Le
Conseil de la ville de Casablanca a approuvé le cahier des prescriptions spéciales encadrant l’exploitation du domaine public communal pour la
garde des véhicules et deux-roues à
Casablanca. Une première selon la maire de la ville,
Nabila Rmili, afin de répondre aux plaintes des citoyens. "Aujourd’hui marque un tournant décisif pour la profession de
gardien de voitures à Casablanca. Pour la première fois, un cadre officiel et structuré est mis en place, ouvrant cette activité à toute personne souhaitant l’exercer, à condition de respecter les critères définis", a souligné la responsable dans une déclaration aux médias avant de détailler les nouvelles modalités d'octroi des autorisations.
Une plateforme en ligne pour candidater
Un
cahier des charges a été établi, définissant les modalités d’accès à l’activité. Toute personne intéressée doit s’inscrire sur la
plateforme Rokhas, premier point d’entrée du processus. En accédant à cette plateforme, le candidat découvre une carte des zones d’exploitation. Certaines zones sont exclues, notamment celles équipées de parcmètres.
Un espace limité à 70 mètres par bénéficiaire
L’étude préalable a permis de fixer un
espace d’exploitation maximum à 70 mètres par gardien, afin de préserver l’équilibre urbain et l’aspect social propre à la ville. Cette mesure vise à assurer une répartition équitable des espaces et à éviter les abus.
Réservation et dépôt de dossier
Le
processus de sélection inclut une étape de réservation de la rue souhaitée. Une fois celle-ci effectuée, le candidat doit compléter son dossier dans un délai de 15 jours, en fournissant les documents requis, listés sur la plateforme.
Une commission pluridisciplinaire pour examiner les demandes
Les candidatures sont examinées par une commission composée de représentants de la Sûreté nationale, des autorités locales et de la commune de Casablanca. Elle évalue la complétude des dossiers, le parcours des candidats, ainsi que leur engagement potentiel.
Des critères d’éligibilité souples mais encadrés
Interrogée sur les conditions liées au
casier judiciaire,
Nabila Rmili a précisé que les antécédents ne constituent pas un facteur d’exclusion systématique. "Nous voulons donner une chance à tous", affirme-t-on. Toutefois, il est impératif qu’une seule zone soit exploitée par personne, afin d’éviter la concentration des licences.
Un encadrement officiel et de nouveaux tarifs bientôt fixés
Les gardiens autorisés recevront une
carte d’identification délivrée par le président de l’arrondissement ou son représentant. Une tenue distinctive est également prévue afin d’officialiser leur présence sur la voie publique. Les tarifs appliqués seront revus dans le cadre du règlement fiscal communal et intégrés dans le cahier des charges. La grille tarifaire dépendra des zones, des rues et d’autres critères spécifiques, garantissant une approche équitable.