour une solution» définitive à la question du Sahara marocain, lit-on dans la déclaration conjointe publiée à l’issue de la rencontre, à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue estonien, Margus Tsahkna. À cet égard, le chef de la diplomatie estonienne a réitéré le soutien de son pays au processus mené sous les auspices des Nations unies pour «une solution politique juste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara marocain.

18 octobre 2024 : La 4e Commission de l’ONU réitère son soutien au processus politique onusien sur le Sahara marocain

La Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU vient d’adopter sans vote une résolution réitérant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain. La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007. Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007, en vue de parvenir à une solution «politique juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara marocain.

Le document adopté loue les efforts déployés dans ce sens, et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une «solution politique qui soit mutuellement acceptable». Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations unies. L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

27 septembre 2024 : L’Autriche renouvelle son soutien au plan d’autonomie, contribution «très sérieuse et crédible» pour résoudre la question du Sahara

L’Autriche a renouvelé, à New York, sa position en faveur du plan d’autonomie présenté par le Maroc, le qualifiant de contribution «très sérieuse et très crédible» pour parvenir à une solution définitive au différend artificiel autour du Sahara marocain. L’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, est un «plan très sérieux et très crédible, et constitue une contribution clé» pour faire aboutir le processus mené par les Nations unies vers une solution définitive à la question du Sahara, a déclaré à la presse le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg. Le chef de la diplomatie autrichienne, qui s’exprimait à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, tenue en marge de la 79e Assemblée générale des Nations unies, s’est également réjoui des relations «excellentes» entre les deux pays. «Nous avons une longue histoire diplomatique de relations très fructueuses entre l’Autriche et le Maroc», qui couvre un large éventail de domaines, notamment aux plans économique et politique.

27 septembre 2024 : Antigua-et-Barbuda réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale du Maroc

Le ministre des Affaires étrangères d’Antigua-et-Barbuda, Everly Paul Chet Green a réitéré la position de son pays en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara. Dans un communiqué conjoint signé lors d’un entretien tenu à New York, avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, en marge de la 79è session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Chet Green a en outre réaffirmé le plein soutien de son pays au plan marocain d’autonomie comme « la seule solution crédible, sérieuse et réaliste» pour la résolution de ce différend régional.

25 septembre 2024 : Le Commonwealth de la Dominique réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc

Le ministre des Affaires étrangères, des affaires internationales, du commerce et de l’énergie du Commonwealth de la Dominique, Vince Henderson, a réitéré à New York la position constante de son pays «en faveur de l’intégrité territoriale et la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du territoire, y compris la région du Sahara». Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et M. Henderson ont procédé à la signature d’un communiqué conjoint entre les deux pays, à l’issue d’une réunion bilatérale tenue en marge de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU. Dans ce communiqué, le Maroc et le Commonwealth de la Dominique ont exprimé leur plein engagement à consolider, à dynamiser et à élargir le champ de leur coopération, en procédant à la signature d’une nouvelle feuille de route de coopération couvrant la période 2024-2026. Concernant la question du Sahara, le Commonwealth de la Dominique a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain.

25 septembre 2024 : Le Danemark affirme qu’il considère le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger du Royaume du Maroc, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères du Royaume du Danemark, Lars Løkke Rasmussen, se sont rencontrés en marge de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Les deux ministres ont rappelé les relations bilatérales historiques et excellentes entre le Maroc et le Danemark, et ont réaffirmé leur importance stratégique. S’agissant du dossier du Sahara, les ministres ont réaffirmé leur soutien au processus politique mené par les Nations unies et aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara pour parvenir à une solution pacifique et mutuellement acceptable au conflit, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Dans ce contexte, le Danemark a affirmé qu’il considérait le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus en cours des Nations unies et comme une bonne base pour une solution agréée par les parties.

25 septembre 2024 : Le Soudan réitère son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

Le Soudan a réitéré, à New York, son ferme soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc. «Le Soudan soutient l’intégrité territoriale du Maroc» et renouvelle son appui total au Royaume à ce sujet, a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères du Soudan, Hussein Awad Ali, à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Tenu en marge de la 79e Assemblée générale de l’ONU, cet entretien a été l’occasion pour les deux responsables de souligner les liens de fraternité entre les deux pays, et de discuter de plusieurs sujets d’intérêt commun.

