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CHAN : les Lions de l’Atlas jouent leur place en finale dans un choc face au Sénégal

La sélection nationale A’ s’apprête à livrer, ce mardi à 18 h 30, l’une de ses batailles les plus intenses du Championnat d'Afrique des nations 2024 : une demi-finale haletante face au tenant du titre, le Sénégal. Une affiche de prestige qui oppose deux visions du football : d’un côté, l’attaque marocaine, huilée, rapide et créative ; de l’autre, la défense sénégalaise, réputée pour sa rigueur et son efficacité chirurgicale. Les Lions de l’Atlas abordent ce rendez-vous avec un léger avantage grâce à leur expérience, leur réalisme offensif et leur maîtrise des grands rendez-vous. Mais les Lions de la Teranga, champions en titre et spécialistes des duels fermés, promettent de livrer une résistance acharnée. Pour espérer atteindre la finale, les protégés de Tarik Sektioui devront conjuguer intensité offensive et vigilance défensive, afin d’éviter les contres tranchants du Sénégal.

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Ce mardi, tous les regards des férus du ballon rond, au Maroc comme sur l’ensemble du continent africain, convergeront vers le Stade National Mandela à Kampala, où se joue une demi-finale du CHAN sous haute tension opposant le Maroc au Sénégal. Les Lions de l’Atlas, forts de leur parcours et de leur efficacité offensive dans le tournoi, apparaissent comme de sérieux prétendants. Mais en face, le Sénégal reste une véritable forteresse, capable de plier sans jamais rompre. Ce match pourrait bien se décider sur un instant d’inspiration, une étincelle de génie signée Lamlioui ou une erreur défensive fatale. Si le Maroc parvient à fissurer le bloc sénégalais tout en maîtrisant les transitions rapides adverses, il a toutes les armes pour arracher son billet pour la grande finale.

Les clés du match pour les Lions de l’Atlas

Fort d’une attaque en pleine confiance, le Maroc s’appuie sur un homme providentiel : Oussama Lamlioui, meilleur buteur du tournoi avec quatre réalisations, dont un but décisif face à la Tanzanie en quart de finale (1-0). Autour de lui, Mohamed Hrimat et Youssef Mehri dynamisent le jeu avec créativité et percussion, comme lors des succès éclatants contre la Zambie (3-1) et la RD Congo (3-1). Depuis 2014, les Lions de l’Atlas enchaînent les victoires en phase à élimination directe, avec sept succès consécutifs, preuve de leur capacité à dompter la pression des grands rendez-vous. Le sang-froid affiché face à plus de 41.000 spectateurs tanzaniens illustre parfaitement cette solidité mentale.
Mais pour faire tomber les Lions de la Teranga, il faudra déjouer une défense redoutable, emmenée par Seyni Ndiaye et Marc Diouf. Cette arrière-garde, l’une des plus solides du tournoi, reste difficile à contourner. Toutefois, elle peut être mise en difficulté par des enchaînements rapides et des mouvements incessants. Le Maroc devra exploiter la vitesse et la technique de Mehri et Hrimat pour provoquer des décalages et déséquilibrer la ligne défensive. Les passes tranchantes et les appels dans les intervalles seront des armes précieuses pour percer le rideau sénégalais et s’ouvrir le chemin du but.

Sektioui affiche sa sérénité, Diallo joue la carte de la jeunesse

À la veille de ce choc, le sélectionneur marocain Tarik Sektioui s’est montré confiant devant la presse. Il a tenu à souligner l’expérience et la détermination de son groupe : «Les joueurs ressentent une pression positive. Ils évoluent dans des clubs habitués aux compétitions africaines, soutenus par un large public. Ils savent ce que représente un tel rendez-vous et veulent absolument décrocher leur place en finale», a assuré le coach des Lions de l’Atlas.
Face à lui, le technicien sénégalais Souleymane Diallo n’a pas manqué d’affirmer les ambitions de sa jeune équipe : «Nous avons probablement la formation la plus jeune de ce CHAN. Mais c’est une génération qui a faim de victoires et qui est prête à se battre. Le Maroc, avec deux finales consécutives, est une équipe que je connais bien, je l’ai vue à l’œuvre dès les U17 et encore récemment à la CAN en Côte d’Ivoire. C’est une équipe avec une véritable identité de jeu. Mais nous aussi, au Sénégal, nous avons un vivier de jeunes talents capables de relever le défi», a-t-il martelé.
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