Le mois de Ramadan approche à grands pas. Alors que de nombreuses personnes se précipitent, durant cette période, pour acheter ou préparer les pâtisseries phares de ce mois sacré, telles que «Chebakia», «Sellou», «Briouates»..., d’autres préfèrent profiter de cette occasion pour se fixer de nouveaux objectifs comme le fait de manger sainement et surtout vaincre leur addiction au sucre durant le Ramadan. Un objectif difficile à atteindre, surtout lorsqu’on sait que la majorité des plats ramadanesques regorge de sucre. Mais avec de la volonté et la détermination, ce mois peut, en effet, être l’occasion parfaite pour se débarrasser de la dépendance au sucre.
«Le mois de Ramadan offre une opportunité unique de prendre des mesures significatives pour réduire notre addiction au sucre. Tout d’abord, le jeûne offre l’occasion idéale pour rééduquer votre palais. En limitant l’exposition au sucre, votre sens du goût s’ajuste, rendant les aliments moins sucrés plus satisfaisants. Pour ce faire, commencez par tout ce qui est salé. Hormis les dattes (à ne pas manger excessivement), vous pouvez vous régaler avec des œufs sous toutes leurs formes, des salades riches en légumes, des soupes, des brochettes... On peut vraiment se régaler sans être obligé de commencer par les sucreries», déclare au «Matin» Chafika Bendjennat, coach santé et coach mental. Et d’ajouter qu’«il faut aussi apprendre à équilibrer ses émotions. Souvent, la consommation excessive de sucre est liée à des émotions. Profitez du Ramadan pour explorer des moyens alternatifs de gérer le stress et les émotions, tels que la prière, la méditation... faites-vous plaisir autrement. Lire le Coran, un bon livre, faire un tour à pied le soir... toutes ces habitudes saines peuvent nous aider à mieux maîtriser nos émotions et s’éloigner de la tentation».
Notre interlocutrice souligne, par ailleurs, que le Ramadan encourage la conscience alimentaire. «Profitez de cette période pour être pleinement conscient de vos choix alimentaires, en particulier en ce qui concerne les sucreries. Cela peut être une base solide pour des habitudes plus saines. Apprenez à démasquer les sucres industriels et les sucres cachés. Sur les étiquettes alimentaires, lorsque vous trouvez des composants qui finissent par “OSE”, il y a de bonnes chances qu’il s’agisse de sucre caché : saccharose, maltose, dextrose, fructose, glucose, galactose, lactose, sirop glucose-fructose, solides de glucose...», indique Chafika Bendjennat.
Cette dernière souligne qu’il est crucial de comprendre que notre attirance pour le sucre est inscrite dans nos gènes, ce qui se manifeste dès le plus jeune âge. «Le sourire instinctif d’un nourrisson face au goût sucré, comparé à sa réaction de dégoût pour tout ce qui est amer, démontre une prédisposition génétique à apprécier le sucre. Ainsi, il est important de ne pas porter de culpabilité liée à cette inclination naturelle».
Notre coach met également l’accent sur la perception sociale du sucre qui diffère notablement de celle des addictions telles que la cigarette, les drogues ou les jeux. «La société semble, d’une certaine manière, accepter et approuver cette addiction, comme en témoignent les incessantes publicités pour les biscuits, sodas et autres douceurs, sachant qu’il a été à plusieurs reprises prouvé scientifiquement que la dépendance au sucre ou une consommation excessive de sucre au quotidien peut entraîner des complications comme développer un diabète de type 2, l’obésité, des caries dentaires, des maladies cardiovasculaires, des troubles du sommeil, des troubles de l’humeur, une résistance à l’insuline et certains cancers...»
La coach rappelle, en outre, que l’essentiel est de ne pas se laisser envahir par la culpabilité, car nous sommes tentés de consommer du sucre malgré notre volonté de mener une hygiène de vie saine. Il faudrait aussi avouer que pendant des périodes religieuses ou festives comme le mois du Ramadan, résister à l’achat et à la consommation de sucreries devient un défi quotidien.
Pour arriver à se rapprocher des grandes lignes de l’OMS, une approche basée sur trois clés essentielles serait bénéfique : la compréhension approfondie du fonctionnement de votre corps, une motivation sincère et un réel désir de changer vos habitudes. Ainsi, la personne confrontée à une dépendance au sucre doit se fixer des objectifs axés sur le bien-être, tels que retrouver la santé, réduire les caries, perdre du poids de manière progressive, améliorer la qualité du sommeil, diminuer le stress et obtenir une peau plus éclatante. Ces objectifs servent de points d’ancrage pour motiver le changement et instaurer des habitudes alimentaires plus saines.
Il est crucial de souligner qu’une addiction au sucre ne doit pas être automatiquement associée au surpoids. Il est trompeur de penser que seules les personnes en surpoids sont susceptibles d’être addictives au sucre. En réalité, des individus au poids santé peuvent également être concernés. La manière dont ces personnes gèrent leur relation avec le sucre peut être assez différente.
Certains adoptent des stratégies telles que le saut de repas ou une activité physique intensive pour compenser leur consommation élevée de sucre. Ainsi, l’indice de masse corporelle (IMC) ou le poids ne doit pas être considéré comme un indicateur fiable de la présence ou de l’absence d’addiction au sucre.
