Barrage Aït Ziat à Al Haouz : 71 % des travaux déjà réalisés

Ce projet stratégique, d’une capacité de 186 millions de mètres cubes, vise à répondre aux besoins en eau dans la région de Marrakech-Safi, et son achèvement est désormais prévu pour fin 2025, soit près de deux ans avant le délai initial fixé à août 2027, conformément aux instructions royales.

État d’avancement et travaux en cours

Dans une déclaration au site maadialna, le responsable des travaux du barrage, plusieurs chantiers sont en cours, notamment :

• La mise en place des remblais sur le barrage principal ;
• Le creusement des prises d’eau potable et des prises d’eau pour l’irrigation, ainsi que la vidange de fond ;
• La construction de routes pour désenclaver les douars voisins du barrage ;
• L’aménagement de la structure de déversoir ;
• L’installation des équipements électromécaniques.

Ces travaux, menés avec une efficacité, ont permis de réduire la durée d’exécution de plus de 20 mois, assurant ainsi une mise en eau anticipée de l’infrastructure avant la fin de l’année 2025.

Caractéristiques techniques et objectifs du barrage

D’après la fiche technique du projet, le barrage Aït Ziat est une structure en remblai, avec une hauteur de 71 mètres depuis sa base. Il couvrira une superficie de 992 hectares pour son réservoir et un bassin versant d’une capacité de 521,7 millions de mètres cubes.

Parmi ses principaux objectifs :

• La création de 450 000 jours de travail pendant la période de construction, contribuant à l’emploi local et à la formation de la main-d'œuvre.
• Le désenclavement des zones rurales grâce à la construction de nouvelles routes d’accès.
• L’amélioration de l’approvisionnement en eau potable et de l’irrigation des terres agricoles avoisinantes.
• Le développement de l’écotourisme grâce à l’exploitation de la retenue d’eau du barrage.

Le barrage Aït Ziat, véritable pilier du développement hydrique et économique de la région de Marrakech-Safi, promet de répondre aux besoins croissants en eau tout en stimulant l’économie locale. Ce projet s’inscrit dans une démarche globale visant à renforcer la résilience hydrique et à soutenir les populations rurales par des infrastructures modernes et durables.