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Les enseignants des Écoles pionnières ont démontré l’efficacité des nouvelles méthodes pédagogiques avec une amélioration importante du niveau de leurs élèves dans les Écoles pionnières, selon les résultats de la première évaluation d’impact du Programme de remédiation.
>>Lire aussi : Rentrée scolaire 2023-2024 : Le projet "Écoles pionnières" déployé dans 628 établissements
Cette évaluation révèle que la majorité des élèves de la deuxième à la sixième année du primaire affiche, dans les compétences évaluées, des taux de maîtrise multipliés par 4 en mathématiques, par 3 en français et par 2 en arabe, ce qui correspond à un rattrapage de 1 à 2 années de scolarité au niveau des fondamentaux des matières concernées, en seulement deux mois. «Au démarrage du projet “Écoles pionnières”, un test de positionnement des élèves a été réalisé par les enseignants, les 7, 8 et 9 septembre 2023, dans l’ensemble des établissements concernés, auprès de 300.000 élèves. Les données ont été saisies sur la plateforme “Massar” et leur fiabilité confirmée par des vérifications aléatoires réalisées par 160 inspecteurs», précise le ministère dans un communiqué. Et d’ajouter que «ces tests, qui se sont focalisés sur la maîtrise de la lecture et les opérations de base en mathématique, ont montré que près de 80% des élèves ne maîtrisaient pas les compétences fondamentales enseignées l’année précédente. Ce qui confirme la crise profonde des apprentissages, déjà largement documentée par les évaluations nationales et internationales».
En réponse à cette situation, il a été mis en place, pour la première fois, un dispositif complet et pluridisciplinaire de remédiation pour combler les lacunes accumulées par les élèves. Ce dispositif s’appuie sur la méthode «Teaching at The Right Level» (TaRL), dont le principe est de ré-enseigner les fondamentaux, en fonction du niveau réel des élèves, à travers des activités interactives, efficaces et ludiques. Le programme «TaRL» est déployé en mode intensif pour l’ensemble des élèves en début d’année scolaire, puis au profit des élèves en difficulté tout au long de l’année en mode extrascolaire. «Un test “Après-TaRL” vient d’être réalisé pour mesurer les premiers effets de cette remédiation. Une première vague d’évaluation a été initiée du 1er au 3 novembre auprès de l’ensemble des élèves présents dans les écoles dont le nombre a atteint 63.000. Une vérification préliminaire des résultats a été effectuée par les inspecteurs ainsi que par une association indépendante (Sanady). Ce double contrôle a fait ressortir un taux de fiabilité des données de 78%», souligne le ministère dans son communiqué. «Les premières analyses sur 63.000 élèves montrent que le travail des enseignants dans les Écoles pionnières a un impact important sur les savoirs fondamentaux, dans les trois matières et pour tous les niveaux scolaires», développe la même source. Le ministère cite à titre d’exemple : en deuxième année, seulement 9% des élèves maîtrisaient l’addition enseignée en première année du primaire (du type 27+48), cette proportion est passée à 61%, en deuxième année. Seulement 20% des élèves de troisième année maîtrisaient la lecture d’un paragraphe de niveau de deuxième année du primaire, cette proportion est passée à 50%. Uniquement 20% des élèves maîtrisaient la lecture de mots simples en français en troisième année, cette proportion est passée à 59%.
«Ces premiers impacts mesurés démontrent qu’un redressement aussi important et rapide du niveau des élèves est possible grâce à la mise en œuvre de nouvelles méthodes d’enseignement efficaces et au travail collaboratif de l’équipe pédagogique : enseignants, directeurs, inspecteurs, administration provinciale et régionale», indique le communiqué.
À noter qu’un dispositif d’évaluation de fin d’année a été mis en place en partenariat avec J-PAL, un centre de recherche affilié à l’Université MIT, pour mesurer de manière scientifique les impacts de l’École pionnière sur une année scolaire complète 2023-2024.
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Cette évaluation révèle que la majorité des élèves de la deuxième à la sixième année du primaire affiche, dans les compétences évaluées, des taux de maîtrise multipliés par 4 en mathématiques, par 3 en français et par 2 en arabe, ce qui correspond à un rattrapage de 1 à 2 années de scolarité au niveau des fondamentaux des matières concernées, en seulement deux mois. «Au démarrage du projet “Écoles pionnières”, un test de positionnement des élèves a été réalisé par les enseignants, les 7, 8 et 9 septembre 2023, dans l’ensemble des établissements concernés, auprès de 300.000 élèves. Les données ont été saisies sur la plateforme “Massar” et leur fiabilité confirmée par des vérifications aléatoires réalisées par 160 inspecteurs», précise le ministère dans un communiqué. Et d’ajouter que «ces tests, qui se sont focalisés sur la maîtrise de la lecture et les opérations de base en mathématique, ont montré que près de 80% des élèves ne maîtrisaient pas les compétences fondamentales enseignées l’année précédente. Ce qui confirme la crise profonde des apprentissages, déjà largement documentée par les évaluations nationales et internationales».
En réponse à cette situation, il a été mis en place, pour la première fois, un dispositif complet et pluridisciplinaire de remédiation pour combler les lacunes accumulées par les élèves. Ce dispositif s’appuie sur la méthode «Teaching at The Right Level» (TaRL), dont le principe est de ré-enseigner les fondamentaux, en fonction du niveau réel des élèves, à travers des activités interactives, efficaces et ludiques. Le programme «TaRL» est déployé en mode intensif pour l’ensemble des élèves en début d’année scolaire, puis au profit des élèves en difficulté tout au long de l’année en mode extrascolaire. «Un test “Après-TaRL” vient d’être réalisé pour mesurer les premiers effets de cette remédiation. Une première vague d’évaluation a été initiée du 1er au 3 novembre auprès de l’ensemble des élèves présents dans les écoles dont le nombre a atteint 63.000. Une vérification préliminaire des résultats a été effectuée par les inspecteurs ainsi que par une association indépendante (Sanady). Ce double contrôle a fait ressortir un taux de fiabilité des données de 78%», souligne le ministère dans son communiqué. «Les premières analyses sur 63.000 élèves montrent que le travail des enseignants dans les Écoles pionnières a un impact important sur les savoirs fondamentaux, dans les trois matières et pour tous les niveaux scolaires», développe la même source. Le ministère cite à titre d’exemple : en deuxième année, seulement 9% des élèves maîtrisaient l’addition enseignée en première année du primaire (du type 27+48), cette proportion est passée à 61%, en deuxième année. Seulement 20% des élèves de troisième année maîtrisaient la lecture d’un paragraphe de niveau de deuxième année du primaire, cette proportion est passée à 50%. Uniquement 20% des élèves maîtrisaient la lecture de mots simples en français en troisième année, cette proportion est passée à 59%.
«Ces premiers impacts mesurés démontrent qu’un redressement aussi important et rapide du niveau des élèves est possible grâce à la mise en œuvre de nouvelles méthodes d’enseignement efficaces et au travail collaboratif de l’équipe pédagogique : enseignants, directeurs, inspecteurs, administration provinciale et régionale», indique le communiqué.
À noter qu’un dispositif d’évaluation de fin d’année a été mis en place en partenariat avec J-PAL, un centre de recherche affilié à l’Université MIT, pour mesurer de manière scientifique les impacts de l’École pionnière sur une année scolaire complète 2023-2024.
