Proche du président Donald Trump, le député républicain du Texas est une voix influente dans les cercles sécuritaires à Washington. Sa visite au Maroc, précédée quelques jours plus tôt d’une rencontre avec l’ambassadeur Youssef Amrani, illustre une volonté partagée d’ancrer davantage la relation maroco-américaine dans une perspective stratégique, au-delà des alternances politiques. M. Jackson s’est entretenu alors avec les autorités marocaines autour de sujets jugés prioritaires par les deux pays : la stabilité du Sahel, la coopération sécuritaire dans l’espace atlantique et les mécanismes bilatéraux de défense et de connectivité. Autant de questions qui placent le Maroc au cœur d’un échiquier géopolitique en recomposition, entre menaces transfrontalières, ambitions chinoises et russes en Afrique et tensions croissantes sur les routes maritimes. Selon un communiqué officiel, les échanges ont mis en avant la «convergence stratégique» entre Rabat et Washington face à des menaces transversales. Les deux parties ont notamment réitéré leur attachement à un dialogue «approfondi et fondé sur la confiance réciproque». Ronny Jackson a salué à cette occasion le rôle du Maroc comme acteur de stabilité. Il a souligné «l’engagement constant» du Royaume en faveur de la paix régionale, en particulier sur le flanc sahélien, aujourd’hui marqué par de multiples incertitudes politiques et sécuritaires. Pour Rachid Talbi Alami, l’approfondissement du dialogue parlementaire constitue un vecteur essentiel dans la consolidation des alliances. «Le lien entre institutions législatives reste un levier discret mais déterminant dans la structuration des partenariats durables», a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une concertation régulière. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique ancienne mais réactivée : celle des relations interparlementaires maroco-américaines, tissées depuis plusieurs décennies. Elle intervient également dans un contexte de commémoration : les deux pays marquent cette année les 250 ans du Traité de paix et d’amitié signé en 1787, le plus ancien traité diplomatique encore en vigueur pour les États-Unis.
En amont de cette visite à Rabat, l’ambassadeur du Maroc à Washington, Youssef Amrani, avait lui aussi rencontré Ronny Jackson, le 21 mai. Sur la plateforme X, il a souligné «l’engagement commun en faveur de la stabilité régionale» et la volonté partagée d’étendre cette coopération «à l’échelle africaine et au-delà».
En amont de cette visite à Rabat, l’ambassadeur du Maroc à Washington, Youssef Amrani, avait lui aussi rencontré Ronny Jackson, le 21 mai. Sur la plateforme X, il a souligné «l’engagement commun en faveur de la stabilité régionale» et la volonté partagée d’étendre cette coopération «à l’échelle africaine et au-delà».
