Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a mis en garde contre les rumeurs que font circuler des «lobbies» sur la sécurité sanitaire des produits agricoles marocains, notant que «certaines parties» tentent effectivement ternir la réputation des produits marocains. Pour des raisons liées à la concurrence, elles mettent l’accent sur des informations mettant en doute la conformité de ces produits aux règles de sécurité sanitaire, sachant que le respect de ces règles demeure une ligne rouge pour le Maroc.
Le responsable gouvernemental, qui intervenait samedi dernier dans le cadre de l’émission «Avec Belhissi» réalisée par le journal d’information électronique «Madar 21», a indiqué que les autorités marocaine imposaient des règles strictes en matière de respect des normes de sécurité sanitaire, que ce soit pour des produits destinés à l’exportation ou au marché national, soulignant que les produits destinés à l’exportation qui ne répondent pas aux normes ou font l’objet d’observations ne sont pas refoulées, mais détruites sur place au niveau du pays importateur.
«Nous devons reconnaître que le Maroc est ciblé par ses concurrents», a martelé M. Sadiki, soulignant pour étayer ses propos que les produits agricoles du Royaume sont bien accueillis sur d’autres marchés comme le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis. «Si nos produits présentaient un quelconque problème pour la santé, ils ne seraient pas aussi prisés», a-t-il ajouté.
Le responsable gouvernemental a concédé toutefois que l’organisation du marché interne et le contrôle du circuit de distribution méritaient plus d’attention, expliquant que l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) surveillait les exploitations agricoles et certains marchés. «Néanmoins, le circuit devra être mieux organisé pour que le processus de suivi puisse s’opérer sur toute la chaîne», a-t-il conclu.
Le responsable gouvernemental, qui intervenait samedi dernier dans le cadre de l’émission «Avec Belhissi» réalisée par le journal d’information électronique «Madar 21», a indiqué que les autorités marocaine imposaient des règles strictes en matière de respect des normes de sécurité sanitaire, que ce soit pour des produits destinés à l’exportation ou au marché national, soulignant que les produits destinés à l’exportation qui ne répondent pas aux normes ou font l’objet d’observations ne sont pas refoulées, mais détruites sur place au niveau du pays importateur.
Les produits agricoles marocains plus conformes aux normes que ceux de certains pays de l’UE
«Le Maroc est très à cheval sur les normes relatives à la sécurité sanitaire et déploie tous les moyens pour les faire respecter. Dans ce sens, je tiens à souligner que toutes les informations sur la non-conformité de nos produits sont trompeuses et erronées. Elles émanent de concurrents qui ont un intérêt à attaquer notre image», a expliqué le ministre, rappelant que le Royaume n’a reçu que deux avertissements ayant concerné les fraises sur une période de trois ans par le système d’alerte mis en place par l’Union européenne, tandis que la France a reçu 28 avertissements et l’Espagne en a reçu davantage, et pourtant personne n’en parle, s’indigne le ministre !«Nous devons reconnaître que le Maroc est ciblé par ses concurrents», a martelé M. Sadiki, soulignant pour étayer ses propos que les produits agricoles du Royaume sont bien accueillis sur d’autres marchés comme le Canada, le Royaume-Uni et les États-Unis. «Si nos produits présentaient un quelconque problème pour la santé, ils ne seraient pas aussi prisés», a-t-il ajouté.
Produits destinés au marché local : mêmes contrôles rigoureux
Abordant la question de la sécurité des produits destinés au marché national et l’étendue du contrôle de l’utilisation des pesticides, le ministre de l’Agriculture a fait savoir qu’il existait un processus de contrôle strict ainsi qu’un système de contrôle et d’évaluation internationalement reconnu qui veille au respect du bon usage des pesticides. Il a précisé dans cette optique que les produits destinés au marché national étaient soumis au même circuit de contrôle que ceux destinés à l’exportation. Selon le même responsable, la seule différence porte sur certaines normes de qualité, notamment le calibre et la couleur, sachant que les deux produits demeurent sains et de haute qualité. «Il existe, certes, certaines violations relatives à l’usage des pesticides qui sont enregistrées chaque année, mais les contrevenants sont sanctionnés. La rigueur est de mise et elle ne concerne pas que l’usage des pesticides, mais aussi l’utilisation immodérée des engrais qui est normalisée», a précisé M. Sadiki.Le responsable gouvernemental a concédé toutefois que l’organisation du marché interne et le contrôle du circuit de distribution méritaient plus d’attention, expliquant que l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) surveillait les exploitations agricoles et certains marchés. «Néanmoins, le circuit devra être mieux organisé pour que le processus de suivi puisse s’opérer sur toute la chaîne», a-t-il conclu.