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À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Fondation ConnectinGroup International a organisé, le 5 mars à Rabat, une rencontre sur le thème «Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme». Tenue avec le soutien de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, cette conférence était l’occasion de rappeler les avancées réalisées au Maroc pour renforcer l’égalité homme-femme : la réforme de la Moudawana en 2004, le code de la famille, la nouvelle Constitution de 2011, «le cadre stratégique du plan gouvernemental pour l'égalité 2023-2026»...
Néanmoins, en dépit des efforts et des progrès réalisés par le pays en matière de droits des femmes, le processus concernant l’égalité homme-femme connaît une certaine lenteur et la situation de la femme reste toujours confrontée à des inégalités liées au genre. Ces dernières sont relevées notamment en matière d’éducation, de santé, de violences faites aux femmes, d’intégration dans le marché de travail et de participation à la prise de décision. Selon Nouzha Bouchareb, présidente de ConnectinGroup International, les progrès sur la voie de l’égalité hommes-femmes restent lents à cause des structures très hiérarchisées de notre société, reproduisant des rapports de pouvoir inégalitaires. «Au rythme actuel, on atteindra l’égalité homme femme dans les sphères décisionnelles dans 50 ans alors que le “Gender Gap Index” (Indice d'inégalité de genre) place notre pays à la 144e place mondiale. Une réduction complète de l’écart d’emploi entre les femmes et les hommes, induira à une hausse du PIB par habitant de 39,5%».
La fondation propose d’examiner, réviser, modifier et abroger les lois, règlements, politiques, pratiques et coutumes qui sont discriminatoires à l'égard des femmes.
Elle appelle aussi à accélérer la mise en œuvre de l'article 19 de la Constitution et l’opérationnalisation des institutions constitutionnelles concernées par les droits de la famille et de la femme. Parmi ses recommandations, l’accélération de la réforme globale du Code pénal et l’amendement de la loi 103-13 pour garantir la dignité humaine des femmes, et la sécurité des citoyens et citoyennes sans discrimination fondée sur le sexe et couvrir toutes les formes de violence et de harcèlement, y compris au sein de la sphère privée et publique. Par ailleurs, ConnectinGroup appelle à accélérer l’égalité homme-femme dans les sphères de prise de décision économiques, politiques et sociales ; et à renforcer le leadership transformationnel des femmes.
Selon la Fondation, la femme doit être autonome pour affronter les crises et catastrophes naturelles ainsi que les phénomènes sociaux tels que la pauvreté, le manque d'accès aux soins de santé et à l'éducation. Dans le même cadre, elle propose d’encourager les projets territoriaux intégrant l’approche genre, de mettre en place une parité salariale et équité dans l’accès aux opportunités d’emploi, de déterminer des quotas au sein des conseils d’administration d’entreprise et des organisations syndicales et surtout d’intégrer la culture de l’égalité homme-femme dans les manuels scolaires comme moyen pédagogique de promotion de l’égalité des genres.
Néanmoins, en dépit des efforts et des progrès réalisés par le pays en matière de droits des femmes, le processus concernant l’égalité homme-femme connaît une certaine lenteur et la situation de la femme reste toujours confrontée à des inégalités liées au genre. Ces dernières sont relevées notamment en matière d’éducation, de santé, de violences faites aux femmes, d’intégration dans le marché de travail et de participation à la prise de décision. Selon Nouzha Bouchareb, présidente de ConnectinGroup International, les progrès sur la voie de l’égalité hommes-femmes restent lents à cause des structures très hiérarchisées de notre société, reproduisant des rapports de pouvoir inégalitaires. «Au rythme actuel, on atteindra l’égalité homme femme dans les sphères décisionnelles dans 50 ans alors que le “Gender Gap Index” (Indice d'inégalité de genre) place notre pays à la 144e place mondiale. Une réduction complète de l’écart d’emploi entre les femmes et les hommes, induira à une hausse du PIB par habitant de 39,5%».
Les recommandations pour une égalité homme-femme
Face à ces indices, ConnectinGroup appelle à adopter l’égalité homme-femme dans les principes directeurs du nouveau Code de la Famille.La fondation propose d’examiner, réviser, modifier et abroger les lois, règlements, politiques, pratiques et coutumes qui sont discriminatoires à l'égard des femmes.
Elle appelle aussi à accélérer la mise en œuvre de l'article 19 de la Constitution et l’opérationnalisation des institutions constitutionnelles concernées par les droits de la famille et de la femme. Parmi ses recommandations, l’accélération de la réforme globale du Code pénal et l’amendement de la loi 103-13 pour garantir la dignité humaine des femmes, et la sécurité des citoyens et citoyennes sans discrimination fondée sur le sexe et couvrir toutes les formes de violence et de harcèlement, y compris au sein de la sphère privée et publique. Par ailleurs, ConnectinGroup appelle à accélérer l’égalité homme-femme dans les sphères de prise de décision économiques, politiques et sociales ; et à renforcer le leadership transformationnel des femmes.
Selon la Fondation, la femme doit être autonome pour affronter les crises et catastrophes naturelles ainsi que les phénomènes sociaux tels que la pauvreté, le manque d'accès aux soins de santé et à l'éducation. Dans le même cadre, elle propose d’encourager les projets territoriaux intégrant l’approche genre, de mettre en place une parité salariale et équité dans l’accès aux opportunités d’emploi, de déterminer des quotas au sein des conseils d’administration d’entreprise et des organisations syndicales et surtout d’intégrer la culture de l’égalité homme-femme dans les manuels scolaires comme moyen pédagogique de promotion de l’égalité des genres.
