«De Chenille à Papillon : pour une transformation numérique réussie» est le titre de la nouvelle publication annuelle dévoilée vendredi dernier à Rabat par l’Unesco. Pour l’édition 2024, cette série, qui explore divers aspects de l’éducation au Maghreb, met l’accent sur la transformation numérique au sein des systèmes éducatifs de la région, offrant un regard approfondi sur les défis et opportunités qu’elle présente. Élaborée en collaboration avec les ministères de l'Éducation de cinq pays (Maroc, Algérie, Libye, Mauritanie et Tunisie), la publication sera lancée au niveau national dans chacun de ces pays. «De chenille à papillon, le chemin de la transformation numérique peut sembler long et périlleux, mais le résultat espéré, une utilisation raisonnée, accessible, inclusive, abordable et durable des technologies pour une éducation de qualité, en vaut très certainement la peine», a déclaré Eric Falt, directeur du Bureau régional de l’Unesco pour le Maghreb lors de la cérémonie de présentation du Rapport.
Pour sa part, Mohamed Saâd Berrada, ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports a souligné que : «le Maroc se trouve résolument tourné vers un avenir où la technologie vise non seulement la performance de notre système éducatif, mais également l’épanouissement et la réussite de tous nos élèves. Forts de l’engagement collectif des enseignants, des parents et de nos partenaires, nous poursuivons donc notre cheminement vers l’avènement d’un système éducatif fortement numérisé, inclusif, innovant et à même de préparer nos jeunes à relever les défis de demain».
Dans sa publication, l’Unesco met en avant plusieurs axes transversaux tels que les données, l’intelligence artificielle (IA), l’égalité des genres et les partenariats stratégiques, tout en mettant en lumière les avancées spécifiques à chaque pays. «Ce Rapport met en exergue une série de bonnes pratiques des 5 pays de la région et propose des recommandations stratégiques pour renforcer la transformation numérique dans chaque pays, guider les politiques publiques et les investissements et faciliter les partenariats», indique l’Unesco dans un communiqué. «La publication préconise ainsi d’intégrer la transformation numérique à la gouvernance de l’éducation et de la considérer comme un axe stratégique, au-delà d’un défi technique. Définir une vision stratégique concertée et exhaustive pour l’intégration technologique permettrait en effet de renforcer la coordination intersectorielle», ajoute la même source.
Le Rapport recommande ainsi de cibler les inégalités d'accès à Internet entre zones rurales et urbaines, notamment parmi les populations isolées et les groupes plus marginalisés, et de coordonner les investissements visant à moderniser les infrastructures numériques avec des solutions innovantes, telles que des hubs numériques partagés ou des laboratoires d’apprentissage mobiles. En ce qui concerne les sources de financement, il s’agirait d’augmenter les Budgets publics et d’explorer d'autres sources, comme les fonds des agences de développement et les partenariats public-privé, afin de soutenir la transformation numérique.
Le Rapport prône, par ailleurs, l’accroissement des opportunités de développement des compétences numériques au profit des filles et des femmes et de promouvoir les carrières féminines dans les sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) dès les premiers niveaux, afin de réduire les écarts de genre.
Selon la publication de l’Unesco, une transformation numérique réussie sera soutenue par la mise en œuvre de cadres de compétences numériques et une meilleure formation des enseignants, tout en évaluant mieux l'impact de la formation des enseignants sur l'intégration des outils numériques dans les pratiques pédagogiques. Parmi d’autres recommandations, le Rapport recommande enfin d’améliorer l’interopérabilité des données et l’adoption de cadres réglementaires clairs pour l’utilisation éthique de l'intelligence artificielle en éducation, tout en formant les enseignants aux outils d’IA.
Il est à noter que la cérémonie de présentation du Rapport de l’Unesco a été précédée par un atelier stratégique de discussion organisé avec le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, ce qui constitue une opportunité de dialogue pour renforcer la coopération en faveur d’une transformation numérique inclusive et durable des systèmes éducatifs de la région du Maghreb.
Pour sa part, Mohamed Saâd Berrada, ministre de l'Éducation nationale, du préscolaire et des sports a souligné que : «le Maroc se trouve résolument tourné vers un avenir où la technologie vise non seulement la performance de notre système éducatif, mais également l’épanouissement et la réussite de tous nos élèves. Forts de l’engagement collectif des enseignants, des parents et de nos partenaires, nous poursuivons donc notre cheminement vers l’avènement d’un système éducatif fortement numérisé, inclusif, innovant et à même de préparer nos jeunes à relever les défis de demain».
Dans sa publication, l’Unesco met en avant plusieurs axes transversaux tels que les données, l’intelligence artificielle (IA), l’égalité des genres et les partenariats stratégiques, tout en mettant en lumière les avancées spécifiques à chaque pays. «Ce Rapport met en exergue une série de bonnes pratiques des 5 pays de la région et propose des recommandations stratégiques pour renforcer la transformation numérique dans chaque pays, guider les politiques publiques et les investissements et faciliter les partenariats», indique l’Unesco dans un communiqué. «La publication préconise ainsi d’intégrer la transformation numérique à la gouvernance de l’éducation et de la considérer comme un axe stratégique, au-delà d’un défi technique. Définir une vision stratégique concertée et exhaustive pour l’intégration technologique permettrait en effet de renforcer la coordination intersectorielle», ajoute la même source.
Le Rapport recommande ainsi de cibler les inégalités d'accès à Internet entre zones rurales et urbaines, notamment parmi les populations isolées et les groupes plus marginalisés, et de coordonner les investissements visant à moderniser les infrastructures numériques avec des solutions innovantes, telles que des hubs numériques partagés ou des laboratoires d’apprentissage mobiles. En ce qui concerne les sources de financement, il s’agirait d’augmenter les Budgets publics et d’explorer d'autres sources, comme les fonds des agences de développement et les partenariats public-privé, afin de soutenir la transformation numérique.
Le Rapport prône, par ailleurs, l’accroissement des opportunités de développement des compétences numériques au profit des filles et des femmes et de promouvoir les carrières féminines dans les sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) dès les premiers niveaux, afin de réduire les écarts de genre.
Selon la publication de l’Unesco, une transformation numérique réussie sera soutenue par la mise en œuvre de cadres de compétences numériques et une meilleure formation des enseignants, tout en évaluant mieux l'impact de la formation des enseignants sur l'intégration des outils numériques dans les pratiques pédagogiques. Parmi d’autres recommandations, le Rapport recommande enfin d’améliorer l’interopérabilité des données et l’adoption de cadres réglementaires clairs pour l’utilisation éthique de l'intelligence artificielle en éducation, tout en formant les enseignants aux outils d’IA.
Il est à noter que la cérémonie de présentation du Rapport de l’Unesco a été précédée par un atelier stratégique de discussion organisé avec le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, ce qui constitue une opportunité de dialogue pour renforcer la coopération en faveur d’une transformation numérique inclusive et durable des systèmes éducatifs de la région du Maghreb.