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La solitude et l’isolement social sont loin d’être un simple état d’esprit mélancolique. Ils cachent parfois des conséquences bien plus graves. Ils peuvent, en effet, transcender l’émotionnel et devenir un facteur de risque potentiellement mortel.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les taux élevés d’isolement social et de solitude dans le monde ont un sérieux impact sur la santé et le bien-être. «L’isolement social, à savoir une insuffisance de relations sociales, et la solitude, cette douleur sociale liée au fait de ne pas se sentir en lien avec autrui, sont très répandus. Contrairement à la perception selon laquelle l’isolement et la solitude touchent principalement les personnes âgées dans les pays à revenu élevé, ces deux aspects ont un impact sur la santé et le bien-être de nombreuses personnes dans le monde entier», affirme l’OMS. L’organisation indique également qu’un adulte sur quatre souffre d’isolement social et les taux sont globalement similaires dans l’ensemble des régions du monde.
Les professionnels de la santé sont de plus en plus inquiets à cause des conséquences dramatiques de la solitude et de l’isolement social sur la santé des personnes et la santé publique en termes de morbidité et de mortalité. «Contrairement à plusieurs fausses idées, l'isolement social et la solitude constituent une réelle pandémie qui touche tous les âges dans tous les pays. Selon une récente étude menée dans 142 pays, un quart des personnes se sentiraient seules, dont 51% des plus de 15 ans. Les jeunes adultes seraient les plus concernés : 27% des 19-29 ans qui déclarent se sentir “très” ou “assez seuls”, contre 17% pour les plus de 65 ans. Alors que la majorité des personnes âgées de 45 ans et plus ne se sentent pas du tout seules, seulement moins de la moitié des moins de 45 ans disent la même chose. On note aussi qu’entre 5 et 15% des adolescents souffrent de solitude», souligne Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les taux élevés d’isolement social et de solitude dans le monde ont un sérieux impact sur la santé et le bien-être. «L’isolement social, à savoir une insuffisance de relations sociales, et la solitude, cette douleur sociale liée au fait de ne pas se sentir en lien avec autrui, sont très répandus. Contrairement à la perception selon laquelle l’isolement et la solitude touchent principalement les personnes âgées dans les pays à revenu élevé, ces deux aspects ont un impact sur la santé et le bien-être de nombreuses personnes dans le monde entier», affirme l’OMS. L’organisation indique également qu’un adulte sur quatre souffre d’isolement social et les taux sont globalement similaires dans l’ensemble des régions du monde.
Les professionnels de la santé sont de plus en plus inquiets à cause des conséquences dramatiques de la solitude et de l’isolement social sur la santé des personnes et la santé publique en termes de morbidité et de mortalité. «Contrairement à plusieurs fausses idées, l'isolement social et la solitude constituent une réelle pandémie qui touche tous les âges dans tous les pays. Selon une récente étude menée dans 142 pays, un quart des personnes se sentiraient seules, dont 51% des plus de 15 ans. Les jeunes adultes seraient les plus concernés : 27% des 19-29 ans qui déclarent se sentir “très” ou “assez seuls”, contre 17% pour les plus de 65 ans. Alors que la majorité des personnes âgées de 45 ans et plus ne se sentent pas du tout seules, seulement moins de la moitié des moins de 45 ans disent la même chose. On note aussi qu’entre 5 et 15% des adolescents souffrent de solitude», souligne Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé.
Des conséquences ravageuses sur la santé physique et mentale
«De nombreuses études montrent que l'isolement social et la solitude sont des facteurs de risque pour la santé mentale et physique au même degré, sinon plus, que l’hypercholestérolémie, le diabète, la pollution de l'air, le tabagisme... Les effets de la solitude sont comparables au fait de fumer quinze cigarettes par jour, dépassant même les méfaits de l’obésité et de la consommation régulière d’alcool. L'isolement social et la solitude sont également liés à un risque de 30% de mortalité prématurée. Aussi, un faible support social multiplie par deux le risque d’événements cardiovasculaires et d'AVC et par trois le risque de problèmes cardiovasculaires et de mortalité en post infarctus du myocarde, et ce indépendamment de tous les autres facteurs de risque», explique Dr Hamdi. Ce dernier souligne, par ailleurs, que les liens sociaux, très importants lors des périodes difficiles, font bénéficier d'une réduction de 50% du risque de mortalité prématurée, un impact positif comparable à l’abandon du tabagisme.
Afin de lutter contre ce fléau social aux conséquences dramatique sur la santé des individus et la santé publique, l’OMS a créé, en novembre dernier, une commission sur le lien social chargée d’étudier ce sujet. Le Maroc a été choisi, il y a quelques jours, par le Conseil exécutif de l'Organisation, pour présider cette commission.
Afin de lutter contre ce fléau social aux conséquences dramatique sur la santé des individus et la santé publique, l’OMS a créé, en novembre dernier, une commission sur le lien social chargée d’étudier ce sujet. Le Maroc a été choisi, il y a quelques jours, par le Conseil exécutif de l'Organisation, pour présider cette commission.
La vision Royale marocaine à l'honneur
«L'OMS a mis en avant les efforts du Royaume, sous la vision sociale de son Roi, dans la justice sociale. La cohésion et la solidarité sociales sont des piliers de cette justice. Le Maroc a su se démarquer grâce à la généralisation de la protection sociale, la généralisation de l'assurance maladie, la couverture universelle de santé, les allocations familiales, la promotion des droits des femmes, les nouvelles technologies de communication et d'autres éléments qui rompent l'isolement social et renforcent le lien social», indique Dr Hamdi. «En choisissant le Maroc, en la personne du ministre de la Santé et de la protection sociale, pour présider la Commission sur le lien social, l'OMS lance deux messages en un. Elle met en avant cette épidémie de l'isolement social et de la solitude dans le monde, tout en mettant en avant le modèle marocain et l'importance des efforts du Maroc, déployés sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le cadre des Chantiers Royaux dans le domaine de la justice et de la cohésion sociales», ajoute le médecin.
Il est à noter que la Commission de l’OMS contribuera à faire du lien social une priorité de la santé mondiale et à partager les interventions les plus prometteuses. Elle examinera aussi la façon dont les liens améliorent le bien-être des communautés et des sociétés et contribuent à favoriser le progrès économique, le développement social et l’innovation.
Il est à noter que la Commission de l’OMS contribuera à faire du lien social une priorité de la santé mondiale et à partager les interventions les plus prometteuses. Elle examinera aussi la façon dont les liens améliorent le bien-être des communautés et des sociétés et contribuent à favoriser le progrès économique, le développement social et l’innovation.
