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Des pas soutenus et des réformes institutionnelles qualitatives

Depuis de nombreuses années, le Maroc s'est engagé dans l'œuvre d'édification et d'élargissement de l'espace de liberté et de respect des droits de l'Homme, donnant lieu à une expérience qualitative unique en son genre en matière de renforcement et de consolidation des droits de l'Homme, qui a incarné incontestablement un processus spécifique au rythme soutenu qui prend en compte les constantes et les choix stratégiques ainsi que les spécificités du Royaume dans un contexte régional marqué par de profondes mutations.

Des pas soutenus et des réformes institutionnelles qualitatives
Mme Navi Pillay, qui s'est félicitée du dynamisme, de l'indépendance, du professionnalisme, de l'engagement et de la diversité des représentants de la société civile marocaine,

Le Royaume est devenu un pays qui trace résolument sa voie pour la rupture avec des pratiques passéistes dépassées, animé par sa ferme détermination à promouvoir le domaine des droits de l'Homme et son engagement à respecter les conventions et chartes nationales y afférentes, ainsi que par sa conviction que le renforcement et la consécration de la culture des droits de l'Homme n'est pas un luxe ou une pratique à la mode, mais une nécessité imposée par les exigences de l'édification et du développement du pays. Tout au long des 15 années du règne de S.M. le Roi Mohammed VI, l'approfondissement des réformes dans le domaine des droits de l'Homme a constitué un enjeu renouvelé, qui a tracé les contours d'un processus constant et rationnel pour l'ancrage des valeurs et des principes universels des droits humains, consacrés par la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Dans ce sens, les multiples chantiers lancés par le Souverain sont un exemple vivant et éloquent reflétant la volonté inébranlable du Royaume de construire une société démocratique, moderne et solidaire, fondée sur la garantie de la liberté et le respect des droits de l'Homme.

Ainsi, le Maroc a émergé, dans le sillage des événements et des turbulences régionaux, en tant que modèle d'un mouvement collectif de prise de conscience de l'importance des valeurs de la modernité, de la paix, de la liberté et de la démocratie, mouvement qui a été consolidé par la mise en place de nouveaux mécanismes et modèles inédits aspirant à la formation et la structuration d'un paysage institutionnel et politique marocain où la défense des droits de l'Homme occupe une place de premier choix. Avec le lancement, la structuration et la mise sur pied de nouveaux mécanismes de travail pour de nombreux conseils et comités œuvrant pour la promotion des droits de l'Homme (Conseil national des droits de l'Homme, Institution du Médiateur, Délégation interministérielle des droits de l'Homme), la moralisation de la vie publique (Instance de prévention de la corruption), le renforcement de l'essor économique (Conseil économique, social et environnemental) et de l'égalité des chances (Conseil de la concurrence), le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a opté pour une approche moderne judicieuse et une voie stratégique solide en vue de consacrer définitivement les fondements de l'édifice démocratique et les bases de l'État de droit.Le Plan d'action national en matière de démocratie et des droits de l'Homme 2014-2017, examiné récemment par le Conseil de gouvernement, constitue aussi un mécanisme approprié regroupant les aspects inhérents au renforcement de la bonne gouvernance et des droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, la protection et la promotion des droits des différentes catégories, outre la consolidation du cadre juridique et institutionnel national.

Par ailleurs, la garantie du multipartisme, le renforcement des valeurs de tolérance et de légalité en tant que bases de la vie politique et institutionnelle, ainsi que la mise en place et l'activation des structures de l'économie du marché, la liberté de l'entrepreneuriat, l'ouverture à la concurrence sont autant de fondements qualitatifs pour la consolidation des bases de la renaissance économique et sociale escomptée.
Dans le domaine social, l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée depuis neuf années, a constitué un moteur incontournable pour l'appui du développement local, et les projets de développement, qui ont été lancés dans toutes les régions du pays, sont un exemple vivant de la politique de développement intégré prônée à grande échelle par le Royaume. Une politique qui a non seulement donné lieu à des résultats concrets et optimaux, mais est devenue un choix, voire un modèle à suivre sur les plans arabe et africain. Ce sont des avancées à pas soutenus et des acquis qualitatifs dans le domaine des droits de l'Homme et en matière de développement qui peuvent être considérés aussi comme une option réformatrice pionnière pour construire une société moderne, démocratique et solidaire qui ne pouvait voir le jour sans le souci constant de S.M. le Roi qui veille à ce que le citoyen marocain puisse jouir d'une vie décente et voir s'ouvrir devant lui de larges perspectives d'épanouissement dans le cadre du respect des valeurs de la modernité et de la démocratie.

La charge et l'importance du processus des réformes lancées dans tous les domaines à travers l'ensemble du Royaume au cours des dernières années ont créé également des conditions favorables pour le renforcement d'un tissu associatif marocain agissant et pluraliste, puisque les instances et organisations de la société civile sont devenues un partenaire essentiel pour la promotion des droits de l'Homme et le renforcement du développement local, et un acteur vital pour la consolidation de la gouvernance et la moralisation de la vie publique. Dans ce contexte, la tenue de la commission nationale du dialogue national sur la société civile, qui a connu la participation de 7.000 associations, a constitué une étape importante pour enrichir le débat sur le rôle dynamique de la société civile marocaine et sa contribution permanente à la mise en œuvre des projets de réformes tous azimuts. À ce propos, la récente déclaration du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Mme Navi Pillay, qui s'est félicitée du dynamisme, de l'indépendance, du professionnalisme, de l'engagement et de la diversité des représentants de la société civile marocaine, représente un exemple éloquent de la richesse immatérielle dont jouit le Maroc à plusieurs niveaux.


Le fruit d’une collaboration internationale

Le processus d'élaboration de la Stratégie nationale intégrée de la jeunesse a également été mené avec le soutien technique de trois organisations du système des Nations unies, à savoir l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance), le FNUAP (Fonds des Nations unies pour la population) et le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement).
La Banque mondiale n’est pas en reste, elle a également apporté son appui à cette stratégie. D’ailleurs dans son dernier rapport, elle a jugé que «les changements récents ayant eu lieu au Maroc révèlent aussi le potentiel et la détermination à relever les défis liés aux jeunes. La création du Conseil consultatif pour la jeunesse et l’action sociale, la nouvelle Stratégie nationale intégrée de la jeunesse et les partenariats émergeant entre les secteurs publics et privés et les ONG portent beaucoup de promesses pour que les jeunes marocains aient un rôle social et économique plus significatif. Ces initiatives représentent des modèles d’inclusion sociale et économique pouvant être généralisés et une participation directe des jeunes au développement et à la mise en œuvre de la stratégie nationale actuelle peut être renforcée».

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