23 septembre 2024 : Saint-Christophe-et-Niévès réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc

Le ministre des Affaires étrangères, du commerce international, de l’industrie, du commerce et de la consommation, du développement économique et de l’investissement de Saint-Christophe-et-Niévès, Denzil Llewellyn Douglas, a réitéré à New York la position constante de son pays en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de l’intégrité territoriale du Royaume. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue de Saint-Christophe-et-Niévès ont procédé à la signature d’un communiqué conjoint entre les deux pays, à l’issue d’une réunion tenue en marge de la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU. Dans ce communiqué, le Royaume du Maroc et la Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès ont exprimé leur plein engagement à consolider, à dynamiser et à élargir le champ de leur coopération, faisant part de leur volonté de conclure une feuille de route 2024-2026 de coopération de nouvelle génération pour les trois prochaines années.

24 août 2024 : Le Japon réitère de manière solennelle sa non-reconnaissance de la pseudo-rasd

Lors des travaux préparatoires de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9) qui se sont tenus dans la capitale nippone, les diplomates algériens se sont arrangés pour resquiller une place au polisario parmi les pays invités. La manœuvre consistait à introduire un membre de la délégation algérienne avant que ce dernier ne sorte de son cartable une plaque sur laquelle était inscrit le nom de la pseudo-Rasd. Seulement, la scène qui a été filmée de bout en bout a vite fait le tour de la Toile. Et ce qui était censé être un coup médiatique en faveur du polisario s’est transformé en scandale. Après cet incident qui a mis à nu les agissements pernicieux du polisario, le Japon a tenu à tirer les choses au clair. Tokyo a ainsi a réitéré de manière solennelle sa non-reconnaissance de l’entité fantoche du «polisario», comme cela a été rapporté en exclusivité par la chaîne Medi1 TV. En effet, Le ministre délégué japonais des Affaires étrangères, Fukazawa Yoichi, qui intervenait en séance plénière, a affirmé que l’intrusion du «polisario» à cette réunion «ne change en rien la position du Japon», a précisé la chaîne dans son bulletin. Le Japon a également souligné qu’il n’invitait aux Conférences de la TICAD que les États membres des Nations unies.

17 août 2024 : La République Dominicaine considère en tant que priorité l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla

Selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères de la République Dominicaine, lors de l’audience que lui a accordée le Président de la République Dominicaine, Luis Abinader, a chargé le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, de transmettre à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, «le soutien ferme de la République Dominicaine à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’intention de considérer en tant que priorité, dans les futurs plans d’expansion, l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla». M. Abinader a aussi réaffirmé que la République Dominicaine «considère le plan d’autonomie, proposé par le Maroc, comme l’unique solution au différend sur le Sahara», précise le communiqué. Lors de cette audience, qui a eu lieu au Palais national, en marge de la cérémonie d’investiture du Président de la République Dominicaine, représentant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, M. Bourita a transmis au Président Abinader les félicitations de Sa Majesté le Roi et Ses vœux de succès dans son nouveau mandat, poursuit le communiqué.

14 août 2024 : La République du Tchad ouvre un consulat général à Dakhla

La République du Tchad a ouvert un consulat général à Dakhla. L’inauguration du siège du consulat général et l’installation du nouveau consul général ont eu lieu à l’occasion d’une cérémonie présidée par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, des Tchadiens de l’étranger et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, et le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. L’inauguration du consulat général tchadien à Dakhla confirme et opérationnalise la décision de la République du Tchad notifiée aux autorités marocaines le 7 septembre 2022, en vue de l’ouverture d’un consulat général à Dakhla, au Sahara marocain. Avec cette ouverture de la République du Tchad, le nombre de consulats dans les provinces du Sud a été porté à 29, dont 17 à Dakhla.

6 août 2024 : La Finlande considère le plan d’autonomie «comme une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU»

Dans un communiqué sanctionnant la rencontre, à Helsinki, entre le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue finlandaise, Elina Valtonen, le Maroc et la Finlande ont souligné que leurs relations bilatérales étaient excellentes et bénéfiques pour les deux pays, réaffirmant leur volonté partagée de les renforcer et de les élargir. Sur la question de Sahara Marocain, la Finlande a déclaré qu’elle considérait le Plan marocain d’autonomie comme «une bonne base pour une solution» au différend régional autour du Sahara marocain. «La Finlande considère le plan d’autonomie présenté en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible au processus politique mené par l’ONU et comme une bonne base pour une solution agréée par les parties», poursuit le communiqué, réitérant le soutien de la Finlande au «processus politique visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable».

