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La musique de Nass el Ghiwane «éveille l'esprit»

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Le réalisateur américain et monstre sacré du cinéma, Martin Scorsese, a rendu dimanche un vibrant hommage au groupe marocain Nass El Ghiwane «dont la musique éveille l'esprit" et qu'il a utilisé dans son film "La dernière tentation du Christ».

«C'était en 1981, à un moment difficile de ma vie et, un soir, j'ai vu à la télévision le film marocain Transes qui passait en boucle de 23 heures à 7 heures du matin et c'est ainsi que j'ai pu découvrir cette musique qui éveille l'esprit et qui m'a inspiré», a confié le réalisateur de "Taxi Driver" lors d'une conférence de presse au Palais des congrès de Marrakech.

Martin Scorsese, qui participe depuis vendredi soir à la cinquième édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM) qui lui a rendu un hommage mérité, a expliqué devant un parterre de journalistes venus des quatre coins du monde pour couvrir cet événement, qu'il mettra à profit son séjour dans la cité ocre pour rencontrer des cinéastes et acteurs marocains «pour les aider à s'exprimer à travers le cinéma».

«C'est une expérience émouvante et une opportunité qui me permettra de découvrir le cinéma marocain et j'espère que l'on pourra établir une véritable coopération», a-t-il assuré avant d'avouer qu'il a pour habitude de découvrir et visionner tous les films pour voir ce qui se fait ailleurs, hors des Etats-Unis. Cette grosse pointure du cinéma mondial qui est tombée sous le charme du Royaume du Maroc, de sa civilisation et de sa légendaire hospitalité, a évoqué les efforts entrepris par le cinéma africain et déploré le manque de bonnes copies des films subsahariens. «Ces films ouvrent et diversifient mes horizons, mais malheureusement il m'est difficile de mettre la main sur de bonnes copies», a-t-il dit.

Ce Sphinx de Hollywood dont les réalisations sont devenues des «classiques» du cinéma mondial évoque, sans complexe aucun, ses modestes origines et sa jeunesse à Little Italy, un quartier un tant soit peu modeste de New York «où la violence était au quotidien, la réalité dans la rue et où il a fallait tracer une frontière entre le mal et le bien et vivre dans le cadre bien douillet de la famille et de l'honneur».
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