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Parmi eux, le fameux chanteur libanais Marcel Khalifa. Né en 1950 à Amchit, un petit village sur la côte nord de Beyrouth. Marcel Khalifa a fait ses études au Conservatoire national de Beyrouth. Il devient spécialiste du luth oriental et contribue depuis à rénover l'utilisation de cet instrument. De 1970 à 1975, Marcel Khalifa enseigne dans ce même conservatoire et dans d'autres institutions locales. En même temps, il donne des concerts de «oud» en soliste au Proche-Orient, en Afrique du Nord, en Europe et en Amérique du Nord.
Toujours aussi révolté et anti-standardisation, Marcel Khalifa évoque la culture de la télévision et déplore le développement de la nouvelle vague de musique arabe basée sur la danse et la «non-écoute».
Sa musique fut jouée par plusieurs orchestres notamment l'Orchestre symphonique de Kiev, l'Orchestre du conservatoire de Boulogne Billancourt, The San Francisco Chambre Orchestra, l'Orchestre de la ville de Tunis et l'Absolute Ensemble.
Depuis 1982, Marcel se penche sur l'écriture des livres musicaux reflétant davantage son courage et le mûrissement de son expérience. Le célèbre compositeur a écrit une «Anthologie d'étude du oud» en six parties. Le but de ces écrits était de rationaliser les connaissances sur les traditions musicales arabes et de les développer.
En effet, le combat de Khalifa n'est pas seulement musical. Interprète et spécialiste du luth oriental, il est aussi un compositeur profondément attaché aux contenus des textes sur lesquels il s'appuie. En s'associant avec les grands poètes arabes contemporains, et principalement avec Mahmoud Darwish, il a cherché à renouveler l'idéologie de la chanson arabe, à en briser les stéréotypes et à faire évoluer la société qui l'entoure. Son recueil de chansons compte vingt albums dont: Promesses de la tempête, Ahmad Al A'rabi, les Noces, Salamou A'laeiki, Tousbihouna A'la Watan, Raqwit A'rab, Al Atfal, Al Jassad.
Durant son parcours, Marcel Khalifa invente et crée une musique originale, un univers sonore nouveau, libéré de toutes les règles préétablies. Ce langage le hisse au rang d'ambassadeur de sa propre culture à l'avant-garde d'une musique orientale en quête de novateurs.
Se produisant dernièrement au Maroc, et plus précisément à Agadir, le plus charismatique des chanteurs libanais a su séduire le public de Timitar. En compagnie de son fils Rami Khalifa (pianiste), Marcel a donné l'un des plus grands spectacles du festival des signes et cultures de Timitar. Une rencontre que beaucoup de personnes seront incapables d'oublier. Le chanteur a su retenir son public jusqu'aux dernières minutes de cette soirée.
Toujours en quête d'une musique novatrice, Marcel Khalifa a su réinventer un monde nouveau, une musique originale et un engagement allant à l'encontre de tout. En s'associant avec de grands poètes arabes, Marcel a apporté une nouvelle idéologie quant à la chanson arabe. Passant d'un succès à l'autre depuis la création de son premier groupe musical dans son village natal au Liban, en 1972, Marcel restera sans doute l'un des grands artistes avérés qui marqueront l'histoire de la chanson arabe. N'est-ce pas lui qui a dit : « Nous, les Arabes, n'avons pas d'histoire de notre musique. D'après moi, nous avons lié la musique au chant, et il est temps d'écrire à plat l'histoire de la musique et pas seulement le chant ».
Toujours aussi révolté et anti-standardisation, Marcel Khalifa évoque la culture de la télévision et déplore le développement de la nouvelle vague de musique arabe basée sur la danse et la «non-écoute».
Sa musique fut jouée par plusieurs orchestres notamment l'Orchestre symphonique de Kiev, l'Orchestre du conservatoire de Boulogne Billancourt, The San Francisco Chambre Orchestra, l'Orchestre de la ville de Tunis et l'Absolute Ensemble.
Depuis 1982, Marcel se penche sur l'écriture des livres musicaux reflétant davantage son courage et le mûrissement de son expérience. Le célèbre compositeur a écrit une «Anthologie d'étude du oud» en six parties. Le but de ces écrits était de rationaliser les connaissances sur les traditions musicales arabes et de les développer.
En effet, le combat de Khalifa n'est pas seulement musical. Interprète et spécialiste du luth oriental, il est aussi un compositeur profondément attaché aux contenus des textes sur lesquels il s'appuie. En s'associant avec les grands poètes arabes contemporains, et principalement avec Mahmoud Darwish, il a cherché à renouveler l'idéologie de la chanson arabe, à en briser les stéréotypes et à faire évoluer la société qui l'entoure. Son recueil de chansons compte vingt albums dont: Promesses de la tempête, Ahmad Al A'rabi, les Noces, Salamou A'laeiki, Tousbihouna A'la Watan, Raqwit A'rab, Al Atfal, Al Jassad.
Durant son parcours, Marcel Khalifa invente et crée une musique originale, un univers sonore nouveau, libéré de toutes les règles préétablies. Ce langage le hisse au rang d'ambassadeur de sa propre culture à l'avant-garde d'une musique orientale en quête de novateurs.
Se produisant dernièrement au Maroc, et plus précisément à Agadir, le plus charismatique des chanteurs libanais a su séduire le public de Timitar. En compagnie de son fils Rami Khalifa (pianiste), Marcel a donné l'un des plus grands spectacles du festival des signes et cultures de Timitar. Une rencontre que beaucoup de personnes seront incapables d'oublier. Le chanteur a su retenir son public jusqu'aux dernières minutes de cette soirée.
Toujours en quête d'une musique novatrice, Marcel Khalifa a su réinventer un monde nouveau, une musique originale et un engagement allant à l'encontre de tout. En s'associant avec de grands poètes arabes, Marcel a apporté une nouvelle idéologie quant à la chanson arabe. Passant d'un succès à l'autre depuis la création de son premier groupe musical dans son village natal au Liban, en 1972, Marcel restera sans doute l'un des grands artistes avérés qui marqueront l'histoire de la chanson arabe. N'est-ce pas lui qui a dit : « Nous, les Arabes, n'avons pas d'histoire de notre musique. D'après moi, nous avons lié la musique au chant, et il est temps d'écrire à plat l'histoire de la musique et pas seulement le chant ».
