La Faculté de médecine de Laâyoune a organisé, les 23 et 24 janvier, le «Symposium Global Health : quelle qualité de vie en 2025 ?» Cette rencontre scientifique de grande envergure, qui s’est tenue autour des thématiques croisées de la santé, de l’environnement et des droits humains, a rassemblé des experts de divers horizons, notamment des professionnels de santé, des juristes, des chercheurs, des décideurs publics et des acteurs de la société civile.
Selon le Pre Amal Bourquia, ce symposium illustre l’engagement de la Faculté à participer activement au dialogue sur les enjeux de santé globale, tout en prenant en compte les défis environnementaux. Parmi les sujets phares abordés, l’impact environnemental des soins médicaux a suscité une attention particulière. La consommation énergétique et l’empreinte écologique des pratiques médicales, en particulier, ont été mises en lumière. «Le traitement de dialyse, par exemple, illustre parfaitement ces défis. Chaque patient traité consomme en moyenne 2.543 kWh (kilowattheures) d’énergie par an, soit près de la moitié de la consommation annuelle d’un foyer moyen. En parallèle, la production de déchets atteint 256 à 390 kilogrammes par an et par patient, tandis que la consommation d’eau s’élève à 60.000 litres par an. Une grande partie de cette eau est rejetée sans usage direct», prévient Pre Amal Bourquia. Et d’ajouter que «ces données préoccupantes rappellent la nécessité de repenser les pratiques médicales pour limiter leur impact sur l’environnement tout en maintenant une qualité optimale des soins. Nous devons réfléchir à des solutions durables et à des actions concrètes pour allier soin et respect de l’environnement».
Pour répondre à ces défis, une initiative unique a été lancée lors du symposium. Il s’agit de la «Charte éthique de l’écoresponsabilité médicale de Laâyoune». Cette Charte vise à sensibiliser les professionnels de santé à leur rôle dans la préservation de l’environnement et constitue une avancée majeure dans la durabilité des soins médicaux. «Cette Charte s’inscrit dans les efforts nationaux pour une gestion plus responsable des ressources, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il s’agit d’une approche écoresponsable qui repose sur trois axes principaux. Tout d’abord, la prévention et la promotion de la santé permettent de réduire en amont la demande de soins. Ensuite, l’optimisation des soins existants vise à aligner les ressources consommées sur les besoins réels des patients. Enfin, l’atténuation de l’impact environnemental des soins nécessaires passe par des pratiques médicales plus responsables», affirme Pre Bourquia.
Les discussions ont également porté sur les liens entre droits humains et santé, avec un focus sur la manière dont les réformes du système de santé national peuvent intégrer les déterminants environnementaux dans les politiques publiques. Ces échanges ont permis de souligner l’importance d’un système de santé résilient capable de répondre aux défis actuels, tout en protégeant les populations les plus vulnérables.
La maladie rénale a fait l’objet d’un focus particulier, notamment lors de la session intitulée «La maladie rénale dans tous ses états», animée par le Pre Amal Bourquia et le Pr Najib Amghar. Les deux experts ont abordé les enjeux diagnostiques et thérapeutiques tout en présentant les dernières avancées dans ce domaine, incluant la génétique, les technologies numériques et les impacts environnementaux.
L’impact des changements climatiques sur la santé a aussi été au cœur des discussions. «Les médecins doivent jouer un rôle de modèle au sein de leurs communautés en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement», a plaidé le Pre Bourquia. La gestion durable des ressources hydriques, considérée comme une priorité urgente, a été citée comme un exemple concret. L’eau est un pilier central de la santé publique, et son utilisation dans le cadre des soins, comme la dialyse, doit être repensée pour minimiser les pertes.
Ce symposium a mis en évidence l’importance de la collaboration entre disciplines pour relever les défis sanitaires et environnementaux. L’avenir du système de santé passe par une meilleure maîtrise de son empreinte écologique, pour le bénéfice des générations futures. Avec de telles initiatives, la Faculté de médecine de Laâyoune confirme son rôle de leader dans la réflexion sur une médecine durable et résiliente, à l’écoute des enjeux locaux et globaux.