Les deux ministres ont également exprimé leur position commune quant au rôle exclusif des Nations unies dans le processus politique, réaffirmant leur soutien aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et l’appui de leurs pays respectifs aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, visant à faire avancer ce processus. La nouvelle position de la Finlande s’inscrit dans la dynamique de soutien international à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au Plan d’autonomie, sous souveraineté marocaine, portée par de nombreux pays, sous l’Impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, durant ces dernières années.

30 juillet 2024 : La France annonce officiellement qu’elle «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine»

Dans une évolution significative, le Président français annonce officiellement à S.M. le Roi qu’il «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine». Dans un message adressé au Souverain, le Président français, Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, annonce officiellement au Souverain qu’il «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine». Dans ce même Message, qui coïncidait avec la commémoration du 25e anniversaire de la Fête du Trône, le Président de la République française assure Sa Majesté le Roi de «l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume» et que son pays «entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international».

À cet effet, Son Excellence le Président Emmanuel Macron affirme que «pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant», ajoutant que ce plan «constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique, juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies». «Aujourd’hui, un consensus international de plus en plus large se dégage» constate le Chef de l’État français, concernant le Plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, précisant que «la France y prend toute sa part dans l’ensemble des enceintes concernées», notamment à travers le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général des Nations unies et de son Envoyé personnel. «Il est temps d’avancer. J’encourage donc toutes les parties à se réunir en vue d’un règlement politique, qui est à portée de main», affirme le Président Macron dans son message.

25 juin 2024 : Une délégation parlementaire chilienne affiche sa solidarité avec le Maroc

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a reçu, à Rabat, une délégation parlementaire chilienne, conduite par le Président du Groupe d’amitié parlementaire Chili-Maroc, Jaime Naranjo Ortiz. Ce dernier a réaffirmé à cette occasion son soutien aux efforts du Maroc pour la résolution du conflit artificiel autour du Sahara marocain, soulignant que «notre position aujourd’hui ne diffère pas de celle d’hier». «Nous sommes solidaires avec vous dans tout ce qui est nécessaire pour la résolution de ce conflit» au service de la paix et de la stabilité dans la région.

11 juin 2024 : La Slovénie considère le Plan marocain d’autonomie comme une bonne base

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la Vice-Première ministre slovène, ministre des Affaires étrangères et européenne, Tanja Fajon, ont procédé, à Rabat, à la signature d’un communiqué conjoint entre le Royaume du Maroc et la République de Slovénie. Dans ce communiqué conjoint, le Maroc et la Slovénie ont souligné, mardi à Rabat, l’importance de renforcer le dialogue politique et d’activer les mécanismes de la coopération bilatérale, saluant la solidité et l’excellence des relations entre les deux pays.

Concernant la question du Sahara, la Slovénie a salué le plan marocain d’autonomie comme une bonne base pour parvenir à une solution définitive et consensuelle au différend régional autour du Sahara marocain, sous les auspices du Secrétaire général des Nations unies et de son Envoyé personnel. La Slovénie a réitéré le soutien constant de son pays au processus mené sous l’égide de l’ONU et s’est félicitée, à cet égard, des efforts sérieux et crédibles du Maroc pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basée sur le compromis, à la question du Sahara marocain.

7 juin 2024 : La République fédérative du Brésil de félicite des efforts sérieux et crédibles du Maroc

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre brésilien des Relations extérieures, l’ambassadeur Mauro Vieira, ont procédé à la signature d’un communiqué conjoint entre le Royaume du Maroc et la République du Brésil. Dans ce communiqué conjoint, le Maroc et le Brésil ont décidé de mettre en place un dialogue stratégique visant la consécration du partenariat solide et de longue date qui lie les deux pays et dont les modalités et groupes de travail seront précisés ultérieurement.

Concernant la question du Sahara, la République fédérative du Brésil s’est félicitée des efforts sérieux et crédibles du Maroc pour aller de l’avant vers un règlement du différend autour du Sahara marocain, dans le cadre de l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume en 2007. À ce propos, le Brésil, qui a présidé le Conseil de sécurité des Nations unies en octobre 2023 lors de l’adoption de la résolution 2703, a réitéré son soutien aux efforts onusiens en vue de parvenir à une solution politique et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain, conformément aux résolutions pertinentes de l’ONU.

