La mise en oeuvre de ce programme royal a permis à ces veuves de bénéficier d'une aide sociale directe fixée à un minimum de 500 dirhams, a déclaré M. Baitas lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, expliquant que cette indemnité augmente progressivement chaque année afin d'atteindre 400 dirhams pour chaque enfant d'ici 2026.
Il a souligné que le gouvernement a unifié la procédure d'accès à l'aide sociale directe dans le cadre du registre social unifié, afin de permettre aux veuves n'ayant pas la garde d'en bénéficier, contrairement au système précédent.
Cette aide varie entre un minimum de 500 dirhams et 1.158 dirhams, contre une somme qui oscillait entre 350 dirhams et 1.050 dirhams pour les familles de 3 enfants scolarisés dans l'ancien système, a-t-il précisé.
M. Baitas a relevé également que cette aide augmentera progressivement chaque année, pour atteindre 1.233 dirhams selon le nombre d'enfants à l'horizon 2025, dans la perspective d'atteindre 1.308 dirhams en 2026.
De même, le ministre a détaillé que 260 mille veuves en milieu rural et 171 mille en milieu urbain ont bénéficié de l'aide sociale directe, ajoutant que le nombre de bénéficiaires sans enfants est de 346 mille veuves, dont 124 mille en zone urbaine et 222 mille en zone rurale. Les femmes bénéficiaires avec un seul enfant s'élèvent à 20 mille en zone urbaine et 17 mille en zone rurale, a-t-il dit.
"Le nombre de veuves bénéficiaires avec deux enfants est de 16.000 en zone urbaine et 14.000 en zone rurale, tandis que celles avec trois enfants ou plus sont de 11.000 en zone urbaine et 7.000 en zone rurale", a-t-il enchainé.
Rappelant que l'aide sociale directe constitue une nouvelle politique publique instaurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le ministre a souligné que le gouvernement œuvre dans ce cadre à activer ces chantiers royaux en approuvant un ensemble de textes de loi, notamment dans le volet lié à la protection sociale et à la couverture sanitaire.
L'exécutif a réalisé des avancées notables en la matière afin d'aider les familles à répondre aux exigences de la vie et de consacrer les principes de l'État social, notamment en augmentant le soutien aux enfants scolarisés pour lutter contre l'abandon scolaire, a-t-il conclu.