La migraine, souvent sous-estimée, se révèle être un véritable fardeau pour les étudiants universitaires. Dans une enquête menée auprès de près de 6.000 étudiants issus de 11 pays de la région MENA, un quart des participants présentent des symptômes compatibles avec cette pathologie neurologique. Les taux les plus élevés ont été observés en Irak (38,9 %) et en Algérie (31,5 %), tandis que l’Égypte (19,9 %) et le Maroc (18,4 %) enregistrent les prévalences les plus faibles.
L’étude met également en évidence un lien étroit entre migraine et troubles psychologiques : 72,5 % des étudiants migraineux souffrent de dépression sévère et près de 30 % présentent une anxiété modérée. Ces troubles aggravent la fréquence et l’intensité des crises, perturbant la concentration, la productivité et la performance académique. Une corrélation négative, bien que faible, a d’ailleurs été observée entre le score de handicap lié à la migraine et la réussite scolaire. Près d’un quart des étudiants migraineux (23,2 %) présentent un handicap sévère qui les empêche de suivre normalement leurs cours ou leurs activités sociales. Pour 49,2 %, l’incapacité est légère ou inexistante, tandis que 27,6 % rapportent un handicap modéré. Les chercheurs parlent d’une atteinte fonctionnelle marquée au sein d’une population jeune en pleine période d’apprentissage.
L’étude note par ailleurs que les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, un écart attribué à des facteurs hormonaux, génétiques et psychologiques. Les étudiants des filières non médicales sont également plus concernés que ceux issus des études de santé, probablement en raison d’une meilleure connaissance de la maladie et de comportements préventifs plus adaptés.
L’étude met également en évidence un lien étroit entre migraine et troubles psychologiques : 72,5 % des étudiants migraineux souffrent de dépression sévère et près de 30 % présentent une anxiété modérée. Ces troubles aggravent la fréquence et l’intensité des crises, perturbant la concentration, la productivité et la performance académique. Une corrélation négative, bien que faible, a d’ailleurs été observée entre le score de handicap lié à la migraine et la réussite scolaire. Près d’un quart des étudiants migraineux (23,2 %) présentent un handicap sévère qui les empêche de suivre normalement leurs cours ou leurs activités sociales. Pour 49,2 %, l’incapacité est légère ou inexistante, tandis que 27,6 % rapportent un handicap modéré. Les chercheurs parlent d’une atteinte fonctionnelle marquée au sein d’une population jeune en pleine période d’apprentissage.
Les principaux facteurs à l’origine des migraines
Les principales causes de déclenchement identifiées sont les troubles du sommeil (59,7 %), le bruit (47,4 %), l’exposition au soleil (45,6 %), l’anxiété (44,9 %) et le stress (44,4 %). D’autres facteurs aggravants, comme les périodes d’examens, l’usage excessif d’écrans et la consommation quotidienne de caféine, ont également été relevés. À l’inverse, un sommeil régulier, une bonne hydratation et une activité physique fréquente contribuent à réduire significativement le risque de migraine.L’étude note par ailleurs que les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, un écart attribué à des facteurs hormonaux, génétiques et psychologiques. Les étudiants des filières non médicales sont également plus concernés que ceux issus des études de santé, probablement en raison d’une meilleure connaissance de la maladie et de comportements préventifs plus adaptés.
