Trente ans après l’annonce du Programme d’action de Beijing (PAB) et dix ans après le lancement des Objectifs de développement durable (ODD), le 8 mars 2025 marque un moment clé pour évaluer les avancées en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes. Alors que la Commission de la condition de la femme des Nations unies s’apprête à dresser un bilan global des engagements des États, le Maroc est, lui aussi, interpellé sur la concrétisation de ses promesses en matière de droits des femmes. Dans ce contexte, l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) met en lumière les blocages persistants et les défis à relever, notamment à l’heure où le pays entame la révision du Code de la famille.
Selon l’ADFM, «les écarts entre les hommes et les femmes se traduisent par l’insuffisance de mesures pour l’accès des femmes aux droits fondamentaux, aux services quotidiens et à une vie décente». L’Association pointe notamment du doigt plusieurs blocages législatifs, parmi lesquels «le Code pénal, qui perpétue le patriarcat, restreint les libertés individuelles, légalise la discrimination en plaçant les femmes dans la catégorie de la “tutelle morale”». D’autres textes, comme le Code du travail, la Loi 103-13 sur la lutte contre les violences faites aux femmes ou encore la réforme du Statut général de la Fonction publique, restent en suspens, freinant les avancées en matière de droits des femmes.
Au-delà du cadre législatif, l’ADFM souligne l’essoufflement des stratégies nationales pour l’égalité. Depuis 2012, les programmes censés promouvoir les droits économiques, sociaux et environnementaux des femmes n’ont pas connu d’évolution significative. «Les indicateurs publiés par les institutions nationales et les rapports internationaux révèlent le gap entre les attentes, les intentions et la réalité quotidienne des femmes», alerte l’association. Résultat : le Maroc figure parmi les pays les moins bien classés en matière d’égalité des sexes. Selon le Forum économique mondial, le pays stagne dans les classements mondiaux relatifs à l’émancipation des femmes, ce qui met en évidence l’absence de mesures concrètes pour réduire ces inégalités.
L’ADFM dénonce également l’absence de mécanismes institutionnels pour garantir l’effectivité des droits des femmes et lutter contre les violences et discriminations. L’Autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination, prévue par la Constitution, n’a toujours pas vu le jour. À sa place, une Commission nationale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes a été mise en place, mais selon l’ADFM, cette instance «ne dispose pas de la vision globale et des outils requis pour l’effectivité des droits des femmes au niveau national et territorial». En conséquence, des régions entières, notamment les zones rurales et reculées, restent dépourvues de structures permettant aux femmes d’accéder aux services juridiques, sociaux et économiques nécessaires à leur émancipation.
Dans ce contexte, l’association appelle à «reconsidérer les propositions d’amendements» du Code de la famille, estimant qu’elles sont insuffisantes au regard des évolutions économiques et sociétales. Elle met en garde contre «la logique du consensus conservateur», qui risque d’empêcher l’adoption de réformes adaptées aux nouvelles dynamiques familiales et sociales. L’ADFM insiste sur la nécessité d’une réforme qui prenne en compte les transformations profondes de la société marocaine, afin de garantir une véritable égalité entre les sexes.
Enfin, en cette Journée internationale des droits des femmes, l’ADFM exprime sa solidarité avec les femmes du Maroc et du monde entier et réaffirme son engagement pour la liberté, la justice, la sécurité et la protection contre la violence et la discrimination. Elle appelle également à une mobilisation accrue de la société civile et des institutions pour que l’égalité entre les sexes ne reste pas un simple engagement politique, mais une réalité tangible pour toutes les femmes marocaines.
Selon l’ADFM, «les écarts entre les hommes et les femmes se traduisent par l’insuffisance de mesures pour l’accès des femmes aux droits fondamentaux, aux services quotidiens et à une vie décente». L’Association pointe notamment du doigt plusieurs blocages législatifs, parmi lesquels «le Code pénal, qui perpétue le patriarcat, restreint les libertés individuelles, légalise la discrimination en plaçant les femmes dans la catégorie de la “tutelle morale”». D’autres textes, comme le Code du travail, la Loi 103-13 sur la lutte contre les violences faites aux femmes ou encore la réforme du Statut général de la Fonction publique, restent en suspens, freinant les avancées en matière de droits des femmes.
Au-delà du cadre législatif, l’ADFM souligne l’essoufflement des stratégies nationales pour l’égalité. Depuis 2012, les programmes censés promouvoir les droits économiques, sociaux et environnementaux des femmes n’ont pas connu d’évolution significative. «Les indicateurs publiés par les institutions nationales et les rapports internationaux révèlent le gap entre les attentes, les intentions et la réalité quotidienne des femmes», alerte l’association. Résultat : le Maroc figure parmi les pays les moins bien classés en matière d’égalité des sexes. Selon le Forum économique mondial, le pays stagne dans les classements mondiaux relatifs à l’émancipation des femmes, ce qui met en évidence l’absence de mesures concrètes pour réduire ces inégalités.
L’ADFM dénonce également l’absence de mécanismes institutionnels pour garantir l’effectivité des droits des femmes et lutter contre les violences et discriminations. L’Autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination, prévue par la Constitution, n’a toujours pas vu le jour. À sa place, une Commission nationale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes a été mise en place, mais selon l’ADFM, cette instance «ne dispose pas de la vision globale et des outils requis pour l’effectivité des droits des femmes au niveau national et territorial». En conséquence, des régions entières, notamment les zones rurales et reculées, restent dépourvues de structures permettant aux femmes d’accéder aux services juridiques, sociaux et économiques nécessaires à leur émancipation.
Dans ce contexte, l’association appelle à «reconsidérer les propositions d’amendements» du Code de la famille, estimant qu’elles sont insuffisantes au regard des évolutions économiques et sociétales. Elle met en garde contre «la logique du consensus conservateur», qui risque d’empêcher l’adoption de réformes adaptées aux nouvelles dynamiques familiales et sociales. L’ADFM insiste sur la nécessité d’une réforme qui prenne en compte les transformations profondes de la société marocaine, afin de garantir une véritable égalité entre les sexes.
Enfin, en cette Journée internationale des droits des femmes, l’ADFM exprime sa solidarité avec les femmes du Maroc et du monde entier et réaffirme son engagement pour la liberté, la justice, la sécurité et la protection contre la violence et la discrimination. Elle appelle également à une mobilisation accrue de la société civile et des institutions pour que l’égalité entre les sexes ne reste pas un simple engagement politique, mais une réalité tangible pour toutes les femmes marocaines.