Selon le Pre Amal Bourquia, ce symposium illustre l’engagement de la Faculté à participer activement au dialogue sur les enjeux de santé globale, tout en prenant en compte les défis environnementaux. Parmi les sujets phares abordés, l’impact environnemental des soins médicaux a suscité une attention particulière. La consommation énergétique et l’empreinte écologique des pratiques médicales, en particulier, ont été mises en lumière. «Le traitement de dialyse, par exemple, illustre parfaitement ces défis. Chaque patient traité consomme en moyenne 2.543 kWh (kilowattheures) d’énergie par an, soit près de la moitié de la consommation annuelle d’un foyer moyen. En parallèle, la production de déchets atteint 256 à 390 kilogrammes par an et par patient, tandis que la consommation d’eau s’élève à 60.000 litres par an. Une grande partie de cette eau est rejetée sans usage direct», prévient Pre Amal Bourquia. Et d’ajouter que «ces données préoccupantes rappellent la nécessité de repenser les pratiques médicales pour limiter leur impact sur l’environnement tout en maintenant une qualité optimale des soins. Nous devons réfléchir à des solutions durables et à des actions concrètes pour allier soin et respect de l’environnement».
Pour répondre à ces défis, une initiative unique a été lancée lors du symposium. Il s’agit de la «Charte éthique de l’écoresponsabilité médicale de Laâyoune». Cette Charte vise à sensibiliser les professionnels de santé à leur rôle dans la préservation de l’environnement et constitue une avancée majeure dans la durabilité des soins médicaux. «Cette Charte s’inscrit dans les efforts nationaux pour une gestion plus responsable des ressources, conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il s’agit d’une approche écoresponsable qui repose sur trois axes principaux. Tout d’abord, la prévention et la promotion de la santé permettent de réduire en amont la demande de soins. Ensuite, l’optimisation des soins existants vise à aligner les ressources consommées sur les besoins réels des patients. Enfin, l’atténuation de l’impact environnemental des soins nécessaires passe par des pratiques médicales plus responsables», affirme Pre Bourquia.
Les discussions ont également porté sur les liens entre droits humains et santé, avec un focus sur la manière dont les réformes du système de santé national peuvent intégrer les déterminants environnementaux dans les politiques publiques. Ces échanges ont permis de souligner l’importance d’un système de santé résilient capable de répondre aux défis actuels, tout en protégeant les populations les plus vulnérables.
La maladie rénale a fait l’objet d’un focus particulier, notamment lors de la session intitulée «La maladie rénale dans tous ses états», animée par le Pre Amal Bourquia et le Pr Najib Amghar. Les deux experts ont abordé les enjeux diagnostiques et thérapeutiques tout en présentant les dernières avancées dans ce domaine, incluant la génétique, les technologies numériques et les impacts environnementaux.
L’impact des changements climatiques sur la santé a aussi été au cœur des discussions. «Les médecins doivent jouer un rôle de modèle au sein de leurs communautés en adoptant des pratiques respectueuses de l’environnement», a plaidé le Pre Bourquia. La gestion durable des ressources hydriques, considérée comme une priorité urgente, a été citée comme un exemple concret. L’eau est un pilier central de la santé publique, et son utilisation dans le cadre des soins, comme la dialyse, doit être repensée pour minimiser les pertes.
Ce symposium a mis en évidence l’importance de la collaboration entre disciplines pour relever les défis sanitaires et environnementaux. L’avenir du système de santé passe par une meilleure maîtrise de son empreinte écologique, pour le bénéfice des générations futures. Avec de telles initiatives, la Faculté de médecine de Laâyoune confirme son rôle de leader dans la réflexion sur une médecine durable et résiliente, à l’écoute des enjeux locaux et globaux.