C’est un épisode que personne ne veut revivre ! Les informations qui circulent ces derniers jours sur la propagation du Mpox dans plusieurs pays d’Afrique et même en dehors, et l’alerte lancée par l’OMS, nous font replonger dans la période qui a précédée la pandémie de la Covid-19. Pour l’instant, les autorités sanitaires sont mobilisées et ont réactivé leurs plans de surveillance et de riposte à l’instar du Maroc. En effet, Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a annoncé, jeudi, suivre de près la situation épidémiologique de la variole du singe (Mpox), qui se propage à grande échelle et rapidement dans plusieurs pays africains, dans le cadre du système international de veille épidémiologique. Le plan national de surveillance et de riposte à cette épidémie a été mis à jour en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique internationale et de l'évolution du niveau de connaissance sur cette maladie, ainsi que des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué le département dans un communiqué.
Le ministère a noté toutefois que le plan national proactif, élaboré et activé depuis juin 2022, a permis de détecter 5 cas jusqu'au mois de mars 2024, dont la plupart des cas étaient importés et n'ont pas entraîné d'infection parmi les personnes en contact. Ces cas qui étaient modérés, se sont complètement rétablis sans aucune complication, rassure la même source.
Le comité scientifique a procédé également à une révision du protocole médical en vigueur pour le traitement de la variole du singe, en insistant sur l’importance de mettre à disposition des établissements hospitaliers les moyens nécessaires pour gérer la situation et prendre en charge les cas éventuels dans les meilleures conditions. Le comité a par ailleurs insisté sur la nécessité de sensibiliser les citoyens au respect des mesures de prévention pour éviter la contamination et stopper la propagation de la maladie.
Pour mieux comprendre cette maladie qui n’est pourtant pas nouvelle, mais qui revient en force, Dr. Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, partage un certain nombre d’informations selon les données scientifiques disponibles à jour.
Le ministère a noté toutefois que le plan national proactif, élaboré et activé depuis juin 2022, a permis de détecter 5 cas jusqu'au mois de mars 2024, dont la plupart des cas étaient importés et n'ont pas entraîné d'infection parmi les personnes en contact. Ces cas qui étaient modérés, se sont complètement rétablis sans aucune complication, rassure la même source.
Le comité scientifique fait le point sur les mesures de riposte et sur le protocole sanitaire
Au lendemain de la publication de ce communiqué, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a présidé une réunion de travail avec le comité scientifique dédié pour échanger sur les dernières évolutions de cette maladie. L’occasion également de faire le point sur le plan national de surveillance et de riposte pour une meilleure efficacité, notamment au niveau du contrôle des points frontaliers et de l’importance de détecter le virus et des modalités de prise en charge des cas susceptibles de porter le virus. Le comité a également discuté des mesures de protection à mettre en place pour prévenir la propagation de la maladie.Le comité scientifique a procédé également à une révision du protocole médical en vigueur pour le traitement de la variole du singe, en insistant sur l’importance de mettre à disposition des établissements hospitaliers les moyens nécessaires pour gérer la situation et prendre en charge les cas éventuels dans les meilleures conditions. Le comité a par ailleurs insisté sur la nécessité de sensibiliser les citoyens au respect des mesures de prévention pour éviter la contamination et stopper la propagation de la maladie.
Pour mieux comprendre cette maladie qui n’est pourtant pas nouvelle, mais qui revient en force, Dr. Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, partage un certain nombre d’informations selon les données scientifiques disponibles à jour.