Dans la région d’Al Haouz, au lendemain du séisme du 8 septembre 2023, les associations locales ont rivalisé d’imagination et de créativité pour s’ériger en vecteurs de résilience et d’espoir, semant au grès d’une multitude d’initiatives les graines du renouveau pour un avenir prospère. Grâce à un dévouement sans faille et une connaissance précise du terrain et de ses contraintes, le tissu associatif d’Al Haouz poursuit, aujourd’hui, ses actions ciblées pour apporter soutien et assistance aux populations touchées.L’Association «Tamounte pour le développement de la femme et de l’enfant», une ONG de la commune d’Ouirgane (62 km au sud de Marrakech), est un exemple concret de cet élan de solidarité qui se poursuit sans relâche.
Dans une déclaration à la «MAP», la présidente de l’Association, Houria Aït Nasser, a souligné que Tamounte, qui signifie «ensemble» en amazigh, a joué un rôle clé pour avoir permis, au lendemain du tremblement de terre, aux femmes rurales de se retrouver dans un espace convivial et bienveillant et de continuer à générer des revenus grâce à la fabrication des tapis traditionnels et des produits du terroir.
«Créée en 2016 grâce à la volonté des femmes du village d’avoir un lieu d’échange et d’apprentissage, cette organisation propose, outre des cours d’alphabétisation, des ateliers de formation en tissage ou tricotage pour les femmes du village», a-t-elle ajouté, mettant l’accent sur l’importance de la sauvegarde et de la transmission du savoir-faire ancestral des tapis typiques de la région.
De son côté, la trésorière de l’Association, Kenza Fenjiro, a indiqué que l’éducation des enfants est l’un des axes majeurs sur lesquels «Tamounte» s’est focalisée, en offrant de meilleures conditions d’apprentissage et un lieu d’expression et de développement qui permet de mieux outiller cette catégorie pour l’avenir.
Elle a fait part de la mobilisation constante de la société civile, sur les plans local et national, aux côtés des autorités locales et des différents intervenants, pour répondre au mieux aux attentes et aux préoccupations des catégories les plus vulnérables.L’Association «Afaq», basée également à Ouirgane, a jeté son dévolu sur un autre volet tout aussi important que vital : assurer un approvisionnement suffisant en eau potable, en mobilisant des ressources techniques et humaines pour forer des puits capables de pomper l’eau dans des nappes souterraines.
Résultat : «Cette commune rurale n’est plus confrontée au manque d’accès à l’eau potable, grâce aux efforts déployés par les associations locales qui travaillent en étroite collaboration avec les partenaires publics et privés», explique le président de l’Association, Mohamed Ayt Diouan.
D’autres initiatives ont fleuri durant les derniers mois, grâce au Programme de développement social et économique inclusif de Marrakech-Safi, financé par l’USAID. Dans ce cadre, sept associations ont bénéficié d’un appui technique et financier leur permettant de mettre en œuvre des projets de développement visant à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de la région.
C’est le cas de l’Association «Khotwa» de Marrakech, qui a pu encadrer un réseau d’accompagnateurs en entrepreneuriat composé de 40 jeunes, accompagner plus de 100 femmes de diverses zones de la province d’Al Haouz et créer six nouvelles coopératives féminines.
De son côté, l’Association «Kholoud» pour le développement, l’éducation et la communication à Youssoufia a organisé des séances d’écoute, de soutien psychosocial et une formation en compétences de vie à plus de 400 femmes touchées par le séisme, dans les localités de Ankal, Azkour, Amghras et Amizmiz.
Autant dire que, dans les heures de malheur, les associations locales continuent de se dresser comme un exemple brillant de résilience et d’engagement, en plaçant les communautés au cœur des efforts de reconstruction. n
Dans une déclaration à la «MAP», la présidente de l’Association, Houria Aït Nasser, a souligné que Tamounte, qui signifie «ensemble» en amazigh, a joué un rôle clé pour avoir permis, au lendemain du tremblement de terre, aux femmes rurales de se retrouver dans un espace convivial et bienveillant et de continuer à générer des revenus grâce à la fabrication des tapis traditionnels et des produits du terroir.
«Créée en 2016 grâce à la volonté des femmes du village d’avoir un lieu d’échange et d’apprentissage, cette organisation propose, outre des cours d’alphabétisation, des ateliers de formation en tissage ou tricotage pour les femmes du village», a-t-elle ajouté, mettant l’accent sur l’importance de la sauvegarde et de la transmission du savoir-faire ancestral des tapis typiques de la région.
De son côté, la trésorière de l’Association, Kenza Fenjiro, a indiqué que l’éducation des enfants est l’un des axes majeurs sur lesquels «Tamounte» s’est focalisée, en offrant de meilleures conditions d’apprentissage et un lieu d’expression et de développement qui permet de mieux outiller cette catégorie pour l’avenir.
Elle a fait part de la mobilisation constante de la société civile, sur les plans local et national, aux côtés des autorités locales et des différents intervenants, pour répondre au mieux aux attentes et aux préoccupations des catégories les plus vulnérables.L’Association «Afaq», basée également à Ouirgane, a jeté son dévolu sur un autre volet tout aussi important que vital : assurer un approvisionnement suffisant en eau potable, en mobilisant des ressources techniques et humaines pour forer des puits capables de pomper l’eau dans des nappes souterraines.
Résultat : «Cette commune rurale n’est plus confrontée au manque d’accès à l’eau potable, grâce aux efforts déployés par les associations locales qui travaillent en étroite collaboration avec les partenaires publics et privés», explique le président de l’Association, Mohamed Ayt Diouan.
D’autres initiatives ont fleuri durant les derniers mois, grâce au Programme de développement social et économique inclusif de Marrakech-Safi, financé par l’USAID. Dans ce cadre, sept associations ont bénéficié d’un appui technique et financier leur permettant de mettre en œuvre des projets de développement visant à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations de la région.
C’est le cas de l’Association «Khotwa» de Marrakech, qui a pu encadrer un réseau d’accompagnateurs en entrepreneuriat composé de 40 jeunes, accompagner plus de 100 femmes de diverses zones de la province d’Al Haouz et créer six nouvelles coopératives féminines.
De son côté, l’Association «Kholoud» pour le développement, l’éducation et la communication à Youssoufia a organisé des séances d’écoute, de soutien psychosocial et une formation en compétences de vie à plus de 400 femmes touchées par le séisme, dans les localités de Ankal, Azkour, Amghras et Amizmiz.
Autant dire que, dans les heures de malheur, les associations locales continuent de se dresser comme un exemple brillant de résilience et d’engagement, en plaçant les communautés au cœur des efforts de reconstruction. n