Intervenant dans le cadre de l’émission «Bidoun Loughat Khachab», sur Med Radio, Driss Lachgar, le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a vigoureusement attaqué la majorité gouvernementale et l’opposition, qu’il a considérées comme totalement en déphasage avec les exigences de l’époque et les défis auxquels est confronté le pays. Face à un Parlement réduit à «une simple formalité», et à une scène politique où les repères idéologiques semblent s’estomper de plus en plus, M. Lachgar n’a pas mâché ses mots pour dénoncer un climat de confusion qui nuit à la pratique démocratique. Il a ainsi pointé du doigt la déconnexion flagrante entre les préoccupations citoyennes et la politique gouvernementale, notamment en ce qui concerne des enjeux cruciaux comme le pouvoir d’achat. Mais malgré ce discours virulent, M. Lachgar laisse planer parfois le doute sur sa relation avec l’Exécutif.
Mais M. Lachgar maintient sa position, insistant sur l’importance des investissements dans des secteurs cruciaux comme la gestion des ressources en eau, face à la pression croissante sur cette ressource essentielle. Dans cette optique, il a salué les efforts du gouvernement dans ce domaine, notamment en matière de protection et de gestion durable du patrimoine hydrique.
Plus encore, M. Lachgar a mis en avant le modèle de l’État social initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un modèle fondé sur l’équilibre entre la protection des citoyens, la solidarité nationale et les investissements dans les infrastructures nécessaires à la croissance économique, y compris dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, de la santé et de l’éducation. M. Lachgar a en outre insisté sur l’importance d’une approche équilibrée et responsable, estimant que la «critique stérile» et les «oppositions sans fondement» ne sont plus de mise. Pour lui, la clé réside dans un dialogue constructif, afin de répondre aux enjeux actuels et garantir un développement durable et solidaire pour le pays.
Une posture ambiguë vis-à-vis du gouvernement Akhannouch
Appelé à s’expliquer sur la position «ambiguë» de l’USFP vis-à-vis du gouvernement – beaucoup lui reprochent une certaine complaisance envers Aziz Akhannouch –, M. Lachgar n’a pas botté en touche, puisqu’il a reconnu en filigrane ne pas être en désaccord total avec certains choix. Il a souligné que le Maroc avait besoin de stabilité pour affronter ses défis, surtout dans le contexte des crises mondiales et locales. Selon lui, la critique permanente ne mène à rien et il est nécessaire de privilégier des solutions responsables. Pourtant, cette posture est perçue par certains comme un soutien implicite au gouvernement, ce qui lui vaut des reproches au sein de la gauche, qui estime que l’USFP ménage souvent un gouvernement jugé néolibéral.Mais M. Lachgar maintient sa position, insistant sur l’importance des investissements dans des secteurs cruciaux comme la gestion des ressources en eau, face à la pression croissante sur cette ressource essentielle. Dans cette optique, il a salué les efforts du gouvernement dans ce domaine, notamment en matière de protection et de gestion durable du patrimoine hydrique.
Plus encore, M. Lachgar a mis en avant le modèle de l’État social initié par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un modèle fondé sur l’équilibre entre la protection des citoyens, la solidarité nationale et les investissements dans les infrastructures nécessaires à la croissance économique, y compris dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, de la santé et de l’éducation. M. Lachgar a en outre insisté sur l’importance d’une approche équilibrée et responsable, estimant que la «critique stérile» et les «oppositions sans fondement» ne sont plus de mise. Pour lui, la clé réside dans un dialogue constructif, afin de répondre aux enjeux actuels et garantir un développement durable et solidaire pour le pays.