Malgré les progrès remarquables réalisés par le Maroc au cours de ces dernières décennies en matière de nutrition, des disparités persistent et plusieurs défis restent à relever. À l’approche de 2030, et afin d’accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable, une nouvelle Stratégie nationale de nutrition (2024-2030) du Maroc a été élaborée par le ministère de la Santé avec l’appui de l’Unicef et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). «Le Maroc a connu plusieurs réussites importantes dans le secteur de la nutrition au cours des dernières années.
En effet, le pays a réussi à réduire le taux de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans. Celui-ci est passé de 30% en 1990 à environ 16,4% en 2021. Ces efforts sont le résultat de programmes nutritionnels intensifiés et de politiques publiques axées sur la sécurité alimentaire», rappelle-t-on dans la stratégie. Et d’ajouter que «les programmes de supplémentation en fer, vitamine A et autres micronutriments essentiels ont joué un rôle clé dans la réduction des carences nutritionnelles chez les enfants et les femmes enceintes».
On souligne, par ailleurs, dans le cadre de la Stratégie, que malgré les progrès, le Maroc est confronté à un triple fardeau de malnutrition comprenant la dénutrition, les carences en micronutriments et la surcharge pondérale.
La prévalence de l’obésité infantile a doublé en une décennie, et les carences en micronutriments restent préoccupantes. De plus, les disparités entre les zones urbaines et rurales persistent. Les régions rurales, notamment dans les zones montagneuses et désertiques, souffrent d’un accès limité aux services nutritionnels et de santé. La collecte et l’analyse des données sur la nutrition sont aussi insuffisantes, ce qui complique l’évaluation des besoins et l’adaptation des politiques. Le système actuel ne fournit pas toujours les informations précises et actualisées nécessaires pour des interventions efficaces.
La stratégie qui vient d’être rendue publique met l’accent sur l’implication d’autres secteurs que celui de la santé afin de s’attaquer aux multiples causes de la malnutrition dans le Royaume. Elle identifie ainsi six domaines d’intervention prioritaires. Il s’agit tout d’abord du renforcement des programmes de supplémentation en micronutriments. Il sera alors question d’améliorer la couverture et la qualité des programmes de supplémentation.
Des efforts seront faits pour élargir l’accès aux suppléments essentiels et améliorer leur distribution, surtout dans les zones reculées. Le deuxième axe de la stratégie porte sur la promotion des pratiques alimentaires saines. Il est ainsi prévu de développer des campagnes de sensibilisation pour encourager des pratiques alimentaires équilibrées.
Des programmes éducatifs seront mis en place dans les écoles et les communautés pour promouvoir une alimentation variée et nutritive. Le troisième axe concerne le développement et le renforcement des capacités des professionnels de la santé et des agents communautaires à travers des formations ciblées. Cette approche vise à améliorer la gestion locale de la nutrition et à renforcer les compétences en matière de prévention et de traitement de la malnutrition.
L’axe suivant porte sur l’amélioration de la surveillance nutritionnelle à travers la mise en place d’un système amélioré pour collecter des données fiables et actualisées. Cette mesure permettra une meilleure évaluation des besoins et un ajustement plus efficace des interventions. Il sera aussi question de promouvoir l’agriculture durable dans le but de soutenir la production locale d’aliments nutritifs. Cela inclut des initiatives pour améliorer la disponibilité de produits locaux riches en nutriments et soutenir les agriculteurs dans la transition vers des pratiques plus durables.
Enfin, le dernier axe de la stratégie porte sur le renforcement de la collaboration entre les différents ministères, les organisations non gouvernementales et les partenaires internationaux. Les organisations onusiennes assurent qu’une approche coordonnée sera essentielle pour garantir une gestion efficace des ressources et une mise en œuvre harmonieuse des politiques nutritionnelles.
En effet, le pays a réussi à réduire le taux de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans. Celui-ci est passé de 30% en 1990 à environ 16,4% en 2021. Ces efforts sont le résultat de programmes nutritionnels intensifiés et de politiques publiques axées sur la sécurité alimentaire», rappelle-t-on dans la stratégie. Et d’ajouter que «les programmes de supplémentation en fer, vitamine A et autres micronutriments essentiels ont joué un rôle clé dans la réduction des carences nutritionnelles chez les enfants et les femmes enceintes».
On souligne, par ailleurs, dans le cadre de la Stratégie, que malgré les progrès, le Maroc est confronté à un triple fardeau de malnutrition comprenant la dénutrition, les carences en micronutriments et la surcharge pondérale.
La prévalence de l’obésité infantile a doublé en une décennie, et les carences en micronutriments restent préoccupantes. De plus, les disparités entre les zones urbaines et rurales persistent. Les régions rurales, notamment dans les zones montagneuses et désertiques, souffrent d’un accès limité aux services nutritionnels et de santé. La collecte et l’analyse des données sur la nutrition sont aussi insuffisantes, ce qui complique l’évaluation des besoins et l’adaptation des politiques. Le système actuel ne fournit pas toujours les informations précises et actualisées nécessaires pour des interventions efficaces.
La stratégie qui vient d’être rendue publique met l’accent sur l’implication d’autres secteurs que celui de la santé afin de s’attaquer aux multiples causes de la malnutrition dans le Royaume. Elle identifie ainsi six domaines d’intervention prioritaires. Il s’agit tout d’abord du renforcement des programmes de supplémentation en micronutriments. Il sera alors question d’améliorer la couverture et la qualité des programmes de supplémentation.
Des efforts seront faits pour élargir l’accès aux suppléments essentiels et améliorer leur distribution, surtout dans les zones reculées. Le deuxième axe de la stratégie porte sur la promotion des pratiques alimentaires saines. Il est ainsi prévu de développer des campagnes de sensibilisation pour encourager des pratiques alimentaires équilibrées.
Des programmes éducatifs seront mis en place dans les écoles et les communautés pour promouvoir une alimentation variée et nutritive. Le troisième axe concerne le développement et le renforcement des capacités des professionnels de la santé et des agents communautaires à travers des formations ciblées. Cette approche vise à améliorer la gestion locale de la nutrition et à renforcer les compétences en matière de prévention et de traitement de la malnutrition.
L’axe suivant porte sur l’amélioration de la surveillance nutritionnelle à travers la mise en place d’un système amélioré pour collecter des données fiables et actualisées. Cette mesure permettra une meilleure évaluation des besoins et un ajustement plus efficace des interventions. Il sera aussi question de promouvoir l’agriculture durable dans le but de soutenir la production locale d’aliments nutritifs. Cela inclut des initiatives pour améliorer la disponibilité de produits locaux riches en nutriments et soutenir les agriculteurs dans la transition vers des pratiques plus durables.
Enfin, le dernier axe de la stratégie porte sur le renforcement de la collaboration entre les différents ministères, les organisations non gouvernementales et les partenaires internationaux. Les organisations onusiennes assurent qu’une approche coordonnée sera essentielle pour garantir une gestion efficace des ressources et une mise en œuvre harmonieuse des politiques nutritionnelles.