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Cela fait quinze ans que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a accédé au Trône de Ses Glorieux ancêtres. Quinze années chargées de projets, de chantiers, et d’initiatives dans le seul but de développer le pays et, par conséquent, améliorer les conditions de vie du peuple. La consolidation et l’extension de la couverture médicale constituant l’un des piliers du développement humain et social prôné par le Souverain, il est tout à fait normal qu’un régime de couverture médicale de base soit l’un des premiers projets créés par Sa Majesté, tout juste trois après son accession au Trône. Il s’agit du RAMED, fondé sur les principes de l’assistance sociale et de la solidarité nationale au profit des démunis.
Mis en place de manière effective en 2011, le RAMED a pour objectif de permettre à une population économiquement défavorisée de bénéficier d’une couverture médicale de base qui lui offrira la gratuité des soins et prestations disponibles dans les hôpitaux publics, les centres de santé et les services sanitaires relevant de l’État aussi bien en cas d’urgence que lors de l’hospitalisation.
Deux ans après son lancement officiel par Sa Majesté le Roi Mohammed VI (le 12 mars 2012), quelque 2,35 millions de cartes ont été délivrées permettant ainsi à plus de 6,54 millions de personnes de bénéficier desdites prestations sanitaires, soit près de 80% de la population ciblée, selon les derniers chiffres officiels. Des résultats très positifs pour ce système innovateur et les chiffres sont là pour en témoigner. Ainsi, selon les dernières estimations fournies par le ministère de la Santé, durant les années 2012 et 2013, les hôpitaux publics ont réalisé au profit des bénéficiaires du RAMED quelque 123.000 hospitalisations, 1.155.000 analyses biologiques externes, 350.000 radiographies externes, 421.000 consultations médicales externes spécialisées et 228.000 consultations médicales urgentes, 435.000 radiologies et imageries médicales, 634.000 soins liés à des maladies chroniques et coûteuses, en plus de 364.000 analyses de biologie médicale. Par ailleurs, les bénéficiaires du RAMED ont également eu accès aux prestations hospitalières dites de troisième niveau (aux coûts élevés). Dans ce cadre, il a été procédé à 6 greffes de reins et 15 greffes de moelle osseuse, 32 greffes cornéennes, en plus de la prise en charge de 149 interventions chirurgicales majeures, dont 44 cathétérismes cardiaques et 105 interventions de chirurgie cardiovasculaire.
Concernant les dossiers des personnes diabétiques, ils n’étaient pas moins de 530.000 en 2013 alors que ceux des personnes hypertendues ont atteint 360.000. Toujours dans le cadre du RAMED, le ministère de la Santé a travaillé sur le renforcement de la stratégie de couverture médicale mobile. À ce titre, 49 unités médicales mobiles ont été distribuées entre 2012 et 2013, ce qui a permis à 4,5 millions de personnes vivant dans des zones enclavées de bénéficier de ces soins. Enfin, il est important de signaler qu’aujourd’hui, tous les patients atteints de cancers, traités dans les centres d’oncologie publics et titulaires de cartes RAMED ont aussi désormais un accès à 100% des médicaments anticancéreux disponibles. Un premier bilan très positif donc pour ce système qui promet de se développer davantage pour englober encore plus de soins et plus de bénéficiaires.
