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Alors que la Botola Pro Inwi D1 n’en est qu’à sa cinquième journée, plusieurs clubs s’apprêtent à vivre une nouvelle période d’errance, contraintes de trouver des solutions temporaires pour leurs rencontres à domicile. La SONARGES a décidé de lancer une vaste opération de maintenance des infrastructures sportives, en vue d’assurer des conditions optimales pour la CAN 2025 que le Maroc accueillera en décembre. Les premières équipes touchées sont le Raja et le Wydad de Casablanca, informés de la fermeture du Complexe Mohammed V sans avoir été consultés au préalable. Cette fermeture met les deux clubs rivaux dans une situation délicate. Ils espéraient disputer le derby casablancais comptant pour la cinquième journée dans leur antre mythique, mais devront désormais envisager d’autres options. Selon les dernières informations, une réunion serait prévue entre les représentants du WAC, du Raja, de la commune de Casablanca et de la SONARGES pour tenter d’aboutir à une solution concertée. Cette nouvelle phase de transhumance risque d’avoir un impact financier significatif, notamment sur les recettes liées à la billetterie.
Une opération nationale de maintenance
Outre Casablanca, d’autres villes sont touchées par ces fermetures. À Agadir, le Grand Stade, ouvert depuis le début de la saison, a de nouveau fermé ses portes, obligeant le Hassania d’Agadir (HUSA) et l’Olympique Dcheira à trouver des terrains de repli. Même scénario à Marrakech, où le Kawkab ne pourra pas évoluer dans le Grand Stade de la ville jusqu’à la fin de la CAN. Le club marrakchi devrait donc retrouver son mythique stade d’El Harti, chargé d’histoire mais plus modeste en capacité. À Fès, le Maghreb Association sportive (MAS), déjà éprouvé par les déplacements incessants la saison dernière, devra lui aussi chercher un nouveau point de chute, le Complexe sportif de Fès étant concerné par les mêmes travaux de maintenance.
Une préparation à double tranchant
Si ces fermetures visent à préparer les stades marocains à l’accueil de la CAN 2025, elles viennent perturber le déroulement normal du championnat. Les clubs concernés devront jongler entre déplacements coûteux, fatigue accrue et baisse des recettes. La SONARGES, de son côté, défend une démarche nécessaire pour garantir la qualité des pelouses et des infrastructures avant un événement continental d’envergure. Reste à savoir si les clubs et les supporters feront preuve de patience et de solidarité durant cette période transitoire.
