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Marrakech lance la construction de passages souterrains pour fluidifier le trafic

Marrakech vit une nouvelle étape dans la modernisation de ses infrastructures. Depuis le début de la semaine, les chantiers de plusieurs passages souterrains ont été lancés sur des axes névralgiques de la ville. Objectif : désengorger les principaux points noirs de circulation et inscrire la ville rouge dans une logique de mobilité durable.

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La capitale touristique du Royaume fait face depuis des années à une pression croissante sur son réseau routier. Afin de répondre à cette problématique, deux premiers tunnels ont été engagés : le premier au niveau de la rocade de l’avenue Asfi, dans le quartier Massar, et le second sur la route de Safi, à proximité de la circonscription d’Iziki. Ces ouvrages devraient alléger de manière significative le trafic dans ces zones à forte densité.



Ce projet est le fruit d’une vision partagée, issue d’une réunion tenue en janvier 2023 sous la présidence de Samir Koudar, président de la région Marrakech-Safi, et de Fatima-Zahra Mansouri, maire de Marrakech et ministre de l’Aménagement du territoire. L’ambition est claire : doter la ville d’un réseau de mobilité moderne et efficace, intégré dans le plan de développement régional.

Au total, six passages souterrains verront le jour d’ici 2027. Outre les deux premiers chantiers déjà engagés, d’autres infrastructures stratégiques seront réalisées :
  • au croisement des avenues Mohammed V et Abdelkrim El Khattabi,
  • au carrefour de Mohammed V et Hassan II, près de Poste Maroc,
  • ainsi qu’au niveau de Mohammed VI et Hassan II, à proximité du théâtre royal.
Ces infrastructures devraient transformer durablement l’expérience de circulation pour les habitants comme pour les visiteurs.

Le projet est inscrit dans le programme de développement régional 2020-2027, avec un budget global estimé à 400 millions de dirhams. Son financement sera assuré conjointement par la Région Marrakech-Safi, le Conseil communal et le ministère de l’Équipement et du Transport. Au-delà de la réduction des embouteillages, ces aménagements devraient améliorer la sécurité routière, réduire la pollution liée aux gaz d’échappement et renforcer l’attractivité économique et touristique de Marrakech. La ville rouge, en pleine expansion, ambitionne ainsi de devenir une référence nationale en matière de mobilité durable et de gestion urbaine.
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