La province de Tétouan est une nouvelle fois en alerte. Jeudi après-midi, un feu de forêt s’est déclenché sur les hauteurs boisées de la commune d’Aïn Lahcen, dans la région de Ouadras. Porté par des vents violents de chergui et des températures anormalement élevées, le brasier a rapidement gagné du terrain, dévastant jusqu’à présent environ 15 hectares de couvert végétal, composés essentiellement de conifères et d’essences secondaires.
Interrogé par Assahra Al Maghribia, Halim Akaâboun, directeur provincial de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) à Tétouan, explique que l’incendie s’est déclenché simultanément sur deux foyers rapprochés. Si l’un des foyers a été maîtrisé à 90 %, les efforts se poursuivaient en fin de journée pour venir à bout du second. Les conditions d’intervention sont rendues complexes par la topographie escarpée et la densité de la végétation.
Mobilisées dès les premières heures, près de 500 personnes participent à l’opération, parmi lesquelles des éléments des Forces armées royales, de la Gendarmerie royale, des Forces auxiliaires, de la Protection civile, de l’ANEF, de la Promotion nationale, ainsi que des volontaires issus de la population locale.
Le dispositif terrestre a été renforcé par un appui aérien important : quatre avions Canadair des Forces Royales Air ont effectué plusieurs rotations pour larguer des tonnes d’eau sur les zones les plus affectées. Des camions-citernes, bulldozers, ambulances et véhicules spécialisés complètent ce dispositif.
Une enquête judiciaire a été ouverte par les services de la Gendarmerie royale, sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les origines du sinistre. Si les causes exactes restent à confirmer, plusieurs pistes sont évoquées.
Mustapha Benraml, expert forestier, rappelle que la région d’Aïn Lahcen est particulièrement vulnérable, en raison de la richesse de sa biodiversité et de la densité de son couvert végétal. Il appelle à renforcer les dispositifs d’alerte précoce et les plans de prévention dans ce contexte de dérèglement climatique.
De son côté, le président de l’Association des Phare Écologiques pointe la hausse inhabituelle des températures, bien au-dessus des moyennes saisonnières dans les zones montagneuses du Nord, comme facteur aggravant. Il évoque également des comportements humains à risque : négligences, imprudences ou allumage de feux dans des zones forestières sensibles.
Cet incendie rappelle la fragilité des écosystèmes forestiers face à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes et à une pression humaine constante. Les cartes de prévision de l’ANEF avaient pourtant identifié cette zone comme étant à risque élevé en raison de la conjonction entre la chaleur et les vents de chergui.
Interrogé par Assahra Al Maghribia, Halim Akaâboun, directeur provincial de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) à Tétouan, explique que l’incendie s’est déclenché simultanément sur deux foyers rapprochés. Si l’un des foyers a été maîtrisé à 90 %, les efforts se poursuivaient en fin de journée pour venir à bout du second. Les conditions d’intervention sont rendues complexes par la topographie escarpée et la densité de la végétation.
Mobilisées dès les premières heures, près de 500 personnes participent à l’opération, parmi lesquelles des éléments des Forces armées royales, de la Gendarmerie royale, des Forces auxiliaires, de la Protection civile, de l’ANEF, de la Promotion nationale, ainsi que des volontaires issus de la population locale.
Le dispositif terrestre a été renforcé par un appui aérien important : quatre avions Canadair des Forces Royales Air ont effectué plusieurs rotations pour larguer des tonnes d’eau sur les zones les plus affectées. Des camions-citernes, bulldozers, ambulances et véhicules spécialisés complètent ce dispositif.
Une enquête judiciaire a été ouverte par les services de la Gendarmerie royale, sous la supervision du parquet compétent, afin de déterminer les origines du sinistre. Si les causes exactes restent à confirmer, plusieurs pistes sont évoquées.
Mustapha Benraml, expert forestier, rappelle que la région d’Aïn Lahcen est particulièrement vulnérable, en raison de la richesse de sa biodiversité et de la densité de son couvert végétal. Il appelle à renforcer les dispositifs d’alerte précoce et les plans de prévention dans ce contexte de dérèglement climatique.
De son côté, le président de l’Association des Phare Écologiques pointe la hausse inhabituelle des températures, bien au-dessus des moyennes saisonnières dans les zones montagneuses du Nord, comme facteur aggravant. Il évoque également des comportements humains à risque : négligences, imprudences ou allumage de feux dans des zones forestières sensibles.
Cet incendie rappelle la fragilité des écosystèmes forestiers face à des conditions climatiques de plus en plus extrêmes et à une pression humaine constante. Les cartes de prévision de l’ANEF avaient pourtant identifié cette zone comme étant à risque élevé en raison de la conjonction entre la chaleur et les vents de chergui.