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Après la fin de la Coupe d’Afrique féminine, perdue par les Lionnes de l’Atlas face au Nigeria, les regards du public marocain se tournent désormais vers l’Afrique de l’Est, où se déroule le Championnat d’Afrique des nations 2024, coorganisé par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda. La sélection nationale a été la première équipe à débarquer dans un des pays hôtes. Elle est arrivée dans la matinée de lundi au Kenya afin de poursuivre ses préparatifs pour son premier duel dans la compétition face à l’Angola. Avant de mettre le cap sur le pays des Masaï, le sélectionneur national, Tarik Sektioui, avait surpris tout le monde en choisissant un groupe totalement différent de celui qu’il avait dirigé tout au long de la période de préparation. En effet, quelques jours avant le départ pour le Kenya, le technicien de 48 ans a décidé de changer de stratégie pour passer des joueurs exclusivement nés en 2000 à des éléments plus expérimentés.
Les raisons du changement de stratégie de dernière minute de Sektioui
Lors du point presse de présentation de sa liste finale, Sektioui a expliqué les raisons de ce changement de choix. «Nous avions une vision claire : aligner une équipe composée exclusivement de joueurs nés en 2000 ou après. Mais les nombreux départs enregistrés cet été en Botola ont complètement bouleversé nos plans. Nous avons donc été obligés de nous tourner vers des profils plus expérimentés. Ce n’était pas évident. Nous avons opéré ce virage en seulement 48 heures. Mais nous avons abordé la situation avec sérieux et détermination», a souligné le coach des Lions de l’Atlas.
Ce changement de dernière minute pourrait, certes, avoir un impact sur la cohésion du groupe lors du tournoi, mais la présence de joueurs expérimentés, à l’image de Mohamed Rabie Hrimat (AS FAR), Youssef Belammari et Mohamed Boulacsoute (Raja de Casablanca), est un atout de plus pour l’équipe. Par ailleurs, une des raisons qui auraient poussé Tarik Sektioui à changer ses plans à la dernière minute est la défaite surprise en amical face au Burkina Faso (1-3), vendredi 25 juillet. Un revers qui a laissé entrevoir quelques lacunes au niveau du secteur défensif et un manque de précision de l’attaque.
