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Coupe du Monde 2030 : les principales exigences de la FIFA pour les pays organisateurs

L’annonce du Conseil de la FIFA a consacré la candidature ibéro-marocaine comme seul dossier retenu pour organiser la Coupe du monde 2030. Cependant, cette décision est «sous réserve du respect par ces pays des exigences de la procédure de candidature». Un cahier des charges qui couvre énormément de terrains : de l’infrastructure à l’impact écologique.

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Ce n’est un secret pour personne que pour organiser une Coupe du monde, les candidats doivent se plier à un cahier des charges de la FIFA davantage exigeant à chaque édition. Pour le Mondial 2030, le Conseil de la FIFA a décidé mardi de ne retenir que la candidature commune du Maroc, de l’Espagne et du Portugal. Cependant, les trois pays doivent encore passer par le processus de candidature établi par la FIFA et obtenir, fin 2024, la ratification des 211 fédérations membres qui composent le «parlement» du football.



La FIFA requiert trois aspects fondamentaux. Tout d’abord, l’infrastructure nécessaire à l’accueil de la compétition, en particulier les sites clés. Ensuite, le cadre légal doit être établi, en particulier ce qui relève du support du gouvernement et la documentation contractuelle. Enfin, l’ensemble des retombées sociétales et environnementales doivent être définies comme objectifs des candidats à l’organisation.

Le fameux «Bid Book», que chaque candidature doit présenter, doit comporter, quant à lui, des données objectives qui seront ensuite soumises notation par des experts indépendants, avant d’être présenté au vote de la plénière de la FIFA. Dans ce book, on distingue 5 chapitres : vision et indicateurs clés, infrastructures, services, commercial, ainsi que la durabilité et les droits de l’Homme. Chacun de ces chapitres renferme, à son tour, des segments qui comprennent l’héritage (vision), les stades (infrastructure), la sécurité (services), l’information commerciale et les droits de l’Homme. Chaque segment est soumis à une échelle de notes et une évaluation des risques, mais le plus déterminant reste bien évidemment l’infrastructure, comprenant les stades, l’hébergement, les équipements à disposition des équipes et des arbitres, ainsi que le transport.



Rien que pour l’infrastructure, chaque dossier de candidature doit présenter 14 stades, dont la moitié doit être déjà existante. Ces enceintes sont scindées en trois catégories : des stades d’une capacité de 80.000 places pour les matchs d’ouverture et de finale, des stades de 60.000 places pour les demi-finales et des stades de 40.000 places pour les matchs de la phase de groupes, des 16es, 8es et quarts de finale. D’ici fin 2024, le Maroc, l’Espagne et le Portugal doivent confirmer leur statut d’organisateurs de la Coupe du monde 2030 et satisfaire les exigences très pointilleuses de la FIFA.
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