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De Chaâbia Talal à Mohamed Kacimi en passant par Mohamed Melehi et Mekki Megara, entre autres grosses pointures de l’art contemporain marocain, le Salon d’automne de Paris a toujours été marqué par une participation régulière importante de toutes les expressions et tendances d’arts plastiques made in Morocco. Mais depuis plus de dix ans, les artistes marocains n’y ont plus exposés. Aujourd’hui et dans le cadre de la 110 e édition du Salon d’automne de Paris, l’art contemporain marocain y signe un excellent come-back à travers la participation de l’artiste peintre Ilham Laraki Omari au pavillon international «Abstraction et sculpture» du 15 au 20 octobre. La jeune artiste est également présente au pavillon arabe où expose aussi l’artiste Saïd Hajji. A travers cette double participation, Ilham Laraki Omari donnera à voir et à apprécier sa dernière collection d’œuvres que les critiques d’art s’accordent à appeler « Quand l’art incendie le support». «La peinture d’Ilham s’exprime en résonnances passionnelles, elle crée un langage émotionnel, des vibrations au temps, chauds.
De l’or dans la matière, de la transparence dans la lumière, elle alimente, avec une puissante énergie, une flamme qui danse d'une façon intemporelle». C’est en ces termes que Trémaud qualifie l’œuvre de la plasticienne Ilham Laraki Omari. Une peinture qui se nourrit des éléments de la nature dont les composantes s’enrichissent mutuellement pour créer une fenêtre et une nouvelle identité de l’art mais qui demeure très contemporaine : « Mes abstraits sont le figuratif de mon profond ressenti», avoue-t-elle. Fête de prose, d’affinités et de rêves, ses œuvres s’affirment et se confirment. C’est d’ailleurs son monde où s’embrassent des métamorphoses souvent faites de soubresauts et d’incandescences. «L’abstrait nous happe de ses contrastes comme une irradiation volcanique. Des noyaux de feu surgissant de terre nous guident profondément à la genèse comme au cœur, au ventre, la vie», ajoute à ce propos Isabelle Trémaud. Dans cette dernière collection d’Ilham Laraki Omari, la chaleur intérieure se conjugue à travers les lumières et les éblouissements qu’elle déploie dans son travail.
Lors de cet évènement, les amateurs de l’art contemporain des quatre coins du monde, attendus au Salon d’automne de Paris, pourront découvrir l’expression picturale d’une artiste qui trouve du plaisir à peindre, comme l’atteste cette dernière série « Quand l’art incendie le support». Cela s’exprime aussi par les couleurs et la matière qu’elle utilise à profusion et les changements de rythme dans la gestualité. Au pavillon international, ses œuvres seront accrochées à côté de celles d’une brochette d’artistes peintres de divers horizons, genres et tendances. Elle aura donc à confirmer les atouts qui font la renommée de l’art contemporain marocain à travers le monde. Surtout lors de cet évènement qui depuis 1903 a accueilli les grands noms de l’histoire de l’art tel Picasso, Renoir, Modigliani, pour ne citer que ceux-là. Outre le pavillon international « Abstraction et sculpture», le pavillon arabe, lors de cette 110 e édition du Salon, ouvre ses portes aux œuvres de Ilham Laraki Omari. Elle exposera à côté de plus de 20 artistes arabes de Syrie, d’Egypte, du Liban, de l’Arabie Saoudite, d’Oman, entre autres pays du monde arabe. Bonne chance à cette artiste peintre qui aura à défendre l’art contemporain marocain dans une des plus prestigieuses manifestations dédiées à l’art de par le monde : le Salon d’automne de Paris.
