Le Matin : Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de ce premier Congrès à Marrakech ?
Dr Hicham El Attar : Ce Congrès est le fruit d’une volonté affirmée d’associer le Royaume du Maroc et, plus largement, le continent africain à la révolution digitale en pathologie anatomique. Il a également été initié grâce aux conseils avisés du Pr Norman Zerbe, président de l’European Society of Digital and Integrative Pathology (ESDP), et du Pr Junya Fukuoka, président de l’Asian Society of Digital Pathology (ASDP).
Pourquoi la numérisation est-elle un levier si important pour la pathologie anatomique ?
La numérisation constitue un levier essentiel pour plusieurs raisons : elle permet non seulement de standardiser les procédures et d’archiver les données de manière sécurisée, mais aussi de les partager avec facilité. Par ailleurs, elle ouvre la voie à la télépathologie qui fait partie de la télémédecine.
Quels sont les bénéfices concrets de la pathologie numérique pour les patients ?
Les bénéfices pour les patients sont considérables. Cela se traduit par une réduction significative des délais de réponse, une amélioration notable de la précision diagnostique, une évaluation pronostique plus fine, et dans certains cas, une meilleure orientation thérapeutique.
Le Maroc est-il prêt, sur le plan technique et humain, à adopter massivement ces technologies ?
Le Maroc est déjà leader dans l’implémentation de la pathologie digitale, aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public. Cela témoigne de sa capacité à adopter ces technologies de manière structurée et ambitieuse.
Quels seront les principaux axes abordés lors de ce Congrès ?
Les principaux axes qui seront abordés durant ce congrès incluent le partage d’expériences entre les différents pays participants, ainsi que la présentation des avancées et réalisations marocaines dans le domaine de la pathologie numérique.
Comment ce Congrès envisage-t-il de renforcer les compétences des médecins marocains ?
Ce congrès offre aux médecins marocains une plateforme d’apprentissage unique. Il propose une réflexion approfondie sur la place de l’intelligence artificielle dans la médecine de précision, en particulier en oncologie, afin d’enrichir les compétences des participants dans ce domaine en pleine évolution.
Le congrès prévoit-il des démonstrations pratiques ou des ateliers sur les outils numériques ?
Oui, des ateliers pratiques certifiants seront organisés durant le Congrès. Ils porteront sur des thématiques telles que la cytologie digitale, le contrôle de qualité, ainsi que l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le diagnostic du cancer de la prostate.
Quels types de partenariats envisagez-vous avec les autres pays africains après l’événement ?
Nous espérons que ce Congrès favorisera des partenariats solides. Plusieurs distributeurs et fournisseurs, que nous remercions pour leur implication, animeront des symposiums dédiés à ce sujet. L’objectif est de contribuer à l’émergence d’un tissu économique, scientifique et de recherche solide à l’échelle du continent africain, tout en créant une dynamique pérenne autour de la pathologie digitale.
Quelles garanties sont prévues pour assurer la confidentialité et la sécurité des données des patients ?
La mise en place de normes strictes de sécurité, le respect rigoureux des données personnelles et l’anonymisation des informations sont des étapes essentielles pour garantir la confidentialité. Je tiens à saluer l’engagement des médecins pathologistes marocains qui ont répondu positivement à l’appel de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), assurant ainsi leur conformité à la réglementation en vigueur.
À moyen et long terme, comment voyez-vous l’évolution de la pathologie anatomique au Maroc grâce à la numérisation ?
La pathologie numérique permettra un saut qualitatif significatif dans les domaines du diagnostic, de la recherche et de l’enseignement. Elle ouvrira également la voie au développement d’algorithmes d’intelligence artificielle, conçus localement au Maroc, contribuant ainsi à la souveraineté sanitaire nationale, conformément à l’Appel de Sa Majesté le Roi, que Dieu Le Glorifie.
Dr Hicham El Attar : Ce Congrès est le fruit d’une volonté affirmée d’associer le Royaume du Maroc et, plus largement, le continent africain à la révolution digitale en pathologie anatomique. Il a également été initié grâce aux conseils avisés du Pr Norman Zerbe, président de l’European Society of Digital and Integrative Pathology (ESDP), et du Pr Junya Fukuoka, président de l’Asian Society of Digital Pathology (ASDP).
Pourquoi la numérisation est-elle un levier si important pour la pathologie anatomique ?
La numérisation constitue un levier essentiel pour plusieurs raisons : elle permet non seulement de standardiser les procédures et d’archiver les données de manière sécurisée, mais aussi de les partager avec facilité. Par ailleurs, elle ouvre la voie à la télépathologie qui fait partie de la télémédecine.
Quels sont les bénéfices concrets de la pathologie numérique pour les patients ?
Les bénéfices pour les patients sont considérables. Cela se traduit par une réduction significative des délais de réponse, une amélioration notable de la précision diagnostique, une évaluation pronostique plus fine, et dans certains cas, une meilleure orientation thérapeutique.
Le Maroc est-il prêt, sur le plan technique et humain, à adopter massivement ces technologies ?
Le Maroc est déjà leader dans l’implémentation de la pathologie digitale, aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public. Cela témoigne de sa capacité à adopter ces technologies de manière structurée et ambitieuse.
Quels seront les principaux axes abordés lors de ce Congrès ?
Les principaux axes qui seront abordés durant ce congrès incluent le partage d’expériences entre les différents pays participants, ainsi que la présentation des avancées et réalisations marocaines dans le domaine de la pathologie numérique.
Comment ce Congrès envisage-t-il de renforcer les compétences des médecins marocains ?
Ce congrès offre aux médecins marocains une plateforme d’apprentissage unique. Il propose une réflexion approfondie sur la place de l’intelligence artificielle dans la médecine de précision, en particulier en oncologie, afin d’enrichir les compétences des participants dans ce domaine en pleine évolution.
Le congrès prévoit-il des démonstrations pratiques ou des ateliers sur les outils numériques ?
Oui, des ateliers pratiques certifiants seront organisés durant le Congrès. Ils porteront sur des thématiques telles que la cytologie digitale, le contrôle de qualité, ainsi que l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le diagnostic du cancer de la prostate.
Quels types de partenariats envisagez-vous avec les autres pays africains après l’événement ?
Nous espérons que ce Congrès favorisera des partenariats solides. Plusieurs distributeurs et fournisseurs, que nous remercions pour leur implication, animeront des symposiums dédiés à ce sujet. L’objectif est de contribuer à l’émergence d’un tissu économique, scientifique et de recherche solide à l’échelle du continent africain, tout en créant une dynamique pérenne autour de la pathologie digitale.
Quelles garanties sont prévues pour assurer la confidentialité et la sécurité des données des patients ?
La mise en place de normes strictes de sécurité, le respect rigoureux des données personnelles et l’anonymisation des informations sont des étapes essentielles pour garantir la confidentialité. Je tiens à saluer l’engagement des médecins pathologistes marocains qui ont répondu positivement à l’appel de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), assurant ainsi leur conformité à la réglementation en vigueur.
À moyen et long terme, comment voyez-vous l’évolution de la pathologie anatomique au Maroc grâce à la numérisation ?
La pathologie numérique permettra un saut qualitatif significatif dans les domaines du diagnostic, de la recherche et de l’enseignement. Elle ouvrira également la voie au développement d’algorithmes d’intelligence artificielle, conçus localement au Maroc, contribuant ainsi à la souveraineté sanitaire nationale, conformément à l’Appel de Sa Majesté le Roi, que Dieu Le Glorifie.