African Football League : le Wydad fait son entrée en lice dimanche face à Enyimba

Champion d’Afrique en 2022 et finaliste de la Ligue des champions en juin dernier, le Wydad de Casablanca fait son entrée en lice dans la toute nouvelle compétition interclubs de la CAF, l’African Super League.

Les Rouges se sont envolés vendredi en direction d’Uyo au Nigeria, où les attend de pied ferme le club d’Enyimba. Double champions d’Afrique en 2003 et 2004, les «People’s Elephants» ont perdu de leur aura d’antan, mais restent redoutables sur leur terrain. Pour les hommes de Adil Ramzi, c’est une opportunité d’inscrire le nom du Wydad en lettres d’or dans le palmarès du nouveau-né du football africain, en devenant le premier champion de l’AFL. Mais d’abord, il faut se prémunir lors du déplacement à Uyo, afin de disputer le match retour, prévu mercredi 25 octobre à Casablanca, dans les conditions les plus favorables.

Zola et Sambo incertains, la responsabilité des buts confiée à «Chamakh» El Bahri

Privé de deux internationaux, le WAC n’est cependant pas en manque. Après un début de saison titubant, les joueurs semblent avoir enfin assimilé les directives de Ramzi. C’est le cas notamment de Cherki El Bahri, auteur d’un hat-trick lors de la 6e journée de Botola Pro. L’ancien attaquant de la Renaissance de Berkane a donc la responsabilité de faire vibrer les filets du club nigérian, en l’absence très probable de Junior Sambo. En défense, le forfait d’Arsène Zola laisse place à Harkass et Aboulfath pour constituer le cœur de l’arrière-garde des Rouges.

Motsepe dévoile le trophée de l’AFL et promet une deuxième édition avec 24 clubs

Présent à Dar Es Salaam pour le match inaugural de l’African Football League entre Simba et Al Ahly, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a présidé une cérémonie pour présenter le trophée de la toute nouvelle compétition. Motsepe a expliqué que l’objectif principal de l’AFL est de rendre le football africain «compétitif au niveau mondial». Pour le Sud-Africain, le Maroc a placé la barre haut, en se qualifiant en demi-finale de la Coupe du monde, ouvrant ainsi la porte au reste du continent pour réaliser de nouveaux exploits footballistiques. Motsepe n’a cependant pas expliqué les raisons qui ont poussé la CAF à revoir le format, le déroulement et le prize money de l’AFL. Le président n’a pas non plus abordé les différents couacs qui éclaboussent cette compétition fortement voulue et soutenue par le président de la FIFA, Gianni Infantino. Le dernier incident en date a vu les autorités de la RD Congo refuser les visas aux officiels de la CAF et interdire l’entrée du matériel nécessaire à la retransmission et à la mise en place de la technologie du VAR, obligeant le TP Mazembe à «accueillir» son quart de finale aller face à l’Espérance Tunis, à Dar Es Salaam. Motsepe a promis, en revanche, que la compétition connaîtrait la participation de 24 clubs africains à l’occasion de la deuxième édition, sans pour autant annoncer un calendrier précis pour celle-ci.