Le Matin : Plusieurs études récentes suggèrent qu’une exposition régulière à la lumière naturelle pourrait ralentir la progression de la myopie chez les enfants. Que peut-on en conclure concrètement ?

Wiam El Jaï
Existe-t-il un seuil d’exposition quotidienne recommandé à la lumière du jour pour un effet protecteur contre la myopie ?
Oui, les études convergent vers un seuil minimal de deux heures par jour passées à l’extérieur, exposé à la lumière naturelle. Ce temps peut être réparti tout au long de la journée, et même en cas de ciel couvert, l’intensité lumineuse reste suffisante pour être bénéfique. Il s’agit d’une recommandation accessible et facilement intégrable au quotidien des enfants.
Oui, les études convergent vers un seuil minimal de deux heures par jour passées à l’extérieur, exposé à la lumière naturelle. Ce temps peut être réparti tout au long de la journée, et même en cas de ciel couvert, l’intensité lumineuse reste suffisante pour être bénéfique. Il s’agit d’une recommandation accessible et facilement intégrable au quotidien des enfants.
Une forte exposition peut-elle déclencher une migraine ophtalmique ou d’autres affections ?
Chez les personnes sujettes aux migraines, une lumière vive ou un éblouissement intense peut effectivement agir comme facteur déclenchant. Au-delà des migraines, une exposition prolongée sans protection adéquate augmente aussi le risque de lésions oculaires, notamment à long terme : photokératite, cataracte prématurée ou atteinte de la macula. D’où l’importance de toujours protéger les yeux en cas d’exposition prolongée, en particulier chez les enfants.
Chez les personnes sujettes aux migraines, une lumière vive ou un éblouissement intense peut effectivement agir comme facteur déclenchant. Au-delà des migraines, une exposition prolongée sans protection adéquate augmente aussi le risque de lésions oculaires, notamment à long terme : photokératite, cataracte prématurée ou atteinte de la macula. D’où l’importance de toujours protéger les yeux en cas d’exposition prolongée, en particulier chez les enfants.
Quels sont les signes visuels typiques d’une forte exposition au soleil ?
Les symptômes les plus courants incluent une gêne à la lumière (photophobie), un larmoiement réflexe, une vision floue temporaire, voire l’apparition de halos ou d’éblouissements. Ces manifestations sont généralement bénignes, mais elles traduisent une saturation ou une fatigue du système visuel. Elles doivent alerter sur la nécessité de modérer l’exposition ou d’adopter une meilleure protection oculaire.
Les symptômes les plus courants incluent une gêne à la lumière (photophobie), un larmoiement réflexe, une vision floue temporaire, voire l’apparition de halos ou d’éblouissements. Ces manifestations sont généralement bénignes, mais elles traduisent une saturation ou une fatigue du système visuel. Elles doivent alerter sur la nécessité de modérer l’exposition ou d’adopter une meilleure protection oculaire.
Quels sont les mécanismes visuels ou physiologiques qui expliquent cet impact positif de la lumière naturelle ?
La lumière naturelle stimule la production de dopamine dans la rétine, un neuromédiateur qui joue un rôle clé dans le contrôle de la croissance du globe oculaire. En ralentissant cette croissance, elle aide à limiter l’élongation axiale caractéristique de la myopie. Par ailleurs, la lumière du jour favorise une alternance naturelle entre vision de loin et vision de près, sollicitant ainsi de manière équilibrée le système accommodatif.
La lumière naturelle stimule la production de dopamine dans la rétine, un neuromédiateur qui joue un rôle clé dans le contrôle de la croissance du globe oculaire. En ralentissant cette croissance, elle aide à limiter l’élongation axiale caractéristique de la myopie. Par ailleurs, la lumière du jour favorise une alternance naturelle entre vision de loin et vision de près, sollicitant ainsi de manière équilibrée le système accommodatif.
En tant qu’orthoptiste, conseillez-vous des activités en extérieur dans un objectif de prévention visuelle ? À partir de quel âge cela devient-il pertinent et à quelle fréquence ?
Oui, sans hésitation. Encourager les activités en plein air dès l’âge de 3 ou 4 ans est une recommandation simple et efficace. L’idéal est d’atteindre au moins deux heures par jour en lumière naturelle, tous les jours, y compris le week-end. Il ne s’agit pas nécessairement de sport structuré : jouer dehors, marcher ou aller au parc sont autant d’activités bénéfiques. Cela permet aussi d’équilibrer le temps passé en vision rapprochée, notamment sur les écrans.
Oui, sans hésitation. Encourager les activités en plein air dès l’âge de 3 ou 4 ans est une recommandation simple et efficace. L’idéal est d’atteindre au moins deux heures par jour en lumière naturelle, tous les jours, y compris le week-end. Il ne s’agit pas nécessairement de sport structuré : jouer dehors, marcher ou aller au parc sont autant d’activités bénéfiques. Cela permet aussi d’équilibrer le temps passé en vision rapprochée, notamment sur les écrans.
La lumière artificielle intérieure, même intense, peut-elle compenser un manque d’exposition au soleil ?
Non, la lumière artificielle ne peut se substituer à la lumière naturelle. Même un éclairage intense à l’intérieur ne dépasse généralement pas 1.000 lux, alors que la lumière extérieure, même par temps nuageux, est dix fois plus forte. Au-delà de l’intensité, c’est aussi la richesse spectrale de la lumière du jour qui agit favorablement sur le développement visuel. À ce jour, aucune technologie d’éclairage artificiel ne parvient à reproduire pleinement ces bienfaits.
Non, la lumière artificielle ne peut se substituer à la lumière naturelle. Même un éclairage intense à l’intérieur ne dépasse généralement pas 1.000 lux, alors que la lumière extérieure, même par temps nuageux, est dix fois plus forte. Au-delà de l’intensité, c’est aussi la richesse spectrale de la lumière du jour qui agit favorablement sur le développement visuel. À ce jour, aucune technologie d’éclairage artificiel ne parvient à reproduire pleinement ces bienfaits.