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Créé à l’époque du protectorat, le parc zoologique de Aïn Sebaâ occupe une place singulière dans la mémoire collective des Casablancais. Longtemps laissé à l’abandon, il a fait l’objet d’un vaste chantier de réhabilitation mené par le Conseil de la ville de Casablanca, en coordination avec les autorités locales. L’inauguration officielle s’est tenue ce lundi 29 décembre en présence de la maire de Casablanca, Nabila Rmili, marquant l’aboutissement d’un projet suivi de près par le wali de la région Casablanca-Settat, le gouverneur de la préfecture d’Aïn Sebaâ–Hay Mohammadi et les services concernés.
Désormais rebaptisé Zoo de Aïn Sebaâ, le site s’étend sur 15 hectares et s’organise autour de trois grandes zones géographiques — Afrique, Asie et Amérique du Sud — conçues pour reproduire les habitats naturels des espèces accueillies. Ce réaménagement s’inscrit dans un concept de zoo immersif, sans cages apparentes, visant à rapprocher le public des animaux tout en plaçant leur bien-être au cœur du dispositif.
Dans ce cadre, le parc abrite des éléphants importés de Suisse et de Belgique, des jaguars en provenance de République tchèque, des girafes d’Italie, des hyènes des Pays-Bas, un tapir de France ainsi que deux hippopotames nains, parmi les espèces les plus rares au monde. À cet ensemble s’ajoutent 13 lions, des tigres et plusieurs espèces d’oiseaux regroupées au sein d’une vaste volière, dont certaines sont présentées pour la première fois dans la région.
Au total, selon les données communiquées par le directeur du zoo, Mohamed Mgharfaoui, le site accueille près de 100 espèces représentant environ 500 animaux. Cette diversité faunique s’inscrit dans un cadre strictement réglementé : l’ensemble des spécimens a été importé de l’Union européenne et élevé en captivité, dans le respect de la loi 29-05 et de la Convention de Washington relative au commerce international des espèces menacées, à laquelle le Maroc est partie, a précisé le responsable.
Dans sa déclaration, la maire de Casablanca a souligné que « ce projet constitue un nouvel équipement structurant pour la ville, pensé comme un lieu de loisirs, de culture et de découverte », précisant que l’objectif est « d’offrir aux Casablancais, en particulier aux habitants de Aïn Sebaâ, de Hay Mohammadi et de Sidi Bernoussi, un espace de détente et d’apprentissage à vocation durable ».
Les horaires varient selon les saisons. En période hivernale, le zoo est ouvert de 10h à 18h. En été, l’accès est prolongé jusqu’à 20h. Durant le mois de Ramadan, les horaires sont fixés de 10h à 17h. Les espaces de restauration, kiosques et cafétérias sont accessibles dès 10h et restent ouverts jusqu’à la fermeture du site.
Plusieurs formules tarifaires sont proposées:
Packs famille
Le site prévoit également une offre dédiée aux enfants, comprenant des ateliers éducatifs, des animations pédagogiques, des activités ludiques, ainsi que l’organisation de fêtes d’anniversaire. Un parc d’attractions comprenant 16 manèges est annoncé pour le mois de mars.
À plus court terme, un espace baptisé Wild Immersion doit être lancé dans les deux à trois prochains mois. Selon la direction du zoo, cette installation proposera une expérience immersive en réalité virtuelle, à travers l’utilisation de casques VR, permettant aux visiteurs de découvrir différents écosystèmes et espèces dans un cadre interactif à vocation éducative.
La réouverture du zoo d’Aïn Sebaâ s’accompagne d’un aménagement paysager dense, caractérisé par de vastes espaces verts, des parcours ouverts et des points de vue aménagés pour la déambulation et la prise de photos. Ces dispositifs viennent compléter les animations gratuites et les activités proposées aux groupes et aux enfants, dans un cadre destiné en priorité aux habitants d’Aïn Sebaâ, un quartier marqué par la proximité des zones industrielles et longtemps dépourvu d’espaces de détente, dont les résidents attendent que ce nouvel équipement réponde à leurs besoins en matière de loisirs.