2. Envie de sucre ? Mangez 2 carrés du chocolat noir 75%.
3. Trouver des alternatives au sucre en préparant les cakes maison en utilisant des bananes, ou le sucre de coco...
«Le mois de Ramadan offre une opportunité unique de prendre des mesures significatives pour réduire notre addiction au sucre. Tout d’abord, le jeûne offre l’occasion idéale pour rééduquer votre palais. En limitant l’exposition au sucre, votre sens du goût s’ajuste, rendant les aliments moins sucrés plus satisfaisants. Pour ce faire, commencez par tout ce qui est salé. Hormis les dattes (à ne pas manger excessivement), vous pouvez vous régaler avec des œufs sous toutes leurs formes, des salades riches en légumes, des soupes, des brochettes... On peut vraiment se régaler sans être obligé de commencer par les sucreries», déclare au «Matin» Chafika Bendjennat, coach santé et coach mental. Et d’ajouter qu’«il faut aussi apprendre à équilibrer ses émotions. Souvent, la consommation excessive de sucre est liée à des émotions. Profitez du Ramadan pour explorer des moyens alternatifs de gérer le stress et les émotions, tels que la prière, la méditation... faites-vous plaisir autrement. Lire le Coran, un bon livre, faire un tour à pied le soir... toutes ces habitudes saines peuvent nous aider à mieux maîtriser nos émotions et s’éloigner de la tentation».
Notre interlocutrice souligne, par ailleurs, que le Ramadan encourage la conscience alimentaire. «Profitez de cette période pour être pleinement conscient de vos choix alimentaires, en particulier en ce qui concerne les sucreries. Cela peut être une base solide pour des habitudes plus saines. Apprenez à démasquer les sucres industriels et les sucres cachés. Sur les étiquettes alimentaires, lorsque vous trouvez des composants qui finissent par “OSE”, il y a de bonnes chances qu’il s’agisse de sucre caché : saccharose, maltose, dextrose, fructose, glucose, galactose, lactose, sirop glucose-fructose, solides de glucose...», indique Chafika Bendjennat.
Cette dernière souligne qu’il est crucial de comprendre que notre attirance pour le sucre est inscrite dans nos gènes, ce qui se manifeste dès le plus jeune âge. «Le sourire instinctif d’un nourrisson face au goût sucré, comparé à sa réaction de dégoût pour tout ce qui est amer, démontre une prédisposition génétique à apprécier le sucre. Ainsi, il est important de ne pas porter de culpabilité liée à cette inclination naturelle».
Notre coach met également l’accent sur la perception sociale du sucre qui diffère notablement de celle des addictions telles que la cigarette, les drogues ou les jeux. «La société semble, d’une certaine manière, accepter et approuver cette addiction, comme en témoignent les incessantes publicités pour les biscuits, sodas et autres douceurs, sachant qu’il a été à plusieurs reprises prouvé scientifiquement que la dépendance au sucre ou une consommation excessive de sucre au quotidien peut entraîner des complications comme développer un diabète de type 2, l’obésité, des caries dentaires, des maladies cardiovasculaires, des troubles du sommeil, des troubles de l’humeur, une résistance à l’insuline et certains cancers...»
La coach rappelle, en outre, que l’essentiel est de ne pas se laisser envahir par la culpabilité, car nous sommes tentés de consommer du sucre malgré notre volonté de mener une hygiène de vie saine. Il faudrait aussi avouer que pendant des périodes religieuses ou festives comme le mois du Ramadan, résister à l’achat et à la consommation de sucreries devient un défi quotidien.
Comment vaincre son addiction au sucre ? Les conseils de Chafika Bendjennat
Si l’on constate que notre consommation quotidienne de sucres ajoutés dépasse largement les quotas recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est impératif de remédier à la situation rapidement. Selon les recommandations de l’OMS, il serait meilleur pour la santé de réduire l’apport en sucres à moins de 5% de la ration énergétique totale, soit 6 cuillères à café par jour, chez l’adulte et l’enfant.Pour arriver à se rapprocher des grandes lignes de l’OMS, une approche basée sur trois clés essentielles serait bénéfique : la compréhension approfondie du fonctionnement de votre corps, une motivation sincère et un réel désir de changer vos habitudes. Ainsi, la personne confrontée à une dépendance au sucre doit se fixer des objectifs axés sur le bien-être, tels que retrouver la santé, réduire les caries, perdre du poids de manière progressive, améliorer la qualité du sommeil, diminuer le stress et obtenir une peau plus éclatante. Ces objectifs servent de points d’ancrage pour motiver le changement et instaurer des habitudes alimentaires plus saines.
Il est crucial de souligner qu’une addiction au sucre ne doit pas être automatiquement associée au surpoids. Il est trompeur de penser que seules les personnes en surpoids sont susceptibles d’être addictives au sucre. En réalité, des individus au poids santé peuvent également être concernés. La manière dont ces personnes gèrent leur relation avec le sucre peut être assez différente.
Certains adoptent des stratégies telles que le saut de repas ou une activité physique intensive pour compenser leur consommation élevée de sucre. Ainsi, l’indice de masse corporelle (IMC) ou le poids ne doit pas être considéré comme un indicateur fiable de la présence ou de l’absence d’addiction au sucre.
Voici quelques conseils pour réduire la consommation du sucre
1. Mangez des fruits au lieu de les boire en jus : même s’il est composé en sucre naturel, il se décompose rapidement en glucose et fructose, ce qui a un impact immédiat sur le corps comme : exploser le taux de sucre dans le sang, surcharger le foie qui ne pourra traiter l’excès de fructose, apporter des calories non nécessaires.2. Envie de sucre ? Mangez 2 carrés du chocolat noir 75%.
3. Trouver des alternatives au sucre en préparant les cakes maison en utilisant des bananes, ou le sucre de coco...