Le Maroc avait déjà des atouts indéniables : un patrimoine culturel et historique exceptionnel, des paysages diversifiés entre montagnes, plages et désert, et une hospitalité légendaire. Mais en 2025, le pays charme encore plus les visiteurs grâce à des avancées concrètes et structurantes. La capacité hôtelière a été renforcée avec plus de 304.000 lits touristiques, tandis que la connectivité aérienne et ferroviaire s’est accrue, facilitant l’accès aux destinations et la mobilité interne. Le développement de villages touristiques valorisant le tourisme rural et durable ainsi que la modernisation des infrastructures événementielles et sportives offrent aux voyageurs une expérience plus complète, moderne et variée, séduisant un public international toujours plus large.
Un charme confirmé par les chiffres
Les indicateurs du tourisme marocain en 2025 confirment une trajectoire de croissance solide. Selon le ministère du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, le Maroc a accueilli 18 millions de visiteurs à fin novembre 2025, soit une progression de 13,5% par rapport à la même période de l’année précédente. Les recettes touristiques devraient dépasser 124 milliards de dirhams sur l’ensemble de l’année, renforçant le rôle du secteur comme pilier des entrées en devises et moteur de la balance des paiements. La ministre du Tourisme souligne que le pays franchit ainsi un nouveau cap : «Le Maroc ne se contente plus de rattraper son retard post-Covid, mais entre dans une nouvelle phase de croissance structurelle».
Une destination qui gagne des places à l’international
Cette performance place le Maroc parmi les destinations les plus dynamiques au monde. Le pays figure dans le Top 20 mondial des destinations touristiques et se rapproche du Top 15, un objectif explicitement assumé par la ministre. «Le Maroc est aujourd’hui en concurrence directe avec des destinations méditerranéennes historiques, et parfois même devant elles en termes de croissance», relève-t-elle dans «Le Matin».
À l’échelle régionale, le Royaume devance plusieurs concurrents nord-africains et consolide sa position de leader continental, non seulement en volume de visiteurs, mais aussi en capacité à attirer des flux tout au long de l’année. Cette montée en puissance s’explique autant par l’attractivité de la destination que par une stratégie de positionnement assumée sur les marchés européens, africains et moyen-orientaux.
À l’échelle régionale, le Royaume devance plusieurs concurrents nord-africains et consolide sa position de leader continental, non seulement en volume de visiteurs, mais aussi en capacité à attirer des flux tout au long de l’année. Cette montée en puissance s’explique autant par l’attractivité de la destination que par une stratégie de positionnement assumée sur les marchés européens, africains et moyen-orientaux.
Une stratégie touristique assumée et structurée
Au-delà d’une lecture purement conjoncturelle, les résultats de 2025 s’inscrivent dans le cadre de la feuille de route touristique 2023-2026, souvent mise en avant par la ministre comme le socle des performances actuelles. Cette stratégie repose sur trois leviers majeurs : l’aérien, l’hébergement et l’expérience touristique. La capacité hôtelière du Maroc a été renforcée avec plus de 304.000 lits touristiques, dont 43.000 créés depuis 2023, permettant d’absorber le flux croissant de visiteurs et de soutenir le tourisme haut de gamme et de longue durée.
Le Maroc a également développé sa connectivité aérienne avec l’ouverture de 80 nouvelles routes, offrant environ 12,6 millions de sièges disponibles, soit une augmentation de 11% par rapport à l’année précédente. La modernisation des aéroports de Marrakech, Agadir, Tanger et Fès prépare le pays à accueillir jusqu’à 80 millions de passagers par an d’ici 2030, en perspective notamment de la Coupe du monde 2030.
Sur le plan ferroviaire, le pays investit dans des projets structurants, notamment la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech, longue d’environ 430 km, qui permettra des déplacements rapides entre Casablanca, Rabat, Marrakech et d’autres grandes villes, avec des trains pouvant atteindre 350 km/h. Ces infrastructures, bien que partiellement opérationnelles, renforceront la mobilité interne et le tourisme domestique.
