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Cinépsy Maroc : la 6e édition, les 9 et 10 février à Casablanca

Cinépsy Maroc revient pour une sixième édition qui abordera, cette année, deux thèmes. Le vendredi 9 février sera consacré aux états limites, appelés également borderline, et le samedi 10 février, les échanges aborderont la dimension culturelle dans la perception des pathologies mentales et dans leurs traitements.

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Les «États limites face à la famille» et les «Cultures face aux délires» sont les deux thèmes qui seront abordés durant le Cinépsy Maroc 2024 qui se tiendra, les 9 et 10 février prochain, à la Faculté de médecine à Casablanca. Durant deux journées complètes, des films documentaires seront projetés et permettront d’amorcer des échanges, dans un langage simple et sans tabou, entre les familles, les professionnels de la santé et des spécialistes marocains et internationaux. «Plateforme unique en Afrique et dans le monde arabe, Cinépsy Maroc instaure un environnement bienveillant où psychiatres, psychologues et cadres infirmiers marocains et étrangers répondent, en toute simplicité, aux questions des non professionnels de la santé mentale, tout particulièrement les familles, les patients atteints de pathologies mentales», indiquent les organisateurs dans un communiqué. Et d’ajouter que «les Journées sont ponctuées de projections de films documentaires réalisés par des soignants, des patients ou des professionnels de l’audiovisuel qui n’ont qu’un seul et même but : raconter des histoires où les acteurs principaux sont les malades qui s’expriment souvent avec une authenticité touchante. Contrairement aux fictions cinématographiques, qui ne véhiculent pas la réalité des pathologies mentales, au risque de les stigmatiser, les documentaires sélectionnés témoignent des réalités vécues par les patients, les familles et les soignants et visent à favoriser une meilleure compréhension des pathologies».

La première journée de Cinépsy sera consacrée aux états limites appelés aussi borderline. Elle a pour objectif de soutenir et éclairer de nombreuses familles qui sont confrontées aux comportements borderline des adolescents, qui portent atteinte à leur corps (scarification, tatouage, troubles alimentaires, prise de toxiques, d’alcool). «En adoptant ce genre de comportement, ces adolescents souhaitent tester leurs propres limites avant de tester inconsciemment celles des parents, plongeant ainsi les adultes autour d’eux dans le plus grand désarroi. Que faire et que ne pas faire ? Que dire et que ne pas dire ? Quand faut-il faire appel à un professionnel de la santé mentale ? Quels leviers amorcer, quelles stratégies élaborer pour délier les tensions ? Ce sont des questions auxquelles nous essaierons de répondre le vendredi 9 février avec des spécialistes nationaux et internationaux», indique la même source.

La deuxième journée portera, quant à elle, sur la dimension culturelle dans la perception des pathologies mentales et dans leurs traitements. «Selon notre background culturel, des éléments de réponse se mettent en place face aux pathologies mentales. Avant que la psychologie et la psychiatrie ne viennent apporter des réponses scientifiques aux pathologies mentales, diverses solutions étaient mises en place pour conjurer le mal telles que les incantations ou récitations aux pouvoirs magiques, sacrifice d’un poulet, usage du plomb pour soigner une dépression...», lit-on sur le communiqué. «Les anciens ont su appréhender des réactions humaines pour soigner. Or si beaucoup d’entre nous ont connu des cas où cette “médecine parallèle” a eu des résultats bénéfiques, certains “traitements” peuvent être agressifs, dangereux, voire délirants», poursuit la même source.
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