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Grève dans les Facultés de médecine : la tension monte d'un cran

Nouveau rebondissement dans le bras de fer entre le ministère de l’Enseignement supérieur et les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie. Les Facultés de médecine et de pharmacie à Rabat, Tanger et Oujda ont décidé de suspendre six étudiants pour une durée de deux ans pour des "actes perturbant le bon déroulement des études". 

Ph. Saouri
Ph. Saouri
Les sanctions des conseils de discipline des Facultés de médecine et de pharmacie à l'encontre des étudiants protestataires commencent à tomber. A Rabat, trois étudiants membres de la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie ont été suspendus pour une durée de deux ans pour des "actes enfreignant le règlement intérieur et perturbant le bon déroulement des études". Trois autres étudiants à Tanger et Oujda ont subi le même sort.



Ces décisions ne servent qu'à envenimer la situation, selon la députée Fatima Tamni, dans une question écrite adressée au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui au sujet de cette crise. Elle a appelé le ministre à "faire prévaloir le dialogue et l'intérêt général dans son approche au lieu de ces méthodes répressives à bannir".

Invité mardi à la Chambre des conseillers à s'exprimer sur ce dossier, le ministre a assuré que le dialogue se poursuit avec les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie par la voix des professeurs, des doyens des facultés et des présidents des universités. Il a dans ce sens demandé la participation de toutes les parties prenantes pour que les étudiants puissent reprendre leurs études et non pas "venir faire la politique".

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