Dans une déclaration à « Assahra Al Maghribia », Rachid Lamrini, ancien président du conseil de l'ordre des pharmaciens, a indiqué que les pharmacies sont désormais approvisionnées en médicaments étiquetés selon la nouvelle tarification. Cette procédure intervient à quelques jours de la fin de la période transitoire accordée aux laboratoires pharmaceutiques pour afficher les nouveaux prix de vente au public (PPV) suite à la décision d’exonérer les médicaments de la TVA. En effet, en concertation avec les industriels et les pharmaciens, la Direction des médicaments et de la pharmacie (DMP) a décidé d’accorder un délai transitoire pour le ré-étiquetage des stocks.
La même source indique qu’actuellement, près de 80% des médicaments disponibles dans les pharmacies indiquent les prix revus à la baisse après l’entrée en vigueur, en janvier 2024, de la décision de la suppression de la TVA. Dr. Lamrini explique toutefois que certains médicaments continuent d’être vendus au prix initial et ce à cause de certains retards au niveau de la livraison ou de l’opération d’étiquetage.
En revanche, l’étape actuelle est marquée par des interruptions continues des stocks de certains médicaments, sous leurs diverses dénominations commerciales, notamment des antibiotiques, des anti-inflammatoires et des antidouleurs. La liste des médicaments en rupture concerne également certaines gouttes oculaires, traitements contre l'acidité, les ulcères d'estomac et d'autres produits thérapeutiques similaires, souligne le Dr Rachid Lamrini.
Ces interruptions sont dues, selon des sources professionnelles, au fait que les pharmaciens d'officine ont recours, dans la période transitoire en cours, à réduire leur stock de médicaments à leurs prix antérieurs, pour éviter d'accumuler de grandes quantités de médicaments soumis à la TVA, conformément au délai fixé par le Ministère de la Santé.
Des pharmaciens suggèrent, par ailleurs, de ne pas restituer les stocks des médicaments aux fabricants ou aux distributeurs, étant donné que la nature de la composition de certains produits nécessite des méthodes précises et compliquées de destruction.
La même source indique qu’actuellement, près de 80% des médicaments disponibles dans les pharmacies indiquent les prix revus à la baisse après l’entrée en vigueur, en janvier 2024, de la décision de la suppression de la TVA. Dr. Lamrini explique toutefois que certains médicaments continuent d’être vendus au prix initial et ce à cause de certains retards au niveau de la livraison ou de l’opération d’étiquetage.
En revanche, l’étape actuelle est marquée par des interruptions continues des stocks de certains médicaments, sous leurs diverses dénominations commerciales, notamment des antibiotiques, des anti-inflammatoires et des antidouleurs. La liste des médicaments en rupture concerne également certaines gouttes oculaires, traitements contre l'acidité, les ulcères d'estomac et d'autres produits thérapeutiques similaires, souligne le Dr Rachid Lamrini.
Ces interruptions sont dues, selon des sources professionnelles, au fait que les pharmaciens d'officine ont recours, dans la période transitoire en cours, à réduire leur stock de médicaments à leurs prix antérieurs, pour éviter d'accumuler de grandes quantités de médicaments soumis à la TVA, conformément au délai fixé par le Ministère de la Santé.
Des pharmaciens suggèrent, par ailleurs, de ne pas restituer les stocks des médicaments aux fabricants ou aux distributeurs, étant donné que la nature de la composition de certains produits nécessite des méthodes précises et compliquées de destruction.