Désormais rebaptisé Zoo de Aïn Sebaâ, le site s’étend sur 15 hectares et s’organise autour de trois grandes zones géographiques — Afrique, Asie et Amérique du Sud — conçues pour reproduire les habitats naturels des espèces accueillies. Ce réaménagement s’inscrit dans un concept de zoo immersif, sans cages apparentes, visant à rapprocher le public des animaux tout en plaçant leur bien-être au cœur du dispositif.
Dans ce cadre, le parc abrite des éléphants importés de Suisse et de Belgique, des jaguars en provenance de République tchèque, des girafes d’Italie, des hyènes des Pays-Bas, un tapir de France ainsi que deux hippopotames nains, parmi les espèces les plus rares au monde. À cet ensemble s’ajoutent 13 lions, des tigres et plusieurs espèces d’oiseaux regroupées au sein d’une vaste volière, dont certaines sont présentées pour la première fois dans la région.
Au total, selon les données communiquées par le directeur du zoo, Mohamed Mgharfaoui, le site accueille près de 100 espèces représentant environ 500 animaux. Cette diversité faunique s’inscrit dans un cadre strictement réglementé : l’ensemble des spécimens a été importé de l’Union européenne et élevé en captivité, dans le respect de la loi 29-05 et de la Convention de Washington relative au commerce international des espèces menacées, à laquelle le Maroc est partie, a précisé le responsable.
Dans sa déclaration, la maire de Casablanca a souligné que « ce projet constitue un nouvel équipement structurant pour la ville, pensé comme un lieu de loisirs, de culture et de découverte », précisant que l’objectif est « d’offrir aux Casablancais, en particulier aux habitants de Aïn Sebaâ, de Hay Mohammadi et de Sidi Bernoussi, un espace de détente et d’apprentissage à vocation durable ».
Zoo de Aïn Sebaa : Accès, horaires et tarifs
Le zoo ouvre ses portes au public à compter du mardi 30 décembre. Sa capacité d’accueil est estimée à 6.000 visiteurs par jour, pour un objectif de fréquentation annuelle d’environ un million de visiteurs, porté notamment par sa localisation au cœur de Casablanca, a indiqué le directeur du parc zoologique.Les horaires varient selon les saisons. En période hivernale, le zoo est ouvert de 10h à 18h. En été, l’accès est prolongé jusqu’à 20h. Durant le mois de Ramadan, les horaires sont fixés de 10h à 17h. Les espaces de restauration, kiosques et cafétérias sont accessibles dès 10h et restent ouverts jusqu’à la fermeture du site.
Plusieurs formules tarifaires sont proposées:
Packs famille
- Deux adultes et un enfant : 160 dirhams
- Deux adultes et deux enfants : 200 dirhams
- Adulte : 60 dirhams
- Enfant : 40 dirhams
- Adulte : 80 dirhams
- Enfant : 50 dirhams
- Étudiants : 50 dirhams
- Personnes à mobilité réduite : 30 dirhams
- Groupes scolaires : 40 dirhams par élève
Services, animations et expériences à venir
Outre les espaces animaliers, le zoo propose plusieurs infrastructures destinées au grand public. Un grand restaurant offrant une vue sur la savane africaine, une boutique de produits inspirés du monde animal, ainsi que des kiosques et une cafétéria sont déjà opérationnels.Le site prévoit également une offre dédiée aux enfants, comprenant des ateliers éducatifs, des animations pédagogiques, des activités ludiques, ainsi que l’organisation de fêtes d’anniversaire. Un parc d’attractions comprenant 16 manèges est annoncé pour le mois de mars.
À plus court terme, un espace baptisé Wild Immersion doit être lancé dans les deux à trois prochains mois. Selon la direction du zoo, cette installation proposera une expérience immersive en réalité virtuelle, à travers l’utilisation de casques VR, permettant aux visiteurs de découvrir différents écosystèmes et espèces dans un cadre interactif à vocation éducative.
La réouverture du zoo d’Aïn Sebaâ s’accompagne d’un aménagement paysager dense, caractérisé par de vastes espaces verts, des parcours ouverts et des points de vue aménagés pour la déambulation et la prise de photos. Ces dispositifs viennent compléter les animations gratuites et les activités proposées aux groupes et aux enfants, dans un cadre destiné en priorité aux habitants d’Aïn Sebaâ, un quartier marqué par la proximité des zones industrielles et longtemps dépourvu d’espaces de détente, dont les résidents attendent que ce nouvel équipement réponde à leurs besoins en matière de loisirs.
