Le Maroc grelotte... Le grand froid s’est installé dans les différentes régions du Royaume. Et les températures risquent de baisser encore plus durant les prochaines semaines selon les prévisions de la Direction générale de la météorologie (DGM). Si les habitants des grandes villes sortent leurs manteaux et s’équipent pour chauffer leur foyer, les populations dans les régions montagneuses et enclavées mènent une lutte quotidienne contre les conditions climatiques très rudes pour subvenir à leurs besoins durant cette période difficile.
La situation est encore plus compliquée pour les rescapés du séisme d’Al Haouz qui a provoqué près de 3.000 morts et plus de 5.000 blessés. Ces derniers, qui ont été privés de leurs maisons, doivent endurer un froid glacial. Un calvaire qui s’ajoute aux autres difficultés qu’ils affrontent depuis quatre mois. Leur plus grand défi actuel : résister au gel et survivre jusqu’à la prochaine saison.
Mohamed du village Aghbar, 42 ans, a perdu sa femme et ses trois enfants lors de la catastrophe. Il vit avec ses deux frères dans une tente et avoue que la situation cette année est bien plus dure que d’habitude, même s’il n’a pas encore neigé. «Les tentes ne nous protègent malheureusement pas de grand-chose. Il fait très froid tôt le matin et durant la nuit. Lorsqu’il pleut, les tentes sont inondées. Plusieurs personnes, partent se réfugier dans les maisons fissurées même si cela peut être dangereux», témoigne-t-il.
La situation est encore plus compliquée pour les rescapés du séisme d’Al Haouz qui a provoqué près de 3.000 morts et plus de 5.000 blessés. Ces derniers, qui ont été privés de leurs maisons, doivent endurer un froid glacial. Un calvaire qui s’ajoute aux autres difficultés qu’ils affrontent depuis quatre mois. Leur plus grand défi actuel : résister au gel et survivre jusqu’à la prochaine saison.
Passer l’hiver dans une tente, un vrai supplice
La majorité des victimes du séisme n’ont d’autres choix que de se réfugier dans des tentes qui ne les protègent guère du froid hivernal qui s’intensifie. Fatima, du douar Talat N’Yaaqoub, 35 ans, mère de cinq enfants, nous confie qu’elle a été obligée de se séparer de trois d’entre eux pour les protéger des conditions météorologiques impitoyables. «Je vis dans cette tente depuis plus de trois mois. Certes, nous ne manquons pas de denrées alimentaires grâce à la générosité des Marocains, mais la vie est vraiment très dure sans un toit qui nous abrite. J’ai envoyé mes deux aînés à Marrakech pour aller à l’école. Là-bas le temps est un peu plus clément, en plus ils sont nourris et logés à l’internat. La cadette de 5 ans vit dans la maison de ma sœur», témoigne-t-elle. «Je cherche désespérément un endroit qui pourra m’accueillir avec les deux petits âgés de 3 ans et un an et demi. Ils tombent souvent malades. Leurs corps ne supportent plus le froid. Je commence sérieusement à m’inquiéter pour eux», ajoute Fatima.Mohamed du village Aghbar, 42 ans, a perdu sa femme et ses trois enfants lors de la catastrophe. Il vit avec ses deux frères dans une tente et avoue que la situation cette année est bien plus dure que d’habitude, même s’il n’a pas encore neigé. «Les tentes ne nous protègent malheureusement pas de grand-chose. Il fait très froid tôt le matin et durant la nuit. Lorsqu’il pleut, les tentes sont inondées. Plusieurs personnes, partent se réfugier dans les maisons fissurées même si cela peut être dangereux», témoigne-t-il.