27 mai 2024 : Le Sénégal réaffirme son plein soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la ministre de l’Intégration africaine et des affaires étrangères de la République du Sénégal, Yassine Fall, ont procédé à la signature d’un communiqué conjoint entre le Royaume du Maroc et la République du Sénégal. Dans ce communiqué, le Royaume du Maroc et la République du Sénégal se sont félicités de l’état des relations stratégiques singulières les unissant et de la profondeur des liens historiques uniques entre les peuples marocain et sénégalais.

Dans ce communiqué conjoint, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a réaffirmé le plein soutien du Sénégal au plan d’autonomie présenté par le Royaume du Maroc, qui constitue la seule solution crédible et réaliste pour la résolution du différend régional autour du Sahara marocain. Elle a salué, à cet égard, les efforts des Nations unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara marocain. La République du Sénégal avait ouvert le 5 avril 2021 un consulat général à Dakhla, marquant ainsi sa ferme volonté de renforcer ses relations bilatérales avec le Royaume du Maroc. L’ouverture de cette représentation diplomatique est une nouvelle preuve par les actes de l’alliance indéfectible entre le Maroc et le Sénégal et de leur solidarité active qui ne s’est jamais démentie.

30 janvier 2024 : Le Panama déclare que l’Initiative d’autonomie est «l’unique base pour une solution juste et durable»

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et son homologue panaméenne, Janaina Tewaney Mencomo, ont procédé à la signature d’une déclaration conjointe. Dans cette déclaration, le Panama et le Maroc ont réitéré leur volonté de consolider leurs relations bilatérales excellentes, qui ont connu un développement notable au cours des dernières années. Concernant la question du Sahara, le Panama a affirmé son soutien à l’Initiative d’autonomie présentée par le Maroc en 2007, comme «unique base pour une solution juste et durable» au différend régional autour du Sahara marocain, s’engageant à «définir son action future et prendre position sur la base de cette déclaration». Dans la même déclaration conjointe, le Panama considère que les Nations unies restent le mécanisme approprié pour rassembler toutes les parties prenantes dans la recherche de la solution politique que le Conseil de sécurité appelle de ses vœux.

14 décembre 2023 : L’Espagne réaffirme sa position exprimée dans la déclaration conjointe adoptée le 7 avril 2022

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a reçu à Rabat le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la coopération, José Manuel Albares. Lors d’un point de presse à l’issue de cet entretien, Nasser Bourita et son homologue espagnol, José Manuel Albares ont affirmé que le partenariat entre les deux pays poursuivait son élan et progressait vers de nouvelles perspectives de coopération, aussi ambitieuses que prometteuses. Concernant la question du Sahara, le ministre espagnol a réitéré la position de l’Espagne soulignant qu’elle n’avait pas changé. Elle est celle déjà exprimée dans la déclaration conjointe, adoptée le 7 avril 2022, et la déclaration sanctionnant la 12e session de la Réunion de haut niveau (RHN) Maroc-Espagne en février 2023», a indiqué le chef de la diplomatie espagnole.

30 octobre 2023 : Le Conseil de sécurité des Nations unies décide de proroger pour une année le mandat de la Minurso

Le Conseil de sécurité des Nations unies décide de proroger pour une année le mandat de la Minurso, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour clore le différend régional autour du Sahara marocain. Le Conseil de sécurité «décide de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2024», lit-on dans le texte de la résolution 2703, dont les États-Unis sont le porte-plume. La résolution a été adoptée par 13 voix pour et deux abstentions. Dans cette nouvelle résolution, l’instance exécutive des Nations unies a réaffirmé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de mettre fin au différend régional sur le Sahara marocain, tel que consacré dans les résolutions du Conseil de sécurité. Les membres du Conseil ont également réitéré leur soutien aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel pour le Sahara marocain visant à faire avancer le processus politique en vue d’aboutir à une solution réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis. Aussitôt après, le Maroc s’est félicité de l’adoption de la résolution 2703 qui intervient dans «un contexte marqué par la poursuite de la dynamique positive que connaît le dossier, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI».
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