Initié sous le thème «Ifrane au cœur de la forêt, protégeons notre eau» en marge de la sixième édition du Festival international d'Ifrane, cet événement a réuni des chercheurs, des experts en environnement et des responsables locaux pour débattre de la gestion des ressources en eau et de la préservation des écosystèmes forestiers de la région.
Dans une déclaration à la MAP, Abdelali Adnan, vice-président de l'association Forum d'Ifrane pour la culture et le développement et responsable de la dimension environnementale du festival, a expliqué que le thème de l'eau a été retenu cette année pour mettre en avant la relation entre les ressources hydriques et la forêt, ainsi que les impacts des changements climatiques sur l'écosystème en général. Il a souligné que l'objectif principal était de sensibiliser les festivaliers et les visiteurs d’Ifrane à l'importance d’une utilisation rationnelle de l'eau, notamment dans le contexte actuel de stress hydrique que connaît le pays.
De son côté, Hassan Achiban, chef du pôle Biodiversité au Parc national d'Ifrane, a mis en lumière l'importance de cette conférence scientifique dans le contexte des changements climatiques affectant la région méditerranéenne et le Maroc en particulier. Il a expliqué que ces changements se manifestent par une diminution des précipitations pluviales et neigeuses, ainsi qu'une augmentation des températures, ce qui a un impact négatif sur les ressources en eau et, par conséquent, sur l'ensemble des ressources naturelles, y compris la flore et la faune. M. Achiban a souligné la nécessité de mettre en place des plans d'adaptation pour garantir la durabilité des services environnementaux fournis par les écosystèmes uniques de la région, notamment les quatre zones classées RAMSAR reconnues internationalement, qui abritent des milliers d'oiseaux et de nombreuses espèces endémiques et rares.
Pour sa part, Mustapha Bendifi, animateur environnement à la Direction régionale des Eaux et forêts de Fès-Meknès, a évoqué la stratégie 2020-2030 de l'Agence nationale des eaux et forêts, qui vise principalement à protéger l'écosystème et à valoriser ses ressources. Il a rappelé l'importance du discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône, qui a souligné que le Maroc avait atteint un seuil critique en termes de ressources hydriques, passant de la notion de stress hydrique à celle de pénurie d'eau. M. Bendifi a mis en avant la vision clairvoyante du Souverain et la politique des barrages comme éléments clés pour faire face à cette menace, notamment grâce à la stratégie à moyen et court termes de construction de grands barrages et de barrages collinaires.
Les autres intervenants ont mis l’accent sur les défis posés par les changements climatiques et leurs impacts sur les ressources hydriques et la biodiversité du Moyen Atlas. Ils ont jugé impératif d’élaborer des stratégies de conservation adaptées au contexte local, tout en mettant en lumière l'importance des ressources pour l'équilibre écologique et le développement durable de la région, dans un pays confronté à des pressions croissantes sur ses réserves d'eau. Les orateurs ont souligné l'importance de la préservation des écosystèmes forestiers et aquatiques, non seulement pour la biodiversité locale, mais aussi pour assurer la pérennité des ressources en eau dont dépend toute la région.
Les participants ont recommandé l'accélération de la mise en œuvre des stratégies nationales existantes pour les forêts et l'eau, ainsi qu'une révision du modèle agricole actuel. Les experts ont aussi appelé à une meilleure gouvernance des ressources hydriques, notamment en matière d'autorisations de forage et de rationalisation des modes d'exploitation. L'adoption d'une approche participative, impliquant les communautés locales dans les projets de valorisation des ressources en eau et forestières, a été soulignée comme essentielle.
La sensibilisation et l'éducation ont été identifiées comme des leviers clés du changement par les participants qui ont recommandé une intensification des efforts de sensibilisation à l'importance de la préservation des forêts et de l'eau, ainsi qu’au développement d'une culture de valorisation et de conservation des ressources naturelles. Ils ont également préconisé la prise d'initiatives innovantes pour la conservation durable des ressources disponibles. Le rôle des médias et de la société civile a été souligné comme crucial pour ancrer cette culture de préservation dans la société, reflétant ainsi une approche holistique intégrant les aspects écologiques, économiques et sociaux de la gestion des ressources naturelles.
De son côté, Hassan Achiban, chef du pôle Biodiversité au Parc national d'Ifrane, a mis en lumière l'importance de cette conférence scientifique dans le contexte des changements climatiques affectant la région méditerranéenne et le Maroc en particulier. Il a expliqué que ces changements se manifestent par une diminution des précipitations pluviales et neigeuses, ainsi qu'une augmentation des températures, ce qui a un impact négatif sur les ressources en eau et, par conséquent, sur l'ensemble des ressources naturelles, y compris la flore et la faune. M. Achiban a souligné la nécessité de mettre en place des plans d'adaptation pour garantir la durabilité des services environnementaux fournis par les écosystèmes uniques de la région, notamment les quatre zones classées RAMSAR reconnues internationalement, qui abritent des milliers d'oiseaux et de nombreuses espèces endémiques et rares.
Pour sa part, Mustapha Bendifi, animateur environnement à la Direction régionale des Eaux et forêts de Fès-Meknès, a évoqué la stratégie 2020-2030 de l'Agence nationale des eaux et forêts, qui vise principalement à protéger l'écosystème et à valoriser ses ressources. Il a rappelé l'importance du discours prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône, qui a souligné que le Maroc avait atteint un seuil critique en termes de ressources hydriques, passant de la notion de stress hydrique à celle de pénurie d'eau. M. Bendifi a mis en avant la vision clairvoyante du Souverain et la politique des barrages comme éléments clés pour faire face à cette menace, notamment grâce à la stratégie à moyen et court termes de construction de grands barrages et de barrages collinaires.
Les autres intervenants ont mis l’accent sur les défis posés par les changements climatiques et leurs impacts sur les ressources hydriques et la biodiversité du Moyen Atlas. Ils ont jugé impératif d’élaborer des stratégies de conservation adaptées au contexte local, tout en mettant en lumière l'importance des ressources pour l'équilibre écologique et le développement durable de la région, dans un pays confronté à des pressions croissantes sur ses réserves d'eau. Les orateurs ont souligné l'importance de la préservation des écosystèmes forestiers et aquatiques, non seulement pour la biodiversité locale, mais aussi pour assurer la pérennité des ressources en eau dont dépend toute la région.
Les participants ont recommandé l'accélération de la mise en œuvre des stratégies nationales existantes pour les forêts et l'eau, ainsi qu'une révision du modèle agricole actuel. Les experts ont aussi appelé à une meilleure gouvernance des ressources hydriques, notamment en matière d'autorisations de forage et de rationalisation des modes d'exploitation. L'adoption d'une approche participative, impliquant les communautés locales dans les projets de valorisation des ressources en eau et forestières, a été soulignée comme essentielle.
La sensibilisation et l'éducation ont été identifiées comme des leviers clés du changement par les participants qui ont recommandé une intensification des efforts de sensibilisation à l'importance de la préservation des forêts et de l'eau, ainsi qu’au développement d'une culture de valorisation et de conservation des ressources naturelles. Ils ont également préconisé la prise d'initiatives innovantes pour la conservation durable des ressources disponibles. Le rôle des médias et de la société civile a été souligné comme crucial pour ancrer cette culture de préservation dans la société, reflétant ainsi une approche holistique intégrant les aspects écologiques, économiques et sociaux de la gestion des ressources naturelles.