Le taux de remplissage du barrage Al Massira, deuxième plus grand barrage du Maroc, a connu une baisse drastique en raison de la plus grande vague de sécheresse jamais enregistrée dans le bassin de l'Oum Er-Rbia. La capacité du barrage, qui peut contenir 2,657 milliards de mètres cubes d'eau, est passée de 75% en 2017 à seulement 0,4% au 7 octobre 2024. Cette année, le volume d'eau entrant dans le barrage n'a atteint que 9,7 millions de mètres cubes, alors qu'à la même période l'année dernière, il dépassait 82 millions de m³ avec un taux de remplissage de 3%.
Cette situation s'explique à la fois par la persistance de la sécheresse et par une demande croissante en eau, que ce soit pour la consommation humaine ou pour l'agriculture. Al Massira, surnommé "le cœur battant du bassin de l'Oum Er-Rbia", fournissait autrefois en eau des villes comme Casablanca, Settat, Berrechid, Skhour Rehamna, Benguerir, Marrakech, Safi et El Jadida. Il jouait également un rôle crucial dans l'irrigation agricole.
Pour répondre à cette crise, le gouvernement travaille actuellement à l'interconnexion des bassins hydrauliques de Sebou, Bouregreg et Oum Er-Rbia, afin de réduire la pression sur le barrage. De plus, des stations de dessalement de l'eau de mer ont été construites à Jorf Lasfar et à Safi, permettant d'alimenter les villes de Safi et d'El Jadida à 100% à partir de ces installations. Les travaux ont également commencé pour une station de dessalement à Casablanca. Par ailleurs, des camions-citernes et des forages exploratoires sont utilisés pour approvisionner les communes avoisinantes, en attendant une amélioration des apports en eau du barrage, conditionnée par de futures précipitations.
Cette situation s'explique à la fois par la persistance de la sécheresse et par une demande croissante en eau, que ce soit pour la consommation humaine ou pour l'agriculture. Al Massira, surnommé "le cœur battant du bassin de l'Oum Er-Rbia", fournissait autrefois en eau des villes comme Casablanca, Settat, Berrechid, Skhour Rehamna, Benguerir, Marrakech, Safi et El Jadida. Il jouait également un rôle crucial dans l'irrigation agricole.
Pour répondre à cette crise, le gouvernement travaille actuellement à l'interconnexion des bassins hydrauliques de Sebou, Bouregreg et Oum Er-Rbia, afin de réduire la pression sur le barrage. De plus, des stations de dessalement de l'eau de mer ont été construites à Jorf Lasfar et à Safi, permettant d'alimenter les villes de Safi et d'El Jadida à 100% à partir de ces installations. Les travaux ont également commencé pour une station de dessalement à Casablanca. Par ailleurs, des camions-citernes et des forages exploratoires sont utilisés pour approvisionner les communes avoisinantes, en attendant une amélioration des apports en eau du barrage, conditionnée par de futures précipitations.