La migration circulaire a connu une nette accélération en Espagne en 2025. D’après les données du ministère espagnol de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, 25.767 personnes migrantes ont été recrutées dans le cadre des programmes de gestion collective des recrutements à l’origine, en hausse de près de 25 % par rapport à 2024.
Ces chiffres, les plus élevés depuis la création du dispositif en 2000, montrent que ces programmes se sont durablement installés comme un outil de réponse aux besoins du marché du travail espagnol, en particulier dans les secteurs saisonniers.
Dans ce contexte, le Maroc s’impose comme le premier pays partenaire de l’Espagne, avec des travailleurs marocains concentrant 81 % des recrutements réalisés en 2025. Le profil dominant est celui de femmes, qui constituent 92 % des personnes embauchées, avec un âge moyen de 43 ans.
Derrière le Maroc, la Colombie arrive loin derrière avec 13 % des effectifs, suivie du Honduras avec 4 %. L’agriculture demeure le premier secteur d’activité concerné, confirmant la dépendance structurelle de certaines filières agricoles espagnoles à la main-d’œuvre étrangère saisonnière.
Au total, 17 pays ont participé à la campagne de recrutement cette année, et les travailleurs ont été déployés dans 21 provinces espagnoles. La province de Huelva concentre à elle seule 84 % des emplois saisonniers issus de la migration circulaire, notamment dans les cultures intensives, illustrant la forte territorialisation de ces besoins en main-d’œuvre.
Au-delà des chiffres, les autorités espagnoles décrivent un dispositif encadré. Les programmes GECCO (Gestion collective des recrutements à l’origine) prévoient l’octroi collectif d’autorisations de séjour et de travail à des personnes recrutées directement dans leur pays d’origine, pour une durée déterminée, avec un retour prévu à l’issue de la mission. Ce cadre s’inscrit dans une politique de migration régulière liée aux besoins de main-d’œuvre dans certains secteurs.
Cette orientation se renforce avec le lancement du programme WAFIRA II, fruit d’un accord entre l’Espagne, la France et le Maroc. Prévu pour la période 2026-2028, ce dispositif accompagnera 3.000 travailleurs marocains employés de manière saisonnière en Europe sur une durée de 40 mois. Soutenu par l’Union européenne et élargi à six pays partenaires, le programme vise à mieux préparer les travailleurs avant leur départ, à améliorer leurs conditions d’emploi à l’étranger et à faciliter leur retour et leur réintégration au Maroc, notamment à travers la formation et l’appui à l’entrepreneuriat, conclut le ministère espagnol de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations.
Ces chiffres, les plus élevés depuis la création du dispositif en 2000, montrent que ces programmes se sont durablement installés comme un outil de réponse aux besoins du marché du travail espagnol, en particulier dans les secteurs saisonniers.
Dans ce contexte, le Maroc s’impose comme le premier pays partenaire de l’Espagne, avec des travailleurs marocains concentrant 81 % des recrutements réalisés en 2025. Le profil dominant est celui de femmes, qui constituent 92 % des personnes embauchées, avec un âge moyen de 43 ans.
Derrière le Maroc, la Colombie arrive loin derrière avec 13 % des effectifs, suivie du Honduras avec 4 %. L’agriculture demeure le premier secteur d’activité concerné, confirmant la dépendance structurelle de certaines filières agricoles espagnoles à la main-d’œuvre étrangère saisonnière.
Au total, 17 pays ont participé à la campagne de recrutement cette année, et les travailleurs ont été déployés dans 21 provinces espagnoles. La province de Huelva concentre à elle seule 84 % des emplois saisonniers issus de la migration circulaire, notamment dans les cultures intensives, illustrant la forte territorialisation de ces besoins en main-d’œuvre.
Au-delà des chiffres, les autorités espagnoles décrivent un dispositif encadré. Les programmes GECCO (Gestion collective des recrutements à l’origine) prévoient l’octroi collectif d’autorisations de séjour et de travail à des personnes recrutées directement dans leur pays d’origine, pour une durée déterminée, avec un retour prévu à l’issue de la mission. Ce cadre s’inscrit dans une politique de migration régulière liée aux besoins de main-d’œuvre dans certains secteurs.
Cette orientation se renforce avec le lancement du programme WAFIRA II, fruit d’un accord entre l’Espagne, la France et le Maroc. Prévu pour la période 2026-2028, ce dispositif accompagnera 3.000 travailleurs marocains employés de manière saisonnière en Europe sur une durée de 40 mois. Soutenu par l’Union européenne et élargi à six pays partenaires, le programme vise à mieux préparer les travailleurs avant leur départ, à améliorer leurs conditions d’emploi à l’étranger et à faciliter leur retour et leur réintégration au Maroc, notamment à travers la formation et l’appui à l’entrepreneuriat, conclut le ministère espagnol de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations.
