À l’origine de cette mesure, un durcissement engagé il y a plus de vingt ans. En 2004, la Direction Générale de la Circulation (DGT) espagnole a suspendu la reconnaissance automatique des permis marocains, invoquant la prolifération de documents obtenus de manière frauduleuse. À l’époque, de nombreux résidents marocains, voire des espagnols, se rendaient au Maroc pour « obtenir » un permis de conduire, ensuite validé en Espagne via des procédures allégées.
Face à cette situation, la DGT a réagi en instaurant des règles plus strictes : désormais, seuls les permis obtenus avant l’établissement officiel de la résidence en Espagne peuvent être reconnus. Tout résidant est donc tenu de repasser les examens théoriques et pratiques espagnols pour obtenir un permis local.
Mais cette obligation pose de sérieuses difficultés, en particulier pour les personnes ne maîtrisant pas l’Espagnol ou ayant un niveau d’instruction limité. « Ce n’est pas juste qu’on nous verbalise pour avoir conduit avec un permis valide au Maroc », déplore Karim, travailleur agricole, qui affirme avoir cumulé 8.000 euros d’amendes depuis l’entrée en vigueur de la loi. « Sans ce permis, je ne peux ni travailler aux champs ni faire de transport. »
Pour des milliers de Marocains vivant et travaillant légalement en Espagne, le permis marocain reste un outil indispensable pour subvenir à leurs besoins, même s’il n’est plus reconnu officiellement.
Face à cette situation, la DGT a réagi en instaurant des règles plus strictes : désormais, seuls les permis obtenus avant l’établissement officiel de la résidence en Espagne peuvent être reconnus. Tout résidant est donc tenu de repasser les examens théoriques et pratiques espagnols pour obtenir un permis local.
Mais cette obligation pose de sérieuses difficultés, en particulier pour les personnes ne maîtrisant pas l’Espagnol ou ayant un niveau d’instruction limité. « Ce n’est pas juste qu’on nous verbalise pour avoir conduit avec un permis valide au Maroc », déplore Karim, travailleur agricole, qui affirme avoir cumulé 8.000 euros d’amendes depuis l’entrée en vigueur de la loi. « Sans ce permis, je ne peux ni travailler aux champs ni faire de transport. »
Pour des milliers de Marocains vivant et travaillant légalement en Espagne, le permis marocain reste un outil indispensable pour subvenir à leurs besoins, même s’il n’est plus reconnu officiellement.