Le Maroc a également développé sa connectivité aérienne avec l’ouverture de 80 nouvelles routes, offrant environ 12,6 millions de sièges disponibles, soit une augmentation de 11% par rapport à l’année précédente. La modernisation des aéroports de Marrakech, Agadir, Tanger et Fès prépare le pays à accueillir jusqu’à 80 millions de passagers par an d’ici 2030, en perspective notamment de la Coupe du monde 2030.
Sur le plan ferroviaire, le pays investit dans des projets structurants, notamment la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech, longue d’environ 430 km, qui permettra des déplacements rapides entre Casablanca, Rabat, Marrakech et d’autres grandes villes, avec des trains pouvant atteindre 350 km/h. Ces infrastructures, bien que partiellement opérationnelles, renforceront la mobilité interne et le tourisme domestique.
Une offre diversifiée et une montée en gamme
Le Maroc ne mise plus uniquement sur ses destinations classiques. Le discours officiel met désormais en avant une offre diversifiée : tourisme culturel, balnéaire, nature, désert, bien-être, mais aussi tourisme événementiel et sportif. Selon la ministre, cette diversification permet d’«élargir la durée de séjour, d’augmenter la dépense par touriste et de mieux répartir les flux sur le territoire».
En 2025, plusieurs projets emblématiques illustrent cette logique : à Rabat, l’inauguration du Stade Prince Moulay Abdellah, du Stade olympique de Rabat et la rénovation du stade Moulay El Hassan offrent un cadre moderne pour le tourisme sportif et les grands événements. À Fès, la réouverture du musée du Batha renforce l’attractivité culturelle et patrimoniale de la ville. À Agadir, la station de Taghazout Bay et la modernisation de la marina ont amélioré l’offre touristique haut de gamme et balnéaire, tandis que dans les zones rurales, 16 villages touristiques en cours de valorisation permettent de développer le tourisme durable et l’écotourisme. La CAN 2025, organisée actuellement au Maroc, s’inscrit pleinement dans cette logique. Elle agit à la fois comme un accélérateur de fréquentation et comme une vitrine internationale, illustrant la capacité du Royaume à conjuguer attractivité touristique, organisation événementielle et sécurité.
Un levier économique et diplomatique
Au-delà des chiffres, le tourisme est désormais pensé comme un outil d’image et d’influence, en plus d’être un levier économique structurant. Fatim-Zahra Ammor souligne régulièrement que la crédibilité touristique du Maroc repose sur un triptyque : stabilité, qualité de service et capacité organisationnelle. Dans la perspective de la Coupe du monde 2030, cette stratégie prend une dimension supplémentaire. Les investissements engagés aujourd’hui visent non seulement à absorber la croissance actuelle, mais aussi à positionner durablement le Maroc comme une destination de référence à l’échelle euro-africaine. À l’horizon 2030, le Royaume entend renforcer cette dynamique pour séduire toujours plus de visiteurs internationaux, en combinant patrimoine, modernité et infrastructures de classe mondiale.
Alors que s’ouvre 2026, le cap est clair : poursuivre sur cette trajectoire ascendante tout en veillant à préserver l’équilibre entre croissance touristique, durabilité et qualité d’accueil. Le Maroc aborde la nouvelle année avec la confiance tranquille d’une destination qui ne cesse de surprendre et d’un secteur désormais conscient de son rôle stratégique dans le rayonnement du pays.
Alors que s’ouvre 2026, le cap est clair : poursuivre sur cette trajectoire ascendante tout en veillant à préserver l’équilibre entre croissance touristique, durabilité et qualité d’accueil. Le Maroc aborde la nouvelle année avec la confiance tranquille d’une destination qui ne cesse de surprendre et d’un secteur désormais conscient de son rôle stratégique dans le rayonnement du pays.
