Après la confirmation du
premier cas de Mpox au Maroc, Dr.
Tayeb Hamdi se veut rassurant. Selon lui, cette détection n'est nullement surprenante, mais plutôt une évolution attendue compte tenu de la
propagation du virus à travers le monde. Il a indiqué que "tous les pays du monde sont vulnérables", en particulier le Maroc, qui entretient des relations étroites avec les
pays africains, où le virus circule davantage.
Détection du premier cas de Mpox, une preuve d'efficacité du système de surveillance
Dr. Hamdi a souligné également que "la détection de ce premier cas n'est pas un échec du
protocole de santé marocain, bien au contraire, c’est une preuve que le
système de santé marocain, avec son protocole de riposte, a très bien fonctionné", a-t-il affirmé. Et d’ajouter que "les objectifs des
systèmes de veille, de surveillance et d'alerte ne sont pas de stopper l'entrée d'un virus dans le pays, mais de
détecter les cas importés le plus tôt possible". L’enjeu est alors de limiter les cas secondaires et de contenir la transmission locale.
Pas d'inquiétude, mais vigilance !
Bien que la situation ne doit pas susciter la panique, la
vigilance reste de mise. Tayeb Hamdi rappelle qu’il est essentiel de suivre les
mesures d’hygiène habituelles, comme le
lavage régulier des mains, et d’éviter tout contact avec des personnes présentant des
symptômes similaires à ceux du
Mpox. Ces précautions doivent être maintenues afin de limiter la
propagation potentielle du virus. « Il ne faut pas attendre des centaines de cas pour prendre les
précautions. Celles-ci sont à prendre pour justement éviter la
multiplication des cas », a-t-il précisé.
Que faut-il faire ?
Pour l'instant, les
mesures de santé publique au Maroc sont adéquates, a rassuré le médecin, notant qu’ « une population bien informée, des
professionnels de santé conscients des symptômes et un système de surveillance performant sont les éléments clés pour contrôler la situation ». Il a souligné également l'importance de la solidarité internationale. « Les pays développés, qui disposent de
vaccins, de
tests et de
ressources financières, devraient partager ces moyens avec les
pays africains qui sont en première ligne face à ce virus », a fait remarquer Dr. Hamdi. Cela permettrait, selon lui, de freiner la
propagation du Mpox à l’échelle planétaire.